The Murray Hill
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 [Prison Break] Strong and Alive

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Nickki
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Nickki
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 12th 2008, 20:29

Nooon ce Lincoln [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 468922 [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 62080

Tu me crois si je te dis que tu m'a presque fais pleurer ? Je dis presque parce que je ne suis pas toute seule XD Mais le passage où Mike & Sara se rendent compte qu'ils ont tout les deux perdu un être cher ... [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 999775 J'avais les larmes aux yeux !!

Et pour cause, c'était un magnifique passage, très doux et romantique, un peu triste aussi, mais tout en finesse, j'ai adoré. Of course, Lincoln qui joue le trouble fête lol!

Edit: je voulais dire un petit truc sur la chanson que tu as choisi dans ce passage, je trouve que ça donne un truc en plus à l'histoire, c'est super mignon [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 95359
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 12th 2008, 21:38

Punaises j'avais raté un chapitre !

Donc je commenterai les deux. Ce furent deux très beaux moments d'intimités, ils avancent dans leur relation, ils en viennent aux confidences, c'était très joliment raconté et encore une fois :

L'ultra-romantique que je suis ne peut qu'envier Sara d'avoir trouvé une perle pareille, bon c'est sur que c'était pas gagné d'avance mais apparemment ça en valait la peine !

[Prison Break] Strong and Alive - Page 8 42720
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 13th 2008, 17:34

merciiii les filles !!!
bin pour la chanson en fait quand on a fait la campagne pour sauver sara c'était la chanson qu'on avait cité dans une lettre à la fox (je crois que t'as participé à l'écriture de celle à sarah nickki non ??? elle était magnifique d'ailleurs !!)
et donc ce passage était une dédicasse à une autre membre qui s'était vachement investi tout comme moi.
et nickki, ça te fais pas penser à quelque chose de beaucoup plus loin que t'as déjà lu de ma fic ? je sais pas si tu te souviens que je t'avais dit que le cimetière avait un sens... bin le voilà le sens.

enfin bref voici la suite, j'appréhende un peu les réactions une fois que vous aurez fini mais bon avant de me foutter et de ma balancer des tomates, attendez celle qui suit par pitié !!! [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 888139




Chapitre 15 : Troubles

(Dans la voiture, pensées de Sara)


Michael à pris le volant pour rejoindre Basil Island. Je suis assise à ses côtés, la tête appuyée contre la vitre, je vois le paysage qui défile à toute vitesse sous mes yeux. Un énorme silence s’est imposé entre nous quatre depuis de nombreuses minutes. Lincoln et LJ sont à l’arrière, les yeux clos, mais je sais qu’ils ne dorment pas, la tension est trop grande. Voilà tellement longtemps qu’ils attendent ce moment tout en le redoutant. Ils vont enfin pouvoir être confrontés à ceux qui ont détruit leur vie et celles de tant de personnes autour d’eux. Mais veulent-ils vraiment connaître la vérité ? Il serait tellement plus de facile de tourner le dos à tout ceci, de continuer à vivre en oubliant le passé et se reconstruire. Et pourtant, ils ne peuvent s’empêcher de vouloir répondre à toutes ces questions qui trottent constamment dans leurs têtes. Pourquoi ? Quel est leur but ? Comment des êtres humains normalement constitués, avec une conscience, une âme, comment ont-ils pu commettre tous ces crimes ? Il leur serait tellement plus facile de baisser les bras, de tous laisser derrière eux pour commencer un nouveau départ, mais ils en sont incapables. Comment pourraient-ils vivre dans ce semblant de vérité ? Dans un monde imaginaire qu’ils se seraient inventés. Un jour où l’autre on est toujours confronté à la réalité, si dure puisse t’elle être parfois.

J’ai moi-même vécu dans un univers irréel. Complètement anesthésiée par la drogue que je m’injectais. Je ne me rendais pas compte du monde qui tournait autour de moi, de la souffrance des hommes sur cette terre. Et tout à coup, comme une gifle en pleine figure, la vérité m’a fait face. Elle m’est arrivée brutalement, sans que je m’y attende quand j’ai vu ce garçon étalé sur la chaussée, inconscient. J’étais incapable de me maitriser pour pouvoir l’aider. J’en avais la faculté, mais pas les moyens à l’instant présent. Comme si mon corps et ma tête étaient dissociés et incapable de faire des mouvements cohérents. C’est à ce moment que j’ai su que je vivais ailleurs, dans un monde que je m’étais créée, loin de toutes formes de souffrance. Là où la fuite est tellement plus facile qu’affronter ses propres peurs. Puis j’ai réalisé qu’il était temps de voir les choses comme elles l’étaient véritablement. J’ai eu l’impression de vivre sous l’eau pendant deux ans, loin de tous mouvements brusques, loin du bruit et puis je suis revenue à la vie. Ce fut brutal et difficile.

J’ai passé mes quatre premiers jours en crise de manque. Je sombrais peu à peu. J’avais l’impression que jamais je ne referais surface. J’étais allongée toute la journée sur l’un des lits de ce centre de désintoxication à l’extérieur de Chicago. Ma voisine de chambre me regardait vomir tout ce que j’avais au plus profond de moi. Je me vidais littéralement de toutes les substances que j’avais pu prendre. J’étais en sueur. Je tremblais. Incapable d’émettre la moindre pensées cohérentes, j’ai lutté avec les dernières forces qu’il me restait pour survivre durant ces quatre longs et interminables jours.

Puis au petit matin du cinquième, je me suis réveillée… différente. Les couleurs, les saisons, les bruits qui m’entouraient étaient présents à nouveau. J’ai fait de longues promenades dans la forêt située derrière le Centre. J’ai réappris à découvrir la nature, les gens et moi-même. Progressivement, je suis redevenue cette petite fille, seule, brisée et terrorisée mais heureuse de vivre et de s’en être sortie.

Ma gorge se sert. Je tente de me contrôler pour ne pas pleurer cherchant un moyen de penser à autre chose. Instinctivement mon visage se tourne vers Michael. Il a sa main gauche positionné sur le haut du volant. Concentré sur la route, il me semble pourtant que son esprit est ailleurs. Ses traits sont tirés, il a l’air angoissé et il a de quoi : il se dirige droit sur une véritable bombe. Il ne sait pas ce qui se trouve face à lui. Il ne sait pas ce qui l’attend même s’il a insisté pour qu’on reste un peu plus longtemps à l’hôtel afin de se préparer à toutes les éventualités.


Flash back (quelques heures plus tôt) :

L : Bruce vient d’apprendre que parmi les hommes de papa, il y avait une personne infiltrée là bas, seulement…
M : Seulement quoi ?
L : Ils l’auraient perdue…
M : Perdue ?
L : Oui, je sais c’est ce que je leur ai dit, on ne perd pas une personne comme ça, mais Bruce n’en sait pas plus.
LJ : Allons-y. On verra une fois là bas…
M (réfléchissant) : Bruce t’as dit où exactement, parce que je suppose qu’ils ne sont pas les seuls sur cette île ?
L (secouant la tête) : Non. Quand j’ai commencé à poser des questions, il n’a plus voulu me répondre. Il ne veut pas qu’on gère ça nous même. Il trouve ça trop dangereux.
S : Et si j’essayais de lui parler peut-être que…
M : Non, c’est surtout toi qu’il essai de protéger donc il ne te dira rien… (à Lincoln) Est-ce que tu peux essayer de te renseigner sur cette ville, où est-ce qu’ils pourraient se cacher ? Une école, un entrepôt, une base militaire, un laboratoire quelque chose… j’ai besoin de réfléchir…
L (hochant la tête et quittant la pièce) :…
LJ (laissant Michael et Sara seuls) : Je vais aller l’aider.

Je me tourne vers Michael, il s’est assis lourdement sur le rebord du lit prenant sa visage entre ses mains, frottant son crâne vigoureusement comme pour trouver une solution. Il s’entête, s’énerve car aucune réponse n’arrive. Dans l’espoir de le calmer, je m’assois à ses côtés posant ma main contre son épaule, et venant caresser délicatement son dos. Peu à peu, il relève la tête vers moi. Je vois en lui toute la souffrance et l’épuisement qu’il ressent à cet instant présent. Sa main repose contre ma joue. Ses yeux fixent mes lèvres s’en jamais s’en approcher.

S : Qu’est ce qu’on va faire ?
M (prenant une grande inspiration) : J’en sais rien… Je n’en peux plus Sara. J’aimerais que tout soit fini une bonne fois pour toute, mais je ne sais pas ce qui nous attends là bas.
S : Tu as peur ?
M (la regardant dans les yeux) :…
S (levant les sourcils en se remémorant cette même question alors qu’ils se connaissaient à peine) : En trois mois tu n’as pas changé Michael !
M : J’ai peur de te perdre.
S : Tu ne me perdras pas…
M : J’ai peur qu’il t’arrive quelque chose.
S (approchant son visage du sien, murmurant contre ses lèvres avant de l’embrasser) : Il ne m’arrivera rien, je te le promets.

Fin du flash back

Soudain, je suis sortie de mes pensées par un message radio qui nous concernent. Michael monte le son alors que nous revenons tous à la réalité, écoutant religieusement ce qui nous est communiqué.

« …le gouvernement américain avait confirmé au public qu’il montrerait la plus grande transparence face à l’affaire des frères Burrows et Scofield qui secoue le pays depuis l’évasion des 8 de Fox River le 27 mai dernier. Cependant, une source fiable nous a révélée aujourd’hui des informations confidentielles concernant l’ex agent du FBI, Paul Kellerman. Il était arrivé à la dernière minute lors du procès du Docteur Sara Tancredi et avait permis d’innocenter cette dernière, ainsi que Lincoln Burrows, en confirmant leur version des faits. Il devait être ensuite transféré dans une prison en Arizona où il allait être jugé pour haute trahison, meurtre, kidnapping, usurpation d’identité et bon nombre de délits encore.
Mais il semblerait que son corps ait été retrouvé sans vie il y aurait à peine deux jours. L’autopsie conclurait à un homicide remontant à l’époque de son transfert. Les autorités qui n’ont jamais mentionnées le fait que Paul Kellerman ne soit pas arrivé vivant à destination, risque d’avoir fort à faire afin de contrôler la polémique qui risque d’amplifier dans le pays… ».

Je suis choquée. Je ne sais pas comment réagir. Je porte mes mains à mon visage, incapable de prononcer un mot, incapable de fixer mon regard sur un point précis. Je sens mon cœur augmenter son rythme petit à petit, ma gorge se nouer. Je ne comprends pas pourquoi j’ai une telle réaction à l’annonce de la mort d’un homme qui m’a trahit et qui a essayé de me noyer. Peut être parce que c’est cet homme qui m’a rendu ma liberté, qui m’a permis de retrouver Michael au détriment de sa propre vie. Cette idée me fait frémir. Je tremble sous le choc de cette annonce.


L (s’affaissant dans le siège arrière et dit de manière très froide) : Bon débarras !

Michael reste muet mais tourne la tête vers son frère en levant les sourcils, un léger sourire sur le visage en signe d’approbation.

M (reprenant son sérieux en voyant le visage de Sara et posant sa main sur son genoux) : Sara tu es sûre que ça va tu es toute pâle ?
S (de manière impulsive et sèche) : Comment vous pouvez dire ça !

Leurs visages se tournent soudainement vers moi, étonnés et choqués de mes propos. Je dois avouer que je ne me comprends pas moi-même. Je ne sais pas ce qui m’arrive, pourquoi je le défends mais je ne peux pas m’en empêcher.

L : Quoi ? Nan mais attends tu délires ma pauvre… Ce mec fait partie de ceux qui ont bousillé nos vies. Je peux t’assurer que je n’irai pas pleurer su sa tombe et j’en dormirai pas plus mal la nuit !
S (scandalisée par les propos de Lincoln) :…
M (essayant de la résonner) : Sara… il a essayé de te tuer, il s’est servie de toi.

Je me retourne brusquement vers Michael qui essai d’alterner sa conduite et de capter mon regard. Il n’arrive probablement pas à l’analyser car s’il avait su, jamais il n’aurait dit ces paroles. S’il avait su il aurait vu que la rage s’insinue en moi et que ses derniers mots ne font qu’augmenter ce sentiment.

S : Tu te rends compte de ce que tu dis Michael ? Tu t’es servie de moi autant que lui et c’est peut être même pire venant de toi parce que tu savais pertinemment ce que tu faisais. Tu l’avais prévu depuis tellement longtemps alors que lui ne faisais que suivre des ordres !

Je suis essoufflée par la vitesse et la colère avec laquelle j’ai sortie ces propos. Mes paroles ont fait l’effet d’une bombe dans la voiture. Lincoln a essayé de venir au secours de son frère, mais celui-ci lui a demandé de ne rien ajouter. Cette conversation, les rancœurs qu’apparemment je gardais profondément au fond de moi sans m’en rendre compte, ne concernant que Michael et moi. Il stoppe le moteur sur le parking du premier motel que nous trouvons dans la ville de Basil Island… sans que je n’aie pu le remarquer, nous voilà arrivés.

M (se tournant vers Lincoln et LJ) : Vous pouvez vous occuper de réserver les chambres ?

Ca n’était pas une question. Il l’a dit sur un ton autoritaire et froid qui annonce l’issue de la conversation que nous nous apprêtons à vivre. En l’espace de quelques minutes, il a suffit d’un simple message d’information à la radio pour qu’un énorme fossé se creuse entre nous comme lorsque l’un ou l’autre avait décidé de prendre ses distances à Fox River. Michael est blessé, moi je me sens trahi, tant de souvenir qui me reviennent en mémoire.

M (attendant que son frère est son neveu sorte) : Je suis désolé Sara mais tu sais très bien que jamais je ne t’aurais fait de mal moi… il a essayé de te tuer bon sang !
S : Oui je le sais très bien et je l’ai détesté pour ça au cas où tu aurais oublié ce que j’ai fait dans le train. Mais tu ne… tu ne sais pas qui il était vraiment Michael.
M (ironiquement) : Ah parce que toi tu le sais ?
S : Il n’était pas foncièrement mauvais, je refuse de le croire. Après ce qu’il a fait pour moi au tribunal c’est… il a sacrifié sa vie pour moi Michael. Ce qu’il a dit là bas… il a été manipulé par l’amour à sens unique qu’il avait pour une femme… et puis ce qui s’est passé avant ça. C’est vrai que je me suis sentie trahie, je croyais qu’il était comme moi un drogué, je l’ai laissé rentrer chez moi, je lui ai parlé, je me suis confiée à lui et ça a était un bien fou en fait d’avoir quelqu’un à qui parler, qui ne me jugeait par alors que toi tu étais parti…
M (jaloux, blessé) : Il n’y a qu’un pas entre l’amour et la haine à ce que je vois.
S : Quoi ? Tu ne comprends pas…
M : Faut croire que non !

Je me retourne pour sortir de la voiture. Il fait de même. Nous restons silencieux, éloignés loin de l’autre tentant de retrouver notre calme. Lincoln et LJ arrivent jusqu’à nous. Je m’empare d’une des clefs, Michael prend l’autre. Nous nous tournons l’un vers l’autre avant de partir chacun en direction d’une chambre claquant la porte sous le coup de la colère.

S : Bien !
M : Bien !





oui je sais là vous vous demandez quoi ??? tout aller super bien et d'un coup on à l'impression d'avoir sauté un chapitre. mais bon tout auras son explication dans la suite qui va venir (enfin je l'espère) mais c'est vrai que je dois ce reviremment de situation probablement à mon attachement à kellerman même avec tout ce qu'il a fait à sara, la faculté de sara de pardonner (selon moi), et surtout la terrible envie de créer des tensions au sein du groupe !!! oui je sais je suis méchante allez y frappez moi !!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 13th 2008, 18:06

Elle est tres bien cette suite, une petite dispute de temps en temps, c'est tout a fait normal. Continue comme tu as commence, c'est parfait.

Desolee pour les fautes d'orthographe, accents et autres, mais mon ordi m'a lache et je travaille sur un autre qui a un clavier americain, il faut aller chercher les accents et les cedilles je ne sais pas ou !!!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 14th 2008, 00:54

merci. je suis ravie que tu le prennes comme ça, j'espère que ça sera pareil pour tout le monde.
bon aller une petite suite. alors je tiens à préciser que cette suite à été inspirer bon un moment du discours de michael de la chanson "the reason" de hoobastank qui pour moi est LA chanson misa en vu des paroles. voilà... bonne lecture !!




(Pensées de Sara)

Essoufflée, le regard anéanti j’entre violemment dans la chambre. Dans la pièce voisine j’entends ce même bruit sourd qui résonne, un énorme claquement de porte. Je fais quelques pas, je tourne en rond essayant de reprendre mon calme mais c’est peine perdue. Je jette mon sac contre le lit alors que j’entends quelqu’un frapper à ma porte.

S (criant) : Je ne suis vraiment pas d’humeur à voir un trop plein de testostérone sur patte maintenant !

Je tourne mon visage vers le mur de gauche, deux voix se font entendre, deux voix graves se disputant, criant l’une plus fort que l’autre. Sans pouvoir comprendre ce qui se dit, je reconnais la voix de Michael et celle de Lincoln. Je détourne alors les yeux, gênée mais toujours sur mes gardes en entendant la voix d’LJ cognant à ma porte.

LJ : Heu Sara… c’est LJ…
S (ouvrant la porte un sourire forcé sur le visage) : Heu, je suis désolée LJ je croyais que c’était ton père ou ton oncle. Tu es gentil, mais là je n’ai pas très envie de parler, je préfère être seule. Ca ne te dérange pas ?
LJ (hochant la tête) : Heu non bien sure pas de souci. Je serai à côté si tu as besoin de moi. (tentant de détendre l’atmosphère) Tape trois fois sur le mur et j’accoure.
S (après un silence, lui souriant) : … merci.

Ne sachant que faire pour me calmer, je fais les cents pas dans cette pièce exigüe avant de me diriger vers la salle de bain. Je ferme la porte derrière moi. Leurs voix graves se font plus lointaines mais toujours présentes. Désespérée de trouver le silence absolu, je mets en marche les robinets de la douche et de la baignoire. Enfin, je me retrouve seule avec moi-même face au miroir, mes deux mains encerclant le lavabo, ma cage thoracique se soulevant à une puissance infernale sous le coup de mon énervement, et le regard perdu dans le vide.

Je ne sais pas ce qui m’a pris, ce qui m’a poussé à lui dire toute ces choses. Il faut croire qu’au fond de moi, je lui en voulais encore. Je repense à nous, à ce matin. Comment à t’on pu en arriver là ? J’avais l’impression de le comprendre et de le connaître plus que personne parce que nous avions vécu les mêmes épreuves, et pourtant maintenant je n’en suis plus si sûre. Je me sens si seule et si loin de lui alors que nous étions si proche.

Je revois les propos que nous avons échangés dans la voiture. Un sourire ironique et plein de haine emplis mon visage quand je repense à la façon dont j’ai défendu Kellerman. Je ne sais même pas pourquoi. Après tout il a essayé de me tuer et j’en ai fait autant.


Flash back dans le train en direction de Chicago :

Le vacarme du train nous conduisant droit vers Chicago ne suffit pas à amoindrir la tension qui réside en moi. Mon regard est focalisé vers la fenêtre qui se trouve à ma gauche et pourtant, mon attention est perdue dans le vide. Je vois défiler en boucle dans mon esprit chaque moment que j’ai passé avec lui le prenant pour un autre.

Lorsqu’il est venu me voir après notre réunion à l’église pour me proposer une de ses tartes maisons. Je lui ai fait confiance. J’ai cru que je pouvais compter sur lui, qu’il pourrait m’écouter et comprendre ce que je traversais sans pour autant me juger.

J’entends encore sa voix prononcer ces mots « Bonjour, mon nom est Lance et je suis dépendant ». Je ferme les yeux. Je ne peux rester immobile sur mon siège. Ma respiration s’accélère, mon cœur bat de plus en plus vite. « Bonjour, mon nom n’est pas Lance et je ne suis pas dépendant ».

La seconde d’après je ferme les yeux et je suis avec lui dans cette salle de bain. Les cheveux mouillés, dégoulinant sur mes épaules et face à cette immense baignoire. Il pose sa main contre ma nuque pour plonger ma tête violemment dans l’eau. La pression qu’il exerce et mes mains attachées ne me permettent pas de lutter. Ma respiration est coupée. Je suis perdue. Je sens que je vais mourir.

J’ouvre les yeux et je déglutis difficilement. Le bruit du train me ramène à l’instant présent. Michael est assis en face près de la fenêtre, pensif. Je me tourne vers Lincoln, les yeux fermés il se repose. Dans un état second sans vraiment réaliser ce qui va se passer je me tourne vers Michael.


S : Michael… Est-ce que tu sais s’il y a un endroit où je peux trouver de l’eau ?
M : Oui, je crois qu’il y a des toilettes en bas. Je vais vérifier.
S : Merci.

Je reste immobile quelques secondes me demandant si je sais réellement ce que je vais faire. Mais une profonde haine s’empare de moi, un esprit de vengeance. Je retire ma veste pour ôter le cordon de la capuche avant de suive Michael le long du couloir. Je passe à ses côtés, ses yeux me suivent.

K : Ca n’était pas personnel Sara… La guerre ne l’est jamais.
S (continuant de marcher) : Ouais.

Alors que je suis enfin hors de sa vue, je me retourne. J’entoure les liens sur mes mains et je passe le cordon contre son cou effectuant une vive pression pour l’empêcher de respirer. Surpris par mon geste, il ne peut se défendre. Il essai de m’attraper mais je l’évite. Mon regard est brûlant de rage et elle redouble encore davantage lorsque je vois son visage manquer d’air et lorsqu’il commence à suffoquer. Je resserre la pression alors que je vois toujours ces mêmes images défiler sous mes yeux. Une intense douleur se propage en moi quand je repense à mon corps qui se contractait sous l’eau dû à la force de la décharge électrique que je recevais. Il m’a fait souffrir, mais ça n’est rien en comparaison de ce que je vais lui faire ressentir à présent.

Fin du flash back

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis restée dans cet état, léthargique face au lavabo. Je relève la tête pour apercevoir mon reflet dans le miroir. Je n’avais même pas remarqué que j’avais pleuré. Quelques larmes coulent encore sur mes joues. Mes yeux sont rougis et humides. Je cherche de quoi les sécher dans mes poches, mais au lieu d’y trouver un simple mouchoir, j’ai entre mes doigts la rose en origami que Michael m’a offert ce matin. Je la fait tourner au creux de ma main et tout en fermant les yeux je respire à nouveau son odeur. J’aurai aimé pouvoir me retrouver quelques heures auparavant dans ses bras, mais un profond soupire me fait revenir à la réalité.

De ma main libre j’imbibe mon visage d’un peu d’eau dans le but de me rafraichir. Mon regard est figé face à la vue qui m’est renvoyée par le miroir alors que je saisis la serviette qui se trouve à mes côtés pour me sécher. Prenant une grande inspiration, je la range où je l’ai trouvé. Je me retourne face à la porte, tout en l’ouvrant je glisse la rose au fond de ma poche, en faisant attention à ne pas l’abimer. Je relève la tête et mon regard surpris se retrouve face celui de Michael assis sur le lit.

A la seconde où il m’a vu, ses mains ont desserré l’étreinte qu’elles effectuaient autour de son crane. A présent, ses bras sont retombés sur ses genoux. Ses yeux ne me lâchent pas une seconde. Son visage est crispé mais il n’a pas l’air en colère. J’ai plutôt l’impression que comme moi, il a peur de ce qui va être dit. Il détaille mon visage comme s’il essayait de lire en moi une manière de m’approcher, mais submergé par ses propres émotions, il n’y parvient pas.

Pendant un long moment nous restons ainsi figés à quelques mètres l’un de l’autre avant que Michael ne s’éclaircisse la gorge tout en se levant. Pour la première fois ses yeux dévient vers le sol. Il prend une profonde inspiration s’approchant légèrement avant de me regarder à nouveau. Il voudrait paraître indifférent à tout ce qui s’est passé mais je peux lire en lui et je vois bien qu’il n’est pas confiant.


M (la voix tremblante) : Sara je… je ne suis pas parfait. Il y a tellement de chose que j’aimerais ne pas avoir fait. Je n’ai jamais voulu te faire de mal, mais avant de partir je voulais juste que tu saches que j’ai trouvé une raison de changer celui que j’étais, une raison de recommencer à zéro, et cette raison c’est… cette raison c’est toi.
S :…
M (déstabilisé devant son silence) : Je suis désolé de t’avoir blessé, c’est un sentiment avec lequel je dois vivre chaque jour. Et toute la souffrance que je t’ai fait traverser… J’aurais aimé pouvoir l’enlever, être auprès de toi et pouvoir sécher tes larmes. Et de savoir qu’il était là pour toi, qu’il s’est occupé de toi alors que ça aurait du être moi… Quand j’imagine ses bras autour de toi, ses mains contre ton visage séchant tes larmes…
S (toujours muette) : …
M : J’essai d’enlever toutes ces images de ma tête mais je n’y arrive pas… Je suis désolé, je ne suis pas parfait et je n’ai jamais voulu te faire subir toutes ces choses, je…

Je suis incapable de parler, je vois bien qu’il cherche à obtenir ne serait-ce qu’un mot de ma part, qu’il soit positif ou négatif, mais rien ne sort de ma bouche. Pourtant tant de choses me viennent en tête, tellement de choses que je voudrais lui dire. J’aimerai lui crier mon amour et lui dire combien je suis désolée pour tout ce que j’ai dit. Lui montrer qu’il ne s’est rien passé avec Kellerman et que je ne veux que lui. L’implorer pour qu’il me prenne dans ses bras. Mais je reste plongée dans mon mutisme et aucun son ne sort de mon corps. Je suis comme prise dans un de ces cauchemars où l’on est en danger, où l’on voudrait crier mais on n’y arrive pas. Perdu et désespéré je le vois me tourner le dos et avancer d’un pas indécis en direction de la porte pour quitter la chambre. Réunissant toute la force qui est en moi, ma voix résonne dans la pièce en prononçant son prénom. Il s’arrête brusquement face à la porte, la poignée au creux de sa main.

S (le voyant toujours de dos) : Michael juste… attends.

Je fais quelques pas dans sa direction tout en gardant une certaine distance alors qu’il se retourne face à moi et s’adosse à la porte. J’entends un soupire de soulagement sortir de sa bouche mais vite rattraper par l’angoisse de ce que je vais lui dire.

S (hésitante) : Il… Il ne s’est absolument rien passé avec Kellerman. Il m’a simplement écouté quand j’avais besoin de parler. Je ne sais même pas pourquoi je me suis sentie ainsi face à l’annonce de sa mort. Je crois que… J’ai l’impression qu’il a sacrifié sa vie pour moi et je ne pouvais pas vous laisser dire tout ça sur lui. Crois-moi je suis bien consciente de ce qu’il m’a fait et jamais je ne l’oublierai, mais… mais quelque chose à changé. En témoignant j’ai le sentiment que d’une certaine façon il cherchait mon pardon et je crois que… je crois que je le lui ai donné.

Après lui avoir dis calmement et sincèrement ce que je pensais, un long silence s’est installé entre nous. Je fixe mes mains moites, jouant nerveusement avec ayant trop peur de rencontrer son regard.

M : J’ai besoin de savoir si tout ça reviendra à chaque fois qu’on se disputera ?

Le son de sa voix me fait relever les yeux. Cette fois c’est moi qui suis perdue et qui n’arrive plus à lire en lui. Je ne comprends pas s’il s’agit d’un reproche ou d’autre chose.

S (baissant la tête à nouveau) : Je voudrais dire que non mais… c’est plus compliqué que ça. C’est comme si une partie de moi t’avais dit toutes ses choses, et c’est cette même partie de mon corps qui à tout fait pour m’empêcher de tomber amoureuse de toi.
M (restant adossé au mur) : …
S : (relevant les yeux timidement) C’est elle qui a imaginé tout un tas de stratagèmes pour t’oublier, avant l’évasion, avant Gila.
M (toujours muet à son tour) : …
S (nerveusement) : Mais maintenant j’ai juste envie de lui dire d’aller se faire foutre et je veux juste que… j’ai juste besoin que… là maintenant, j’ai juste besoin que tu me prennes dans tes bras…

Mes yeux sont toujours fixés sur mes mains quand je sens les doigts de Michael glisser contre les miens. Je ne l’ai pas entendu s’approcher et quitter cette porte pour venir me rejoindre au centre de la pièce. En relevant la tête, je me rends compte que son regard est figé au mien. Délicatement, il passe une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille avant de rompre à nouveau le silence dans un murmure me faisant frissonner.

M (murmurant) : Je suis prêt.

Je le regarde perplexe, sans vraiment comprendre ses paroles. Puis il passe ses deux bras autour de ma taille pour me prendre contre lui. Je fais de même et je viens poser ma tête contre son torse tout en inspirant son parfum. Je le sers très fort contre moi comme si j’avais peur de le perdre. Il caresse délicatement mon dos et je ferme les yeux.

M (contre l’oreille de Sara) : Je suis prêt… Je suis prêt à subir tout ça, à payer le prix de mes erreurs. S’il le faut je suis prêt à écouter cette petite partie de toi à nouveau et même si ça me fait un mal de chien, je suis prêt à tout entendre.

J’ouvre les yeux et je ne peux m’empêcher de sourire après ce qu’il vient de me dire. Complètement à nue, je me suis entièrement dévoilée face à lui. Je lui ai fait ressentir ce que je contenais au plus profond de moi et sans la moindre rancœur, il me prend ainsi contre lui.

M : Je suis prêt et tout ira bien.



voilà j'attends vos commentaires sur ce retournement de situation. lol!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 14th 2008, 10:31

Alors ...par quoi je commence ? parce que cette suite m'inspire tout un tas de chose. D'abord, forcemment j'ai repense a des moments de disputes que moi j'ai vecu et j'y ai vu des similitudes, comme par exemple le point de depart, le plus souvent ca commence avec un detail puis ca prend de l'ampleur parce que ca met a jour des choses enfouies et plus serieuses. J'aime que tu leur fasses dire tout ce qu'on aurait voulu leur entendre dire dans la serie. Parce que dans la serie, on a vraiment l'impression qu'ils passent sur un tas de choses, tout simplement parce qu'ils n'ont pas le temps. Parce que Kellerman, sa relation avec Sara, c'etait justement la faille dans la cuirasse de kellerman et je trouve qu'ils ne l'ont pas assez exploite. Pour revenir a ta scene, je trouve vraiment qu'elle est criante de verite, c'est tout a fait ce que j'ai imagine que Mickael pouvait ressentir, s'il avait eu le temps ...

Ils arrivent a se le dire, ce qui est super, je voudrais pouvoir en dire autant, dans la vrai vie, c'est vachement difficile de rompre ce silence qu'il existe apres une dispute, personnellement, je suis tellement fiere que j'ai beaucoup de mal.

Bon j'arrete de raconter ma vie. Ce chapitre est tres beau, tres juste et tout a fait logique, parce que les fics ou tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil avec Mickael et Sara qui se becote a longueur de journee dans un monde tout rose, ca me gonfle !!!!!!

[Prison Break] Strong and Alive - Page 8 910923 [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 92025
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 14th 2008, 10:47

Je me suis rendue compte que j'avais loupé une suite, shame on me [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 468922

Alors en ce qui concerne la première des deux suites ... Je suis entièrement d'accord avec Lisbeth, à savoir qu'une dispute de temps en temps ça ne fait pas de mal lol =D Et puis tu as si bien décrit la situation, j'avoue que je n'aurais pas vu Sara se réjouir de la mort de Kellerman ... Et je trouve que c'est vraiment très réaliste, enfin je veux dire, le fait que Michael et Lincoln ne comprenne pas vraiment tout ça, le fait que Kellerman ait aidé Sara à un moment où elle en avait besoin ... Vraiment Milii c'est excellent, j'adore comment tu as tourné cette scène [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 95359

Quant au deuxième chapitre, il est tout aussi excellent que le premier !!! Un petit retournement de situation, c'est pile ce qu'il nous fallait lol! J'ai bien reconnu la chanson de Hoobastank, et je suis d'accord avec toi, elle résume parfaitement Michael et Sara, c'est dingue (à croire que le groupe l'a écrite pour eux [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 320806 ) !

Citation :
Bon j'arrete de raconter ma vie. Ce chapitre est tres beau, tres juste et tout a fait logique, parce que les fics ou tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil avec Mickael et Sara qui se becote a longueur de journee dans un monde tout rose, ca me gonfle !!!!!!

Tout à fait d'accord [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 344473 En même temps c'est ce que moi je fais dans mes fics [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 161435 (enfin mes OS surtout XD)
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 14th 2008, 13:57

merci les filles ça me fait super plaisir parce que c'ets vrai que c'est pas simple.
moi j'ai toujours trouvé qu'il y avait quelque chose de particulier entre kellerman et sara, pas de l'amour mais quelque chose et elle a du se sentir profondémment trahie quand il lui a avoué qu'il lui avait menti, mais je pense qu'il a obtennu tout son pardon lorsqu'il s'est sacrifié pour elle pendant le procès même si c'est vrai qu'elle a encore du mal à imaginer ce qu'il a essayé de lui faire.

pour le fait que tout soit pas tout beau et tout rose, bin je pense que sara et michael leur relation est très compliqué et qu'ils le savent à cause de tous les mensonges qu'ils y a eu entre eux. c'est pour ça que je veux pas que mike lui dise "mais non ça va aller" parce qu'il sait pour moi que c'ets faux, qu'ils auront beaucoup de chemins et d'épreuves à passer pour construire leur relation une fois que la comapgnie sera tombée. notamment parce qu'ils ont tout construit autour du rush et de l'adrénaline et que ça pourrait ne plus marcher entre eux une fois ça terminé. et pareil quand michael lui demande si il devra toujours se prendre le ressentiment de sara en pleine face quand ils s'engueuleront dans le future, je veux pas non plus qu'elle lui dise, "mais non voilà je me suis libérée c'est du passé", parce qu'encore une fois c'est plus compliqué que ça.

donc voilà je suis super contente que vous le prenniez comme ça. sur undeniable je crois que les avis avaient été partagés, enfin je crois.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 15th 2008, 20:45

bon la suite du chapitre avec le début que je trouve un peu trop tout much peut être. bon je préviens c'est une scène à caractère sexuel pour les êtres prudes qui ne souhaiterait pas voir ça !! et sinon l'intrigue continue !!! fin du chapitre 15, bonne lecture !!




Quelques heures plus tard, vers 19 heures (pensées de Michael)

Mes yeux sont plongés dans ceux de Sara. Elle est allongée face à moi, nos deux corps l’un contre l’autre. Mon bras entoure le sien, mes doigts caressent sa nuque. Sa main est placée contre mes reins. Elle arbore ce petit air espiègle qui lui va si bien après l’amour. Voilà plus de deux heures que nous sommes dans cette chambre à profiter des instants de notre réconciliation.

Je savoure chaque minute passée avec elle. J’observe les moindres détails de son visage comme pour les imprimer dans ma mémoire : un petit nez, des lèvres douces, des pommettes légèrement bombées, des yeux noisette rehaussés d’un fard doré très sobre. Je passe ma main dans ses cheveux la caressant doucement. Elle ferme les yeux, se rapproche un peu plus de moi et vient reposer son visage au creux de mon cou. Je m’enivre de la chaleur qu’elle me transmet et du parfum qu’elle dégage, un soupçon de vanille rehaussé par une nuance fruité. Je sens son souffle chaud et sa bouche faire de petits mouvements qui me chatouillent le cou. Je la surprends pouffant de rire tout contre moi et sans savoir pourquoi.


M : Quoi ?
S :…
M (se reculant pour apercevoir son visage) : Quoi ?
S : Rien c’est juste que je me disais que cette fois on est bel et bien un couple : notre première dispute et notre première réconciliation au lit.

Je la regarde sans rien répondre. Mes doigts retirent l’élastique qui emprisonnait ses cheveux. Elle approche son visage du mien. Nos lèvres s’effleurent mais ne se touchent pas. Nos yeux sont brûlants de désirs, attisant l’envie de l’autre sans pour autant faire le premier pas. On entame une vraie confrontation, un petit jeu que nous adorons. Mais qui craquera avant l’autre ?

Finalement Sara ne peut plus se retenir. Elle se mort la lèvre avant d’étouffer un rire contre ma bouche. Elle presse son corps sur le mien avant de basculer et de se retrouver au dessus de moi prenant appui grâce à ses coudes posés prêt de ma tête. Son nez se frotte contre le mien. Ses lèvres viennent embrasser mes joues. Sa langue glisse au coin de ma bouche. Ses cheveux, tombant sur ma peau, viennent me chatouiller le visage. Elle intensifie ses baisers alors que l’une de ses mains descend le long de mon torse et plus bas encore. Je sens ma tête s’enfoncer dans l’oreiller et mes yeux se révulser sous l’intense plaisir qu’elle me donne, pourtant je tente de me contrôler, de la ralentir…


M (essayant de s’écarter de son visage) : Sara…
S (reprenant ses lèvres contre les siennes) :…
M : Sara… (reprenant son souffle) Sara…
S (posant sa main sur la bouche de Michael) : Michael… chut… j’ai envie de toi… maintenant.

Sa respiration accélérée se frotte contre mon visage. Ses yeux, à la fois suppliant et remplis de désir, font des allers-retours entre mes yeux et mes lèvres. Après quelques secondes, elle colle à nouveau sa bouche contre la mienne, poussant de petits gémissements qui ne font que décupler mon envie. Un profond soupire provenant de mon bas ventre s’échappe de mon corps alors que je suis en elle. Nos visages sont l’un contre l’autre alors que Sara mène la dance. De temps à autre elle reprend mes lèvres entre les siennes pour me donner un baiser brûlant de passion. Nos langues se touchent puis se fuient. Nos lèvres se mordillent et à mesure que nos mouvements s’intensifient, Sara redresse son corps. Assise sur moi, je vois ses seins se balancer légèrement. Mes deux mains viennent agripper fortement taille. L’une d’entre elle finit par descendre encore plus bas. Alors que je m’amuse avec cette partie de son anatomie, alors que le plaisir est sur le point de me submerger, je vois Sara laisser retomber sa tête en arrière et de son corps bouillonnant s’extirpe un puissant gémissement. En pleine orgasme, je sens ses muscles se contracter autour de moi. Ses deux mains agrippent le drap qu’elle se met à serrer fortement. A plusieurs reprises elle cite mon nom. Je continue, je garde le même rythme afin de rendre ce moment le plus long possible et j’ai l’impression que la vague de plaisir qui la submerge ne s’arrêtera jamais. Quand enfin elle ramène son visage face au mien, je comprends qu’elle est à nouveau avec moi. Son corps en sueur et toujours frémissant vient se coller contre mon torse. Elle à ce sourire… un sourire reconnaissant et enjoué, mais aussi légèrement gêné de ne pas m’avoir attendu.

Décidé à reprendre l’avantage et profitant de la frénésie qui l’habite, je la fait basculer et elle se retrouve sur le dos. Son sourire béat ne disparaît pas mais il lui donne un air si sexy que mon désir se fait grandissant. Je sens une vague de chaleur provenir de mon bas ventre et me consumer de part en part, alors que Sara ressert la pression de ses cuisses contre mes hanches, et qu’elle agrippe fermement mon dos jusqu’à enfoncer ses ongles dans ma chaire. Nos deux corps exultent, ensemble cette fois.

Encore tremblant, nous restons silencieux un instant tout en reprenant notre respiration. Le souffle chaud de Sara résonne fortement à mes oreilles. Elle le retient un moment avant de laisser échapper un autre de ses gémissements qui me fait frissonner. Nos visages sont couverts par nos sourires de gamins. On retrouve cette même joie dans nos yeux. Je sens son cœur battre à vive allure contre mon torse, ou peut être est-ce le mien ? Elle approche ma tête de la sienne en venant plaquer sa main contre ma nuque et nous échangeons un baiser bien plus tendre que les précédents.


S (s’écartant de son visage) : Mon dieu Michael… si c’est ça de se disputer avec toi, fait moi penser de le faire plus souvent.
M : C’était quoi ça?
S : Quoi « quoi ça » ?
M : Et bien ce… double orgasme ?
S : Ah « ça »… (gênée) ça faisait bien longtemps que je n’en avais pas eu. Je ne suis même pas sure de l’avoir déjà ressenti avec quelqu’un.
M : J’ai presque cru à un moment que je te faisais mal…
S : Oh Michael je peux t’assurer que tu ne me faisais que du bien.

Nos yeux se noient littéralement l’un dans l’autre mais le petit cocon que nous venons de nous créer est soudain brisé par un bruit provenant de l’extérieur. Nous restons silencieux déçus de devoir nous séparer.

M (regardant toujours Sara profondément dans les yeux, mais criant vers la porte) : Quoi ?
L : Heu… Il faut qu’on parle.
M : Linc tu peux revenir plus tard, on… heu (faisant une grimace vers Sara honteux de son mensonge) on discute.
L : Ouais. Bin rejoignez-nous quand vous aurez fini de (ironiquement) « discuter ». C’est super urgent.
M (écoutant Lincoln repartir puis regardant vers Sara) : Quoi ?
S (riant) : Discuter ? Vraiment et c’est toi l’intello de la famille ? Tu ne pouvais pas trouver mieux ?

****

Quelques minutes et une bonne douche plus tard, nous nous retrouvons face à la porte de la chambre de Lincoln et LJ. Avant même que je n’ai le temps de tendre mon bras pour pousser la poigner, j’échange un dernier baiser avec Sara, quand Lincoln nous surprend sur le palier en ouvrant la porte.

L (secouant la tête) : Je me disais bien que j’avais entendu quelque chose… Content de voir que vous êtes réconcilié. (les laissant entrer et se tournant vers Sara) Ecoute Sara, je suis désolé pour ce que j’ai dit tout à l’heure, je me suis peut être emporté et même si ce n’est franchement pas un type que je regretterai, je n’aurai pas du aller plus loin en voyant que ça t’affectais.
S (hochant la tête timidement) : Oui, moi aussi. Je ne sais pas ce qui m’a pris, la fatigue sans doute. On est à bout ces derniers jours… je… je suis désolée.

Je suis touché d’être témoin de leurs retrouvailles, de voir Lincoln la prendre amicalement dans ses bras, mais je suis malgré moi dans l’obligation de mettre fin à ce moment, trop curieux de connaître la raison de l’urgence qui nous a fait quitter la chambre.

M (s’éclaircissant la gorge) : Heu Linc… de quoi tu voulais nous parler.
L : On a un message sur le répondeur du portable.
M : Quoi ? Mais je t’avais bien dit de ne pas rallumer le téléphone où alors ils pourront nous tracer.
L : Du calme Mike… On est allé écouter la boite vocale avec LJ sur une cabine téléphonique.
M : Et que dit le message ?
L : C’est Susan, heu Gretchen enfin j’en sais rien… Elle veut te voir.
M (fronçant les sourcils) : Elle sait où on est ?
L : Elle sait qu’on est pas loin.
S : Michael, je ne crois pas que se soit une bonne idée…
L : Elle te donne rendez-vous dans un vieil entrepôt abandonné, je me suis renseigné, c’est à 5 minutes d’ici en voiture.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 15th 2008, 20:45

suite !!



Je reste perplexe, je m’éloigne légèrement pour me mettre en retrait. J’avance jusqu’à la fenêtre de la chambre regardant vers l’extérieur, essayant de trouver le moindre détail étrange qui signifierait qu’on est suivit mais rien. C’est le calme plat. Mon regard se perd alors dans le vide espérant trouver une solution rapidement quand la voix de Lincoln et la main de Sara posée contre mon bras me ramène dans cette pièce.

L : Le rendez-vous est dans 20 minutes.
S (effrayée) : 20 minutes mais…
M : Je veux que tout ça se termine, j’irai là bas.
L : Je ne te laisse pas y aller tout seul, je viens avec toi.
LJ : On y va tous ensemble alors.
L : Non il est hors de question que tu viennes, c’est beaucoup trop dangereux.
LJ : Quoi ? Il est hors de question que je reste ici tout seul.
M : Sara restera avec toi.
S : Quoi ? Michael c’est un piège… j’ai un très mauvais pressentiment, je ne veux pas que… (autoritaire) c’est hors de question.
M (à Lincoln et LJ) : Vous pouvez nous laisser seul un instant ?

Ils s’éloignent tous les deux, une fois derrière la porte j’entends LJ protester contre la décision de son père. Je me retourne vers Sara, elle est dos à moi, je peux sentir qu’elle est déçue et contrariée et qu’il ne sera pas facile de la convaincre. Je pose ma main contre son épaule l’obligeant à se retourner. Ses yeux sont rougis, je vois qu’elle est à bout, qu’elle se retient de pleurer.

S (étouffant un sanglot) : Michael, je ne veux pas que tu y ailles… Je ne le sens pas, ça me parait trop… facile.
M (lui caressant les cheveux) : Je sais, mais Linc sera avec moi et puis j’ai vraiment envie que tout ça s’arrête. Le seul moyen est de les affronter et d’être plus fort qu’eux.
S (rebondissant sur sa phrase) : Alors laisse moi venir avec toi.
M : Non. Si tu es là, je serais trop préoccupé parce que j’aurai peur qu’il t’arrive quelque chose, je ne serai pas concentré et je risquerai de me faire tuer… Et puis il faut que quelqu’un reste avec LJ.
S (soupirant puis se résignant): Je te promets Scofield que je m’occuperai moi-même de te régler ton compte s’il t’arrive la moindre chose.

Elle se réfugie furieusement dans mes bras, me serrant le plus fort possible contre elle comme pour m’empêche de partir. D’un geste rassurant je pose ma main contre son dos pour tenter de la calmer.

M (lui murmurant à l’oreille) : Je t’aime.
S (s’écartant de son étreinte et le frappant lourdement à l’épaule) : Ne fait pas comme si tu me disais adieu.
M (frottant son épaule) : Aïe.
S (pointant du doigt son épaule): Ca, ce n’est rien en comparaison de ce qu’il risque de t’arriver si tu ne reviens pas en un seul morceau.
M : Je te promets que je vais revenir.

Nous posons nos fronts l’un contre l’autre profitant d’être ensemble encore quelques minutes avant que Lincoln ne vienne me chercher pour nous rendre au rendez vous. Le soleil couchant se reflète sur les visages apeurés de Sara et LJ qui restent à l’arrière alors que la voiture s’éloigne de plus en plus d’eux.

****

Nous arrivons finalement sur les lieux. Un vieil entrepôt désaffecté en dehors de ville. Il est énorme et très sombre. Le moindre bruit y fait écho. Nous restons plusieurs minutes tous les deux en silence en nous demandant si elle va vraiment venir, si c’était vraiment une bonne idée, quand nous entendons enfin des talons de femme venir jusqu’à nous. Au début nous ne distinguons rien, puis au fur et à mesure qu’elle s’approche de nous, on aperçoit une silhouette très fine. Finalement elle s’arrête à quelques mètres de nous mais de manière assez proche pour qu’on puisse voir son visage.


L : Vous êtes en retard.
G (ignorant Lincoln) : Michael vous êtes venu…
M (sarcastique) : Un premier rendez-vous ça ne se refuse pas.
G : (souriant ironiquement vers Michael puis avec un regard dédaigneux vers Lincoln) avec votre frère mais vous êtes venu… Bonjour Lincoln.
L : Venons-en aux faits Susan.
G (amusée) : Oh mais j’en oublie mes bonnes manières, comment va votre fils Lincoln ?
L : Ne vous avisez plus de toucher à mon fils ou sinon…
G (autoritaire) : Ou sinon quoi Lincoln ? Vous allez me tuer ? (secouant la tête).
L (faisant un pas en avant, avant d’être retenu par le bras de Michael) :…
G : Je vous reconnais bien là… (avec un regard provoquant et séducteur) toujours impulsif, le sang qui bouillonne dans les veines… (reportant son attention vers Michael) on a parfois du mal à croire que vous deux soyer frères. Michael est beaucoup plus calme, réservé… vous réfléchissez toujours avant d’agir, analysant toues les possibilités qui s’offrent à vous.
M : Vous ne me connaissez pas.
G : Au détrompez vous Michael, la compagnie vous suis depuis bien longtemps. Nous connaissons tous vos faits et gestes. Nous avons étudié votre parcours, nous avons analysé la manière dont vous vous êtes évadés de Sona et je dois avouer que… vous avez fait un travail remarquable… bien mieux que ce que j’avais imaginé. Vous avez vraiment le profil que nous recherchons… Vous n’auriez plus à vous inquiétez de nous en nous rejoignant.
M : Je ne travaillerai jamais pour vous, je n’ai rien à voir avec vous.
G : Oh mais ce n’est pas la peine de prendre des airs supérieurs avec moi Michael, nous savons très bien de quoi vous êtes capable. Vous avez tué un homme à Sona sans que personne ne vous y ait forcé.
M : …
L (voyant qu’elle a blessé Michael, il entre dans son petit jeu pour la blesser à son tour) : C’est tout ? Toute cette histoire juste pour ça ? Comment avez-vous pu croire une seconde qu’il travaillerait pour vous ? Ma pauvre Susan je ne peux pas croire que vous soyez aussi stupide ? Allons dites moi ce que vous nous voulez vraiment ça ne peux pas être ça.
G (hautaine) : Oh Lincoln, Lincoln… vous toujours vous. Pourquoi il faut toujours que vous pensiez qu’il s’agisse de vous ? Ca n’a rien à voir avec vous et comme d’habitude vous tombez à chaque fois dans le panneau.

Un frisson me parcourt le corps alors qu’elle prononce sa dernière phrase le sourire aux lèvres, regardant Lincoln mais tournant ses yeux vers moi aussi. Un mauvais pressentiment s’empare de mon esprit, une boule se forme dans mon estomac… Que veux-t-elle dire ?

G (souriant) : Oh mais j’oubliais… comment va ce cher docteur ?
M (fronçant les sourcils puis comprenant, il murmure) : Sara…

Tout à coup mon cœur se met à battre plus rapidement. Je la vois rire alors que mon inquiétude grandie. Elle est seule là bas, elle est seule avec LJ… Je me retourne et m’empresse d’aller en direction de la voiture. Mon horreur ne fait que s’intensifier lorsque je m’aperçois qu’ils ont crevé nos pneus. Lincoln ne comprend rien à la panique qui s’empare de moi, et sans que je réponde à la moindre de ses questions, il me voit partir à toute allure en direction du motel.

Je cours, je cours toujours sans m’arrêter une seule fois, suivi de prêt par mon frère. Je cours comme si ma vie en dépendait, je cours comme si la vie de Sara était en jeu. Je cours toujours plus vite, comme jamais auparavant et pourtant j’ai l’impression d’être au ralenti. J’ai le sentiment d’avancer et que ce foutu motel s’éloigne de plus en plus de moi. J’avance toujours, espérant le trouver à chaque coin de rue mais à chaque fois il n’est pas là.

Quand enfin nous l’apercevons à une centaine je mètre de nous, mon rythme cardiaque s’accélère. Sous l’angoisse grandissante qui s’est emparée de mon corps, des larmes se forment dans mes yeux. Je vais aussi vite que je peux mais c’est encore trop lent. Avant d’atteindre les derniers mètres qui me séparent de la chambre où je l’ai laissé, j’entends chacun de mes pas claquer fortement sur le sol, au ralenti. Je sens les battements de mon cœur tambouriner contre ma poitrine au moment même où j’ouvre la porte. Dans un mouvement qui me semble prendre une éternité, je scrute la pièce en détail mais je ne vois pas le moindre signe de Sara. Finalement Lincoln arrive à mes côtés et me devance apercevant LJ étalé, inconscient sur le sol. Il le soulève pour l’aider à se réveiller, je me laisse tomber à ses côtés attendant les premiers mots sortir de sa bouche.


LJ (reprenant connaissance) : Sara… ils l’ont enlevée.





TADAM !!!! [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 785332 [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 785332 [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 785332
le big cliff de fou !!!!!
bref voilà, j'espère que la scène misa vous a plus parce que yen aura plus avant trèèèèès longtemps !!!! muhahahaha *mode sadique* [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 710700 [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 710700
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 15th 2008, 21:01

[Prison Break] Strong and Alive - Page 8 13850

J'arrive pas à croire que c'était un piège. J'arrive pas.

J'suis un peu dans le pâté là, alors mon com ne va sûrement rien vouloir dire mais ...Je voulais juste te faire savoir que j'adore la façon dont tu joues avec les styles : une fois so hot, avec le premier des deux derniers chapitres, et une fois dramatique, avec l'enlèvement de Sara ...

Dis, elle va pas se faire torturer hein ? Diis ? [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 999775
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 16th 2008, 14:47

Nickki a écrit:
[Prison Break] Strong and Alive - Page 8 13850

J'arrive pas à croire que c'était un piège. J'arrive pas.

J'suis un peu dans le pâté là, alors mon com ne va sûrement rien vouloir dire mais ...Je voulais juste te faire savoir que j'adore la façon dont tu joues avec les styles : une fois so hot, avec le premier des deux derniers chapitres, et une fois dramatique, avec l'enlèvement de Sara ...

Dis, elle va pas se faire torturer hein ? Diis ? [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 999775

ahaha attends je dis rien !! mais bon t'attends pas non plus à ce qu'ils lui chantent une berceuse pour la réconforter !! lol!
merci.
je posterai la suite après manger après avoir lu la suite de lisbeth !! parce que là j'ai trop faim !! [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 202888
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 16th 2008, 20:51

aller les filles une loooooongues suites !!! (une précision les flash back sont chronologiques [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 725962 )




Chapitre 16 : Never give up

(Pensées de Michael dans la partie présente pas dans les flash back)


L : Michael ?
M : …
L (secouant son frère) : Michael ?
M : (le regard absent) : …
L : Michael réveille toi bon sang !

Flash back :
https://www.youtube.com/watch?v=9L9_8vwx2w8

… : Mickey ?
M : …
… : Mickey ?
M : Hummm…
… : Mickey réveille toi, il est l’heure d’ouvrir tes cadeaux.
M : Maman ?
C : Oui mon cœur ?
M : On est déjà le matin ?
C : Oui on est le matin et le père Noël t’a apporté tes cadeaux.

Michael a à peine 5 ans et il me regarde de ses petits yeux encore tout endormis. Je ne peux m’empêcher de sourire en voyant ce petit bout s’étirer difficilement devant moi. La plupart des enfants de son âge seraient déjà levés depuis deux bonnes heures, dévalant les escaliers à toute allure pour aller se pencher sous le sapin de Noël et découvrir leurs cadeaux. Bien sure, il aime le matin de Noël autant que les autres, mais ce qu’il adore plus que tout, ce sont ces moments rien qu’à nous et qu’on ne partagerait pour rien au monde. Ces matins où je le regarde attendri et où le seul moyen de le réveiller complètement est de lui faire des millions de chatouilles. Ces matins où son rire enjoué flotte dans les airs et résonne divinement jusqu’à mes oreilles.

L (au bord de la porte) : Aller Mike lève toi sinon c’est moi qui vais les ouvrir tes cadeaux.

Ses yeux sont grands ouverts à présents et il me regarde d’un air horrifié par ce que son frère vient de lui dire. Il saute du lit pour courir dans les bras de Lincoln qui le prend sur ses épaules pour l’amené jusqu’au sapin. Ils descendent tous les deux amusés en chantant gaiment quelques airs de Noël. Je souris continuellement alors qu’ils déballent leurs cadeaux. Je me dirige ensuite vers la cuisine afin de leur préparer le petit déjeuner de Noël qu’ils apprécient tant. Quand je les appelle pour venir à table, ils courent avec le même engouement qu’avant et dévorent leurs pancakes à la myrtille en quelques bouchées.

Flash back 2 :

Les garçons sont très joyeux avec les premiers beaux jours du printemps qui arrivent. Ils savent qu’on a pris l’habitude d’aller se balader dans le parc près du lac. On part en général en fin de matinée, emmitouflés dans de gros manteaux car l’air est encor très frais à cette époque à Chicago. Lincoln porte le panier de pique nique que j’ai garnit de quelques sandwich et de tartelettes aux pommes. De temps en temps, il donne le panier à Michael qui le porte difficilement du bout des bras, mais qui veut montrer que du haut de ses 7 ans, il est aussi fort que son grand frère.

Nous nous installons toujours sous le même vieil arbre. Je dépose la couverture sur l’herbe tandis que Lincoln et Michael m’aident à installer le contenu du panier. Après manger, une légère bourrasque de vent vient souffler entre les feuilles de l’arbre sous lequel nous logeons. Je vois Michael lever les yeux émerveillés vers le ciel alors que de petits pétales de fleurs blancs tombent du vieux chêne en train d’éclore.

Lincoln appelle alors son petit frère qi détourne aussitôt les yeux vers lui. Quelques garçons s’amusent à jouer au bord du lac avec des bateaux.


L : Maman, on peut y aller ?
C : Oui mais fait attention à ton petit frère, n’allez pas trop au bord de l’eau. Je ne voudrais pas que l’un de vous tombe dedans, elle doit être glaciale.

Quelques minutes plus tard, je les vois revenir jusqu’à moi. Michael à l’air si triste qu’il me fait de la peine.

C : Que s’est il passé ?
L : Ils n’ont pas voulu qu’on joue avec eux.
M : C’est des méchants.

Je prends Micheal tout contre moi et je dépose quelques baisers sur son front pour le réconforter. Lincoln ne peut s’empêcher de regarder ces garçons avec envie. Ils me font tellement de peine, je n’aime pas les voir ainsi et pourtant je sais très bien que je ne pourrai pas toujours les protéger du monde qui nous entoure. On me reproche souvent de les couver bien plus qu’il ne faut, surtout Michael. J’ai toujours agit ainsi avec lui. Je ne voulais pas qu’il se sente rejeté parce qu’il n’a pas connu son père. Je tends l’une de mes mains vers Lincoln pour caressait sa joue et attirer son attention.

C : Et si on se fabriquait des jouets nous-mêmes qui seront cent fois mieux que les leurs ?

Soudainement, leurs sourires réapparaissent, leurs visages se font plus joyeux. Je cherche alors dans mon sac de quoi leur fabriquer ça et j’en sors quelques feuilles de papier. Je leur en donne chacun un morceau et j’en garde une pour moi aussi. Je commence mon pliage alors que Lincoln et Michael suivent attentivement mes explications.

L (montrant son œuvre) : Regarde maman, il est super beau mon origami.
M (s’énervant) : Moi j’y arrive pas…
C (prenant ses mains entre les siennes) : Regarde mon cœur tu dois faire comme ça… Voilà, tu y es arrivé comme un grand… Aller, si on allait voir comment nos origamis flottent sur l’eau ?
L & M : Ouiiii !

Flash back 3 :

Je suis étendue sur un brancard qui avance à vive allure à travers ce long couloir blanc. Tout tourne autour de moi. Ma tête me fait un mal de chien. J’ai la bouche pâteuse et des sensations de fourmillements dans les mains. Mon cœur s’accélère. Ma respiration est forte et je peux sentir mon pout battre jusqu’à mes oreilles. Je transpire. Des sueurs froides me font frissonner. J’entends la voix de Lincoln et de celle de ce docteur qui résonnent au loin.

D : Qu’est ce qu’il lui est arrivée ?
L (inquiet) : Elle s’est évanouie.
D : Vous êtes son fils ?
L : Oui.
D : Votre mère est elle malade ?
L : Non. Non elle va très bien.

J’ai tellement envie de dormir, mais je lutte pour garder les yeux ouverts. J’utilise les dernières forces qui sont en moi pour maintenir le contact visuel que j’ai avec Michael qui me regarde fixement. Il a l’air inquiet, perdu. Il ne comprend pas ce qui m’arrive. Difficilement, je tends ma main vers la sienne, elle est si douce…

Toute à coup tout est calme autour de moi. Je vois ces gens s’agiter, Lincoln parler à ces médecins et pourtant je n’entends pas le moindre bruit. Leurs mouvements se font au ralenti. Je me tourne à nouveau vers Michael alors qu’une infirmière l’emmène loin de moi pour pouvoir me soigner. Il me regarde pétrifier, sans savoir quoi faire. J’aimerais lui sourire pour lui dire que tout va bien, mais je ne peux pas, je n’y arrive pas. C’est trop dur, je n’en ai plus la force. Mes paupières sont tellement lourdes. Je pousse un dernier soupire et tout devient noir…


Flash back 4 :

Quand je me suis retrouvée seule avec Lincoln un peu avant la naissance de Michael, je me suis réfugiée dans la musique et dans mon amour pour mes fils. Les seules choses qu’il me restait. Les seules choses bien qui me soient arrivées. Je les ai bercés sous les airs de Bach, Mozart ou Chopin. Nous avons chantés ensemble sur les mélodies de Bob Dylan et peu à eu, ces deux garçons ont réussi à me rendre ma joie de vivre. Certes une partie de moi sera toujours meurtri d’avoir tant souffert, d’avoir était abandonnée. Mais j’avais décidé de ne jamais rien leur montrer. Je voulais qu’ils soient heureux et qu’ils n’aient jamais à endurer des souffrances telles que les miennes.

Quand j’ai appris que j’étais atteinte d’une tumeur maline, le monde s’est écroulé autour de moi. Mais encore une fois, j’ai ravalé cette souffrance pour ne rien leur montrer, pour qu’ils continuent de rire. Oui je voulais entendre leur rire jusqu’au dernier souffle que je prononcerais.

Les jours, les semaines, les mois ont passés et les seuls moments où je trouvais un peu de répit étaient sans doute ces quelques minutes où je laissais voguer mes doigts sur le piano. Mais aujourd’hui, je sens que ma fin approche. Je sens que je vais bientôt mourir. Je n’ai plus la force de jouer. Mes mains ne sont plus capables de se mouvoir sur ces touches blanches et noires. Je ne peux plus jouer de musique, je suis trop fatiguée.

J’ai peur. Mais je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur pour mes fils. Peur de ce qu’il leur arrivera quand je ne serais plus là. Lincoln a grandit, il sait ce qui se passe. Je ne peux plus lui cacher la vérité, c’est lui à présent qui veille sur moi, c’est lui qui s’occupe de moi. J’ai confiance en lui, je sais qu’il en fera autant pour son frère. Tout comme moi, il a toujours cherché à le protéger.
Je suis assise dans ce fauteuil devenu trop grand pour mon corps amoindri. Michael s’est endormi sur moi alors que je lui racontais une histoire. Lincoln s’approche et le prend dans ses bras pour le porter jusqu’à son lit. Lorsqu’il redescend, il prend un de mes vieux vinyles et comme un vieux rituel, il le place sur la platine du tourne-disque. On entend un léger grésillement puis la musique démarre. Mon esprit s’apaise au fur et à mesure que les notes s’écoulent. Lincoln vient poser une couverture sur moi. Il me regarde, m’embrasse et me sourit une dernière fois avant de se retourner comme s’il avait peur de me voir pour la dernière fois. Alors que je le vois s’éloigner pour aller se coucher à son tour, une larme coule le long de ma joue.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 16th 2008, 20:52

Flash back 5 :

J’ai de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts, de plus en plus de mal à parler. Ma respiration est lourde. Ma vie est rythmée par le bip incessant et régulier qui s’échappe d’une des machines. Mon corps est relié à tout un tas de fils. Immobile sur ce lit d’hôpital, je vie les dernières heures de mon existence.

Les dernières lueurs du jour paraissent à travers les stores à demi-fermés. J’entends à peine les bruits de l’extérieur me provenir jusqu’aux oreilles. J’aperçois enfin mes deux garçons arriver. Je leur souris du mieux que je peux pour les réconforter. Michael s’assoit à côté de moi alors que Lincoln nous laisse seuls quelques minutes pour que je puisse lui dire adieu. Nous avons décidé qu’il était trop jeune pour être là le moment venu.


M : Maman pourquoi tu pleures ?
C (souriant) : Se sont des larmes de joie mon cœur. Des larmes de joie quand je pense à l’homme beau, brillant et généreux que tu vas devenir. (toussant) Pro… promets moi une chose Michael. Quand tu seras plus grand et que tu rencontreras une femme dont tu seras éperdument amoureux, une femme qui te comprendras, que tu feras rire et qui te fera rire, promets moi de veiller chaque jour sur elle, d’être à ses côtés et quoi qu’il arrive de ne jamais l’abandonner. Promets-moi de toujours garder la foi Michael.
M (les larmes aux yeux) : Je te le promets maman…
C : Bien, maintenant vient dans mes bras.

Fin des flash back

https://www.youtube.com/watch?v=mr4VEbt4zSw

Des flots de larmes dévalent le long de mes joues sans que je ne puisse les retenir. Sara a disparu, elle a été enlevée. Je n’ai pas su la protéger et voilà que je l’abandonne. Mon corps ne réagit plus, je suis perdu entre mon cœur déchiré et ces souvenirs qui me reviennent en mémoire.

Petit à petit ma vue se fixe, j’entends les bruits qui m’entoure à nouveau, je sors de l’état de léthargie dans lequel je m’étais plongé, dans lequel j’avais perdu conscience. Je vois Lincoln, mais je ne comprends pas ce qu’il me dit. Je ne saisis pas le sens des mots qu’il emploi.

Je tourne la tête assommé par le tourbillon dans lequel je suis plongé quand soudain mon regard se pose sur un morceau de papier qui attire mon attention sous le lit. La rose en origami que j’avais offerte à Sara est là, certainement tombée de sa poche. Mes poings se crispent. Je respire profondément avant de rassembler les dernières forces en moi pour me lever et récupérer cette rose. « Comme tu m’as dit hier soir que tu avais perdu l’autre pendant ta fuite, je t’en ai fais une nouvelle ». Je la sers fortement dans ma main.


M : Je l’ai abandonné Linc… Je l’ai laissé tomber.
L : Non Mike ne dit pas ça. C’est faux et tu le sais très bien, on va la retrouver.
M : Elle mérite tellement mieux que moi Linc.
L : Mike arrête.

Je baisse les yeux encore une fois sur cette rose qui représente tellement à mes yeux. Mon corps tombe lourdement sur le lit et je ne fais que penser à elle. J’ai l’impression d’entendre sa voix, j’ai l’impression qu’elle est avec moi et pourtant elle me manque tellement parce que je sais qu’elle n’est pas là. J’ai besoin de sentir sa peau contre la mienne, de sentir ses cheveux tomber sur mon visage, j’ai besoin d’elle…

« Promets-moi de rester forte, fais le pour moi Sara »…
« Je suis content que tu sois venue » …
« J’avais juste envie d’être dans tes bras »…
« Non Michael, je ne te lâcherai pas »…
« J’aurai aimé qu’on se soit rencontré dans un de ces magasins »…
« Monsieur et Madame Crane »…
« On y travaillera… ensemble »…
« Je suis prêt »…
« Je t’aime Michael ».

Sa voix résonne dans ma tête et tout prend son sens. Je peux encore la sauver, tout n’est pas fini. J’ai promit à ma mère que je n’abandonnerai pas la femme que j’aime, et je tiendrai cette promesse. Je n’abandonnerai pas Sara.

M (murmurant) : Ca ne peut pas être la fin.

Guidé par l’amour et la détermination, je sors de la chambre en courant. Je m’arrête un instant sans savoir vraiment où aller. Puis je me dirige le plus rapidement possible vers la réception du motel, j’ai déjà perdu trop de temps, beaucoup trop de temps. J’arrive face au comptoir, il n’y a personne. Furtivement, je me saisis des clefs de voiture qui étaient posées là sans surveillance et je me dirige vers le parking. Alors que je suis sure le point de démarrer, Linc arrive à la fenêtre.

M : Je vais la chercher.
L : Mais tu ne sais pas où aller…
M : Je la trouverai Linc… toi occupe toi d’LJ. Je vous retrouve ici… (déterminé) avec Sara.

Je quitte le parking de l’hôtel sous les yeux inquiet de mon frère. Il fait déjà nuit. Ca va être plus difficile de la retrouver dans une ville peu éclairée et que je ne connais pas.

Je tourne encore et encore dans les rues de cette ville qui pourtant n’est pas si grande que ça, mais je ne la trouve pas. Je ne sais pas dans quel genre d’endroit ils peuvent la retenir, mais elle est forcément ici, elle est forcément quelque part. Je dois continuer de chercher, il faut continuer…

Plus le temps passe et plus je perds espoir. Je m’arrête un instant sur le bord de la route. J’ai besoin de faire une pause, je n’y vois plus rien, mes yeux sont noyés dans mes larmes. J’ai peur tellement peur. La colère commence à m’envahir à son tour, et poussé par un énorme sentiment de frustration et de haine envers tous ceux à cause de qui tout à commencé, je me mets à frappé fort, toujours plus fort contre le volant devant moi. Je n’en peux plus je ne sais plus quoi faire et finalement j’éclate en sanglot mon crâne venant heurter le volant. Et alors que je crois que tout es fini, mon téléphone se met à sonner. Je m’empare de l’appareil posé sur le siège voisin pour regarder, bouleversé, le nom qui s’inscrit sur l’écran.


M : Sara…




voilà... bon il faut savoir que je suis une fan de chistina scofield alors qu'on l'a jamais vu et que pour ma part je reverais d'une scène où on la voit avec ses fils enfants dans un flash back.
bref c'était comment ??
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 16th 2008, 23:46

Bon je viens de me lire trois suites en suivant et je trouve tes rebondissements supers. Ils arrivent a point , juste apres un episode tendresse sans vraiment d'action, j'aime parce que tu sais faire l'equilibre entre tout ces ingredients et qu'en plus c'est toujours aussi bien ecrit.

Alors, que demander de plus ?
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 19th 2008, 00:17

voilà la suite...
lisbeth, je n'ai pas encore eu le temps de lire tes suites mais je vais le faire promis !!




Quelques minutes plus tôt dans une vieille usine abandonnée (pensées de Sara)

Ma tête, trop lourde, est penchée contre ma poitrine. Mon corps se balance lentement de gauche à droite. Je tente de me redresser mais je n’ai plus aucune force. Je sens des liens entourant mes mains contre mon dos qui m’empêchent de tomber complètement. Je peine à ouvrir les yeux sous l’intense lumière pointée directement face à mon visage. Tout ce qui tourne autour de moi est très flou. J’entends deux voix résonner comme un large écho sans pour autant comprendre ce qu’elles se disent. Je n’arrive pas à garder le contrôle de mon esprit et mes pensées dérivent ailleurs, m’entrainant vers de lointains souvenirs…

Flash back :

Beaucoup de personnes pensent qu’à treize, une fille comme moi ne peut pas comprendre les choses qui l’entourent. Qu’elle est beaucoup trop focalisée sur les plaisirs superficiels de la vie pour se rendre compte du danger qui rode. C’est faux. J’ai très vite compris que les choses n’allaient pas bien entre mes parents. Mon père rentrait tard le soir. Nous nous retrouvions parfois à l’attendre assises à table pendant des heures, le dîner dans nos assiettes refroidissant. Je partais me coucher attristée que mon père passe plus de temps avec ses conseillés qu’avec sa propre famille. Je montais le cœur lourd sachant que ma mère allait encore se servir un autre verre.

J’ai vu les choses se dégrader allant de pire en pire pendant deux ans. Quand enfin il était de retour, des cris résonnaient dans toute la maison. Je me réfugiais sous mon oreiller. Je ne pouvais plus supporter d’entendre tous ces bruits plus forts à chaque fois. Une nuit, alors que ma chambre était illuminée par la simple lumière de mon réveil, un vacarme assourdissant se fit entendre bientôt suivi par le silence le plus complet. Terrorisée, je m’asseyais sur mon lit, recroquevillée sur moi-même, le cœur battant à tout rompre. La gorge serrée, je me retenais de pleurer. Je rassemblais alors tout mon courage et j’entrepris de descendre à l’étage inférieur. Ma mère était là. Seule. La main en sang. Elle était assise sur le sol, recouvert de millier de morceaux de porcelaine provenant d’un vase qui avait du faire les frais de leur dispute.


S : Maman ?

Elle leva la tête, surprise de me voir ici à une heure si tardive. Ses yeux étaient encore rougis. Elle essuya rapidement les larmes qui couvraient ses joues. Je pouvais lire en elle toute la peine qu’elle éprouvait à cet instant.

Ma : Sara… Qu’est ce que… qu’est ce que tu fais ici ma puce ?

Alors qu’elle commençait à ramasser les débris éparpillés sur le sol, je m’agenouillais à ses côtés prenant sa main dans la mienne et regardant de plus près sa blessure.

Ma : Ce n’est rien Sara… juste un accident. J’ai fait un mauvais mouvement et le vase est tombé par terre.

Elle se releva et s’éloigna de moi aussi vite qu’elle le pouvait comme si elle avait honte que je la vois dans cet état. Mais avant cela, j’avais pu sentir que son haleine empestait l’alcool.

S : Vous vous êtes encore disputés.
Ma (se retournant vers sa fille mais baissant les yeux) : Je suis désolée… je suis vraiment désolée Sara.

Je fis quelques pas pour me trouver à nouveau face à elle, tout en posant ma main contre son menton pour lui faire relever la tête et lire dans son regard.

S : Tu n’as pas à t’excuser. Il n’est jamais là. Il nous ment. Il nous fait des promesses qu’il est incapable de tenir. Je le déteste !
Ma : Non. Sara ne dit pas ça. Ton père t’aime et tu le sais très bien. C’est juste que…

Elle plaça sa main contre mon visage me caressant la joue en me regardant. Je vis un sourire apparaître sur ses lèvres avant qu’elle ne vienne déposer un baiser contre mon front.

Ma : Tu es tellement jolie Sara… Tu deviendras une très belle jeune femme et ton père et moi seront très fière de toi. (avec un sourire grandissant) Tu seras une très belle femme et une femme forte Sara, beaucoup plus forte que moi. Un brillant médecin. Intelligente et généreuse. Douce et courageuse. Et quand tu tomberas amoureuse d’un homme, sois sure qu’il t’aime complètement et désespérément pour ce que tu es et qu’il te fasse sourire, et alors l’amour te transportera et tu deviendras plus forte que jamais. Sois sûre de ne pas commettre les mêmes erreurs que moi.

Fin du flash back


G : Alors la belle au bois dormant, on se décide enfin à ouvrir les yeux ?

Je me redresse. Je suis à présent bien éveillée et je vois cette femme, Susan, Gretchen ou quel que soit son nom, le corps penché vers moi, les bras appuyés sur les accoudoirs de la chaise où je suis ligotée. Ma tête me fait souffrir. J’ai l’impression qu’elle pèse une tonne et qu’une enclume lui est tombée dessus. Je grimace en ressentant une vive douleur me parvenir au niveau des côtes alors que j’essai de me détacher.

G (voyant la grimace de Sara) : Désolée pour le coup à la tête… et celui dans le ventre (regardant par-dessus son épaule en direction de deux hommes), il semble que vous ne nous ayez pas facilité la tâche et que vous ayez été plutôt coriace…
S (vivement) : Vous croyez quoi ? Que j’allais les accueillir à bras ouvert ?
G (souriant sournoisement) : Humm… je sens une pointe d’ironie en vous ?
S : Non vous croyez ? (jetant un bref coup d’œil vers un des hommes au fond) Et comment va l’entrejambe de l’espèce de salaud qui a essayé de poser ses mains sur moi ?
G (lui souriant sans la quitter des yeux) : Du caractère… j’aime ça… Il survivra.

Mes yeux sont remplis de haine. Les siens abondent de confiance et de malice. Je la vois se rapprocher un peu plus de moi. Je peux sentir son souffle contre mon visage. Elle vient poser sa main sur ma joue et l’effleurer délicatement de ses longs doigts. Mon cœur s’accélère mais je ne dois pas lui montrer la peur qui réside en moi, alors contractant la mâchoire, je fais un mouvement brusque et tourne ma tête vers la gauche. Elle s’empresse alors de prendre mon menton dans sa main, beaucoup plus violement cette fois, m’obligeant à la regarder. Ses mouvements son secs, mais ses paroles sont dites sur une voix calme et posée. Tout cela à l’air d’un jeu pour elle. Elle m’effraie encore davantage. Je suis incapable de dire pourquoi je suis là, pourquoi c’était moi qu’elle voulait et non pas Michael.

G (souriant) : Je dois dire que je suis impressionnée Sara… (ironiquement) oh je peux vous appelez Sara ?
S : …
G : Après trois tentatives vous êtes finalement là. Vous avez été plus difficile à avoir que ce qu’on ne croyait… il faut croire que Michael n’a pas choisi une petite amie stupide.
S : Qu’est ce que vous voulez ?
G (vers les deux hommes au fond de la pièce) : Laissez-nous seuls.

Je vois les deux hommes qui m’ont capturés, sortir de cette grande pièce. Gretchen, elle ne me quitte pas des yeux. En entendant la porte claquer derrière elle, son ton devient plus solennel. Elle se rapproche encore de moi et vient me chuchoter quelques mots à l’oreille me faisant frissonner.

G : Michael… Je veux Michael.

En entendant prononcer son nom, ma gorge se sert et des larmes arrivent jusqu’à mes yeux, mais je me retiens de les laisser couler. Je ne veux pas qu’elle voit qu’elle ait une quelconque influence sur moi. Je ne peux pas lui laisser voir ça. Je prends une grande inspiration, et de nouveau je la regarde avec des yeux rempli de haine.

S (froidement) : Autant vous le dire tout de suite, on a déjà essayé de me faire parler et ça n’a pas marché. C’est peine perdue.

Elle sourie. J’ai même l’impression qu’elle se met à rire légèrement. Puis elle se retourne et marche en direction d’un coin sombre de la pièce. Je l’entends chuchoter quelque chose mais je n’arrive pas à saisir ce qu’elle dit. Elle revient alors vers moi suivit de près par Whistler. Je ne l’avais pas vu. Mon sang se glace. Pourquoi était-il caché ? Je me souviens de la seule fois où je l’ai rencontré, pendant l’échange. Les mots qu’il a prononcés. Il a tué sa propre petite amie pour servir la compagnie. Et Michael qui a bien failli le tuer. Il me déshabille du regard. Je me sens mal à l’aise. Mes mains commencent à trembler dans mon dos. Ma respiration s’accélère. Mais en entendant la voix de Susan, je me concentre à nouveau sur elle, alors que Wistler reste là immobile à me regarder, muet.

G : On sait très bien tout ça. (levant les sourcils) Paul Kellerman ? On a appris de nos erreurs ma chère Sara. Voyez-vous, la compagnie s’est informée à votre sujet puisqu’il semble que vous ayez de l’influence sur le cœur du jeune Scofield. On a découvert des choses très intéressantes. On a retrouvé des dossiers qui avaient été « perdus ». Des dossiers que votre père avait cachés aux yeux du public. On y apprend notamment que la jeune Sara Tancredi, médecin à Northwestern Chicago, n’est pas blanche comme neige et qu’elle a un passé de droguée. La morphine hein ? Une drogue de pro. Une sensation de bien être absolu suivi d’un état de gratification, voir la faim. Pas de douleur. Pas de pulsions sexuelles.
S (haineuse) : Vous en parlez comme si vous y aviez déjà gouté.

A nouveau elle me sourit et ne me quitte pas des yeux. J’ai l’impression que peu importe ce que je dis, rien ne l’atteint. Elle est forte, très forte et j’ai l’impression que je m’affaiblie. Depuis qu’elle a prononcé le nom de Michael, mon angoisse n’a fait qu’augmenter. De même lorsque j’ai vu Wistler sortir de l’ombre. Et la voilà qui connaît ma plus grande faiblesse.

G : Comme je vous le disais Sara, nous apprenons de nos erreurs. On ne va pas encore perdre notre temps. Voilà pourquoi la compagnie a concocté une drogue rien que pour vous. Elle s’apparente à la morphine. Elle en a les mêmes effets, seulement elle agit plus… doucement. On vous l’injecte mais vous ne plongez pas tout de suite dans cette état de béatitude que vous avez l’air d’apprécier. Non, le liquide se propage moins rapidement dans vos veines. Il progresse pas à pas avant que vous ne sombriez dans un état d’inconscience totale pouvant atteindre la mort. Tout est dans le dosage si on ne veut pas voir votre jolie frimousse à la morgue demain matin.
S (tentant de cacher son angoisse) : Ca ne marchera pas. Je ne parlerai pas et vous ne saurez pas où trouver Michael. Je préfère encore mourir.
G (plus sèche) : Oh pitié Sara. Arrêtez avec votre sermon du « sacrifiez-moi à sa place ». L’amour vous rend vraiment stupide. Je vous propose de vivre, de revivre. Loin de lui, loin de tout ça. Vous devriez me remerciez, il a gâché votre vie et je vous la redonne sur un plateau. (riant) Et puis, on n’a pas besoin de vous pour ça. Michael viendra vers nous de lui-même. Il suffit qu’on le menace de vous injecter cette dose et vous verrez qu’il rampera comme un chien jusqu’à moi. Si l’amour rend stupide, il vous rend aussi pathétique.
S (sèchement) : Il a bien du vous faire souffrir celui qui vous a quitté !

Elle tourne la tête brusquement vers moi et pendant une seconde j’ai cru l’atteindre en plein cœur. Mais je n’en suis plus si sure, elle est si vite redevenu elle-même, cette femme sure d’elle, fière et sournoise. Elle est énigmatique. Je suis incapable de lire en elle alors qu’avec mon métier de médecin, j’ai appris à voir à travers les gens. Mais là, rien. Juste un grand mur qui se dresse face à moi. Un grand mur que j’ai cru avoir transpercé mais qu’il est plus difficile d’atteindre qu’il n’y parait.

G (s’approchant à quelques centimètres du visage de Sara à nouveau et fouillant dans la poche de celle-ci) : J’ai un coup de fil à passer.

Elle quitte la pièce me lançant un dernier sourire narquois et jetant un bref coup d’œil vers Whistler tout en emportant mon téléphone avec elle. Mon cœur se met à battre plus vite. Je ne sais pas si c’est dû au fait que je comprenne ce qu’elle s’apprête à faire ou si c’est parce que je vois Whistler venir vers moi avec un plateau contenant trois doses de cette drogue et une seringue.

J’entends la porte qui claque derrière Gretchen. Ma gorge se sert et ma respiration se fait plus intense. Whistler s’assoit sur la chaise face à moi sans prononcer le moindre mot. Il prend la seringue dans ses mains et retire le plastique qui l’entourait. Il se saisit ensuite d’un des flacons et insère tout son contenu dans la seringue. Il fait de même avec le deuxième. Mes yeux sont fixés sur cette seringue. Ma bouche est totalement sèche et mes mains se remettent à trembler. J’essai de me débattre quand je le vois appuyer doucement sur le piston et qu’un léger jet émane de l’aiguille pour en faire sortir les bulles d’air présentes…


Dans la salle où se trouve Gretchen :

La jeune femme se met à tapoter les touches du téléphone jusqu’à ce qu’elle trouve le numéro de Michael. Elle l’enclenche et vient poser le combiner contre son oreille. Une sonnerie raisonne. Une deuxième. Puis elle entend une voix suave et inquiète à l’autre bout du fil.

M : Sara ?
G : Voyons Michael, vous croyez vraiment que j’allais vous laissez parler à votre dulcinée ?
M : Où est elle ? Si vous lui faites le…
G : Doucement Michael. Je n’ai pas eu l’habitude de vous voir aussi énervé et impulsif. Votre frère déteint sur vous on dirait. Il faut vous reprendre.
M (autoritaire) : Dites moi où elle est.
G (froide) : L’usine désaffectée à la sortie nord de la ville. Venez seul cette fois. Vous avez 10 minutes.

Elle mit court à la conversation en raccrochant sans attendre de réponse de Michael. Elle se tourna en direction de la salle où se trouvaient Whistler et Sara, et pour une fois, aucun sourire ne se dessinait sur son visage. On ne pouvait y lire que de l’inquiétude et de l’appréhension…



voilà pour ce soir. bon je tiens à préciser que c'est une scène que j'appréhendais assez d'écrire et en même temps j'étais très impatiente parce que je suis une grande fan de sara et une grande fan de gretchen, et une grande fan de leur prochaine confrontation dans la saison 4. j'ai hâte de les voir régler leurs comptes ces deux là.
bref dites moi ce que vous en pensez...
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 19th 2008, 19:45

Qu'est-ce que j'en pense ? Ben j'attends la suite !!!

Un suspens pareil ce n'est pas tenable ma poule, de tout façon il y a des jours où je me dis que ces deux-là, ils recherchent vraiment les ennuis, parce que là ils se sont un peu jeté dans la gueule du loup. Ou alors c'est l'auteur qui ne peut pas s'empêcher de nous inventer des rebondissements ...
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 20th 2008, 12:10

lisbeth salander a écrit:
Qu'est-ce que j'en pense ? Ben j'attends la suite !!!

Un suspens pareil ce n'est pas tenable ma poule, de tout façon il y a des jours où je me dis que ces deux-là, ils recherchent vraiment les ennuis, parce que là ils se sont un peu jeté dans la gueule du loup. Ou alors c'est l'auteur qui ne peut pas s'empêcher de nous inventer des rebondissements ...

ouais je crois que c'est la faute de l'auteur, elle peut pas s'empêcher de ne pas leur donner une vie pas compliquée !! lol!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 20th 2008, 13:32

bon voilà la suite....
on avance petit à petit... hafida va avoir la fic en entier à rattraper d'un coup à ce rythme là lol.
bon c'est un tout petit peu violent, un tout petit peu je vous assure. bonne lecture.




Dans la salle où se trouve Gretchen :

La jeune femme se met à tapoter les touches du téléphone jusqu’à ce qu’elle trouve le numéro de Michael. Elle l’enclenche et vient poser le combiner contre son oreille. Une sonnerie raisonne. Une deuxième. Puis elle entend une voix suave et inquiète à l’autre bout du fil.

M : Sara ?
G : Voyons Michael, vous croyez vraiment que j’allais vous laissez parler à votre dulcinée ?
M : Où est elle ? Si vous lui faites le…
G : Doucement Michael. Je n’ai pas eu l’habitude de vous voir aussi énervé et impulsif. Votre frère déteint sur vous on dirait. Il faut vous reprendre.
M (autoritaire) : Dites moi où elle est.
G (froide) : L’usine désaffectée à la sortie nord de la ville. Venez seul cette fois. Vous avez 10 minutes.

Elle mit court à la conversation en raccrochant sans attendre de réponse de Michael. Elle se tourna en direction de la salle où se trouvaient Whistler et Sara, et pour une fois, aucun sourire ne se dessinait sur son visage. On ne pouvait y lire que de l’inquiétude et de l’appréhension…

(Une dizaine de minutes plus tard).

La jeune femme aux longs cheveux noirs entama sa troisième cigarette. Elle souffla délicatement la fumée qui s’extirpait de sa bouche d’une manière à la fois provocante et sensuelle. C’était pour elle devenue un véritable exutoire depuis ce jour, triste et funèbre, qui avait changé sa vie. Elle était devenue sa plus fidèle amie, la seule alliée sur laquelle elle pouvait compter dans les moments difficiles comme aujourd’hui. Sa drogue à elle. Et elle en avait eu besoin alors qu’une once d’angoisse commençait à attiser son esprit. Elle savait qu’elle avait fait un choix quelques minutes plus tôt, tout ce qu’elle espérait alors c’était qu’elle ne le regretterait pas. Mais elle se remémora à nouveau les paroles de sa captive et su alors que c’était le mieux à faire, et puis de toute façon, il était trop tard pour revenir en arrière.

Gretchen prit une dernière bouffée le long de la cigarette, ferma les yeux un instant, profitant de ces derniers moments de calme avant l’arrivée de Scofield. Elle inspira profondément tout en écrasant son mégot sur une vulgaire table en aluminium avant de sortir de la salle pour retourner dans la pièce principale.

En ouvrant la porte elle fut saisie par la vision de Whistler gisant au sol dans une marre de sang. Un instant elle cru le voir mort, mais elle le vit bouger, amenant sa main jusque sur sa plaie béante au cou. Alors qu’elle s’apprêtait à faire un pas dans sa direction, elle fut stoppée par un cri derrière elle.




Flash back (pensées de Sara) :

J’entends la porte qui claque derrière Gretchen. Ma gorge se sert et ma respiration se fait plus intense. Whistler s’assoit sur la chaise face à moi sans prononcer le moindre mot. Il prend la seringue dans ses mains et retire le plastique qui l’entourait. Il se saisit ensuite d’un des flacons et insère tout son contenu dans la seringue. Il fait de même avec le deuxième. Mes yeux sont fixés sur cette seringue. Ma bouche est totalement sèche et mes mains se remettent à trembler. J’essai de me débattre quand je le vois appuyer doucement sur le piston et qu’un léger jet émane de l’aiguille pour en faire sortir les bulles d’air présentes…

Ma poitrine se soulève rapidement, mes pupilles s’agrandissent, des suées me transpercent de part en part. Je gesticule comme une dingue sur ma chaise en essayant de trouver une quelconque échappatoire. J’espère voir arriver Michael d’un instant à l’autre par la porte au fond de l’entrepôt, mais rien, il n’y a rien. Personne n’entre. Je suis seule avec Whistler et cette seringue.

Alors que j’use de toutes mes forces pour tenter de faire céder la corde qui retient mes poignets en otage, un vif picotement me saisi à cet endroit précis. Il y a quelque chose de glisser contre ma peau et retenu par ce lien. Je ne m’en étais pas aperçu plus tôt, mais c’est froid et ça parait tranchant. Je ne comprends pas comment cela à t’il pu arriver là, mais je ne m’en préoccupe pas davantage. A l’aide de deux doigts j’arrive à me saisir de l’objet. En le sentant contre ma pomme, je peux définitivement dire qu’il s’agit d’une lame de rasoir.

Tout en gardant l’air le plus naturel possible vu les circonstances, j’applique la lame contre la corde et je la fait glisser dans un mouvement répétitif de gauche à droite. Je bouge le moins possible. J’essai de garder mes épaules fixes. Il ne doit se rendre compte de rien. Je dois trouver un moyen d’attirer son attention sur autre chose, mais quoi ? Je décide alors de lui parler. Je prends une grande inspiration, avale un peu de la salive qui était restée coincée dans ma gorge, avant de me décider à ouvrir la bouche.


S : Pourquoi faites-vous ça ?
W (la regardant en souriant) : …
S : Que voulez-vous de Michael ?
W : …
S : Vous n’êtes pas un grand bavard à ce qu’on dirait, mais j’estime qu’en étant capturée ici, j’ai bien le droit à une explication.
W : Vous parlez toujours autant Sara ?
S (fronçant les sourcils) : …
W : Non parce que là je me demande vraiment comment Michael fait pour vous supporter. Pendant tout ce temps à Sona, quand il parlait de vous, on aurait dit que vous étiez la femme parfaite… Mais là, je ne vois vraiment pas ce qu’il vous trouve.
S (avec un regard haineux) : …
W (sournoisement) : Vous devez être un bon coup au pieu.
S : Espèce de…
W : Voyons Sara, surveillez votre langage.
S : …
W : Peut être qu’on devrait essayer ça tous les deux avant que vous ne soyez complètement inconsciente… ah moins que je n’en profite après ?
S (provocante) : Ah oui j’oubliais… séduire les filles sans défense et les tuer par la suite c’est votre plus grand passe temps, comme ce que vous avez fait avec votre petite amie. Vous me répugniez. Vous êtes un lâche.

Sa réponse ne se fait pas attendre, il m’envoi une énorme gifle en plein visage. Pendant un court instant je reste figée, la tête tournée, les cheveux sur le visage avant de reprendre ma place initiale.

S : Qu’est ce que je disais ? C’est tellement plus facile de s’en prendre à une femme, attachée de surcroit.
W : Sara, vous ne devriez pas jouer à ça avec moi. Vous n’êtes pas en position.

Je sais que je prends un risque énorme à lui parler ainsi et pourtant il le faut. Il est encore trop loin de moi. Une fois détachée, je n’aurai qu’une chance, une seule opportunité et je devrais le faire assise de ma chaise, mes pieds sont attachés et je ne pourrai pas m’avancer vers lui, il comprendrait la supercherie. Je n’ai pas le choix, je dois le faire venir jusqu’à moi.

S (continuant sur le même ton) : De toute façon on sait très bien vous et moi le sort qui m’est réservé quelque soit l’issue de cette histoire.
W : Oh mais détrompez-vous ma chère. C’est vrai que je dois admettre que s’il ne s’agissait que de moi… Mais il semble que vous soyez la seule à avoir un effet sur Scofield alors…
S (le coupant) : Il ne fera rien.
W : Quoi ? Mais on a bien vu tous les deux comment il a réagit la dernière fois quand je vous tenez contre moi, le couteau sous la gorge. (se délectant) Hummm, je me souviens encore de l’odeur de vos cheveux contre mon visage (prenant une de ses mèches de cheveux qu’il vient sentir) je peux ?
S (alors qu’un frisson lui parcourt le corps à la remontée de ce souvenir) : Ne me touchez pas !

J’arrive à mes fins. Il est si proche maintenant que je peux sentir son haleine contre mon visage. La sensation de mes cheveux dans sa main me donne envie de vomir et ce sentiment de révulsion ne fait que redoubler, à mesure qu’il approche sa main de mon visage pour caresser ma joue suite à ma dernière réplique. Je prends sur moi et je continue tout en le regardant avec les yeux les plus menaçants possibles.

S : Il ne fera rien parce qu’il n’en aura pas besoin.

Excédé et fou de rage, ses gestes deviennent soudain plus brutaux. Il pose l’une de ses mains sur les rebords de la chaise alors que l’autre vient agripper brutalement mon menton en me faisant très mal et m’empêchant de parler convenablement.

W (lâchant un petit rire nerveux) : Mais vous devenez folle ma pauvre ! Vous ne savez pas ce que vous dîtes. C’est fini. Vous m’entendez : FINI !!!

En criant ces derniers mots, sa voix me glace le sang. Mais je dois poursuivre mes effort, j’y suis presque. Je ne suis plus qu’à un fil de la liberté. De plus, si j’avais eu quelques difficultés à perturber Gretchen, ça a était d’une étranger facilité concernant Wistler, il a perdu si rapidement son sang froid…

S (le défiant du regard) : Pas encore !

La seconde qui suit est très courte et pourtant elle me parait interminable. Nos regards ne se détachent pas l’un de l’autre. Il n’a pas bougé d’un millimètre mais je vois un flot d’émotions défiler dans ses yeux. Ses pupilles s’agrandissent. Une légère goutte de sueur coule le long de sa tempe. En un instant, je vois sa confiance disparaître sous mes assauts et ma rage. Ma détermination est telle qu’il parait tout d’abord intrigué puis finalement, il comprend que quelque chose ne va pas.

Avant qu’il n’ait pu entamer un mouvement de recul, je me défais complètement de mes attaches, je prends la lame entre mes doigts et je viens par un mouvement rapide et latéral lui trancher la gorge.

La blessure n’est pas profonde, mais il s’effondre sur le sol. Je retire alors aussi vite que je le peu la corde qui est à mes pieds. Une fois totalement libérée, je m’apprête à courir vers la porte de sortie. Cependant, je ne m’étais pas rendu compte que Whistler avait réussi à attraper la seringue qui était à quelques centimètres de lui. Il me l’enfonce violemment dans la jambe tout en serrant une main contre sa glotte. La douleur me tétanise sur place pendant l’espace d’une seconde, mais je retiens un profond hurlement au fond de ma gorge pour éviter de rameuter les autres tout en serrant vivement les poings.

Je réussis finalement à m’extirper et je parviens jusqu’à la porte au fond du hangar. Une fois à l’extérieur, je suis confrontée à la noirceur de la nuit qui m’empêche de voir correctement. Je ne sais pas où je me trouve. Je ne sais pas où est Michael, mais quoi que je fasse, je dois agir rapidement. Ils ne tarderont pas à me courir après une fois qu’ils se seront aperçus de ma fuite et je sens déjà les premiers effets de la drogue qui commence à envahir mon corps, lentement, très lentement comme me l’avait dit Gretchen.

J’ai des picotements dans les jambes, ma tête commence à devenir lourde et des suées s’emparent de tout mon corps. Je relève la tête. Ma vue se trouble légèrement mais je distingue tout de même ces neuf lettres salvatrices qui s’étalent devant moi…



Fin du flash back (pensées de Michael)

Après avoir conduit à toute allure, j’arrive plus tôt que prévu jusqu’à cette vieille usine. J’entre dans une première pièce où je ne trouve personne, seulement un vieux bureau plein de poussière, une machine à écrire et quelques instruments de contremaître. Je reste sur mes gardes.

J’entends un bruit un peu plus loin. Je me dirige dans un endroit bien plus vaste où je trouve Gretchen de dos et quelques mètres plus loin, un homme baignant dans son sang dont je n’arrive pas à voir le visage. Après m’être assuré qu’il n’y ait personne d’autre, je pointe mon arme contre le crâne de Gretchen et je lui donne l’ordre formel de ne plus faire un pas.



voilà. bon j'espère que j'ai choquée personne par rapport au geste de sara ??
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 20th 2008, 14:06

Non pourquoi ?

C'est de bonne guerre il me semble, bon maintenant il ne s'agira qu'il se rate ces deux-là !!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 23rd 2008, 17:25

nouveau chapitre !!!



Chapitre 17 : I’ll know where to find you

M (criant) : Ne bougez plus !

Je suis à bout de souffle, épuisé par la course que je viens de terminer pour arriver jusqu’ici. Tout en gardant mon arme pointée contre Gretchen, mes yeux scrutent les moindres détails de cette pièce. Elle est assez sombre excepté un endroit bien précis près d’une chaise. Mon regard se pose sur une vieille corde complètement déchiquetée, Whistler gisant sur le sol toujours en vie mais pas de Sara.

M : Où est Sara ?
G (se retournant et lui souriant sournoisement) : Michael, vous êtes en avance.
M (le regard haineux) : Où est-elle ?
G : Du calme, du came. Pourquoi entrer si vite dans le cœur du sujet ? Faisons plus ample connaissance… les préliminaires Michael, vous connaissez ?
M : …
G (levant les sourcils) : Ah les hommes… bon et bien devant tant de coopération je suppose qu’on ira droit au but (avec une voix plus sérieuse), il semble que nous ayons eu quelques problèmes avec votre petite amie…
M (vivement) : Des problèmes ?
G (se reprenant) : …mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Nous avons pensé qu’il serait plus simple pour nous de traiter avec vous si elle n’était pas là.

Je ne la lâche pas du regard. Ce qu’elle me dit ne m’inspire rien de bon, mais je ne comprends rien à la situation qui se déroule devant moi. Pourquoi Whistler est-il blessé ? Est-ce Sara qui lui a fait ça ? De quel problème parle-t-elle ? Et bon sang où est Sara ? J’ai comme l’impression que rongé par l’angoisse dans laquelle je me trouve et surmené par toutes ces questions, ma tête est sur le point d’exploser. Je n’ai d’autre solution que de la croire et d’attendre ses réponses… Non. Attendre n’est peut être pas le bon mot. Non je ferai tout ce qu’il faut pour les avoir, quel qu’en soit le prix à payer. Je la retrouverai…

M (montrant la chaise à Gretchen) : Asseyez-vous là !

Elle garde cet air suffisant avec lequel j’ai maintenant pris l’habitude de la voir et pourtant je vois bien qu’elle n’en mène pas large. Je ne sais pas encore pourquoi mais je ne tarderai pas à le découvrir.

M (voyant Gretchen s’exécuter, il lui pointe l’arme droit devant elle) : Maintenant vous allez me raconter ce qui s’est passé ou je vous…

Avant même que je n’ai pu finir ma phrase elle se met à rire aux éclats…

M : Je peux savoir ce que vous trouvez de si drôle ?
G (en riant) : Je ne voudrais pas vous vexer Michael, mais vous n’avez pas l’air très crédible… (d’un sourire hautain) même avec cette arme dans la main.
M & G (se dévisageant) : …
L : Fermez là un peu ou alors, n’ouvrez la bouche que pour répondre à ses questions !

Je me retourne et je vois Linc arriver avec LJ un peu plus loin. Il tient deux hommes avec lui. Dans les yeux de mon frère je peux lire un sentiment de compassion et de soutient. J’ai l’impression que le poids se trouvant sur mes épaules s’apaise légèrement. Mais soudain son regard change et vire en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire en une inquiétude profonde. En détachant mon regard de Gretchen, celle-ci a eu le temps de se relever et s’apprête à me frapper au visage lorsque je me tourne à nouveau vers elle. J’intercepte sa tentative et c’est moi qui, avec la crosse de mon revolver, vient lui donner un coup assez puissant pour la faire se rassoir sous l’impulsion et la surprise.

M (ironique) : J’ai l’air plus convainquant là ?
G (crachant un filet de sang) : Oh si ce n’est pas mignon… le grand Lincoln vient au secourt de son petit frère… (ironique) je suis émue.
M (ne la quittant pas des yeux et venant s’appuyer sous les accoudoirs de la chaise) : LJ va me chercher de quoi l’attacher dans la pièce d’à côté.
L (à son fils) : Oui et prends en aussi pour ces deux là.
G : Je vous avez dit de venir seul.
M : Vous ne croyez tout de même pas que j’allais me faire avoir deux fois de suite ?

LJ arrive avec quelques morceaux de cordes du même type que celle déchiquetée se trouvant à mes pieds. J’attache, avec grand soin mais sans réfréner mes mouvements, les mains de Gretchen à l’arrière de la chaise, alors que Lincoln s’occupe des deux hommes qu’il a trouvés.

M : Bon on recommence mais cette fois on évite les blagues stupides et les commentaires inutiles c’est compris ?
G : …
M : Où est Sara ?
G (penchant la tête en arrière avant de regarder à nouveau Michael et de lui rire au nez) : Non mais Michael, je vous croyais intelligent… Il faut croire qu’on se soit trompé sur vous. Vous croyez vraiment que je vais me mettre à tout vous déballer sous prétexte que vous pointez une arme contre moi ? Allez-y, tirez. Ca ne vous apportera pas plus de réponse.

Excédé je commence à perdre mon sang froid. Je me dirige rageur vers le fond de la pièce où LJ et Linc viennent me rejoindre. Si seulement Sara était là, elle seule arrive à me calmer…

LJ : Ecoute oncle Mike, je commence à la connaître. C’est une vraie salope… je suis sûre qu’elle ne te dira rien.
L : On devrait peut être essayé avec les deux bouffons que j’ai trouvé dans l’autre pièce ?

Mes yeux réagissent subitement à ce que Linc vient de me proposer et sans lui répondre je me lance droit en direction de ces deux hommes avec un regard ténébreux nourri par la haine, la détermination et l’impatience. Je pointe mon flingue sur le premier répétant, ou plutôt criant, la même rengaine qu’un peu plus tôt. Je décèle immédiatement une lueur d’angoisse dans les yeux de cet homme et la réaction de Gretchen ne se fait pas attendre.

G : LA FERME !

H : Ne… ne me faites pas de mal… j’ai une famille, des enfants…
M : Alors dites-moi simplement où elle est ?
H : Je… je ne sais pas… on l’a emmené ici puis on a du sortir. Elle est restée seule avec eux (montrant Whistler et Gretchen de la tête).
M : Il n’y a avait personne d’autre ?
H : Non.

La seconde qui suit, mon esprit se fait plus clair. Les bruits qui m’entourent cessent et tout devient silencieux dans cette pièce alors que se déroule sous mes yeux une scène à laquelle je n’ai pas assisté. La corde coupée, Whistler blessé, si ces deux là n’étaient pas là, qui aurait pu l’amener ailleurs ?… C’est pourtant évident comment n’y ai-je pas pensé plus tôt...

M (avec un sourire sur le visage) : Elle n’est plus là Linc parce qu’elle s’est échappée !

Alors que je me retourne le cœur plus léger sans adresser un seul regard vers Gretchen, j’entends Wistler gémir et m’interpeller alors que je l’avais pratiquement oublié.

W (se tenant la gorge pour parler) : Tu… tu ne la retrouveras pas Scofield… pas vivante du moins.
M (fronçant les sourcils) : …
W : Cette pute aura eu que ce qu’elle mérite après tout.
M (prêt à bondir sur Whistler) : …
W : Au fait, je me demandais comment t’as fait pour séduire la belle doctoresse de la Prison ? Tu ne vas pas me dire tout de même que c’est grâce à ton intelligence, parce que là je dois avouer que tu m’as déçu Michael. Tout ce temps pour comprendre ce qui s’était passé. Nan parce que tu remarqueras que c’est une coriace. La mienne il a juste suffit que je lui parle de Paris et de Tour Eiffel et c’était dans la poche.
M (à bout) : Où est elle ?
W (riant difficilement à cause de sa blessure) : A ça j’en sais rien. Morte suite à une overdose dans un fossé je suppose.
M (ne comprenant pas) : …
W : Oui je dois avouer que ta petite amie et moi avons eu une légère altercation… Si elle a pu me trancher la gorge (regardant méprisant vers Gretchen), j’ai tout de même réussi à lui injecter la quasi totalité d’une drogue qu’on avait conçu spécialement pour elle. Un souvenir avant de mourir, je suppose que ça lui fera plaisir. Remarque cette ingrate ne m’a même pas dit merci avant de partir…

Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines. Mes poings se sert et je crois bien que si Lincoln n’avait pas était là pour me retenir je me serais jeter sur Wistler et cette fois, je ne l’aurais probablement pas laissé s’en sortir.

Des larmes commencent à envahir mes yeux, mais avant qu’elles ne retombent sur mes joues, j’aperçois la mine incrédule et angoissée de Gretchen. Je ne cherche pas à en savoir davantage ou comprendre ce que cela signifie, je ne reste pas un instant de plus. Je me dirige aussi rapidement que je le peux vers la sortie de l’usine par le fond de la pièce. Lincoln me rattrape et pose une main sur mon épaule.


L : Qu’est ce qu’on fait d’eux Michael ?
M (regardant Gretchen) : Rien. On les laisse là et on appellera la police plus tard. On n’est pas comme eux. On n’est pas des meurtriers. Ils ne méritent pas qu’on s’abaisse à leur niveau.

Nous sortons alors tous les trois. Je les envois à gauche, ils n’auront qu’à prendre la voiture que j’avais volé précédemment au motel. Je pars et comme tant de fois cette nuit, je me mets à courir, le cœur tapant dans ma poitrine comme un marteau, le corps vidé de toutes mes forces, mais l’esprit battant mené par mon amour pour Sara.



bin si ils se sont loupés... attends ça serait trop simple sinon lol !!!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 23rd 2008, 21:32

Dans ton autre fic, tu les fais se séparer et là tu vas faire quoi ? Tu vas nous tuer Sara ? Tu en serais bien capable, en tout cas , comme disait un de mes ex qui ne brillait pas par sa finesse "l'ambiance est tendue comme un string" 'je sais c'est nul, mais ça fait un moment que j'avais envie de la caser celle-là. Le suspens est à son comble, j'adore, je veux et j'exige la suite !!!!


[Prison Break] Strong and Alive - Page 8 13850 [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 13850

[Prison Break] Strong and Alive - Page 8 497323 [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 497323
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 25th 2008, 14:34

une suite... assez courte dsl.




(Au même moment ; pensées de Sara)

https://www.youtube.com/watch?v=SiO_7LhPZFM

Ma main s’approche délicatement de mon front pour recueillir les quelques gouttes de sueur qui y perlent ça et là. J’ai chaud. Tellement chaud et pourtant mon corps entier frissonne. Je me traine. Mes jambes ne me portent presque plus. Mon corps vacille. A plusieurs reprises j’ai cru tomber sur le sol dur et froid de cette rue déserte. Je suis fiévreuse et nauséeuse. Mes forces me quittent petit à petit alors que je continue de marcher difficilement…

Ma respiration se fait de plus en plus lente. Je sens chaque bouffée d’air frais s’engouffrer dans ma bouche et descendre jusqu’à mes poumons et pourtant c’est comme si l’air était infecté, comme si je ne pouvais plus respirer et que j’atteignais ma dernière réserve d’oxygène…

Ma vision devient floue. Je n’arrive pas à me focaliser plus de deux secondes correctement sur un élément sans cet énorme mal de tête. La lumière des réverbères m’éblouie et j’arrive à peine à voir où je me dirige. J’aperçois seulement des ombres difformes s’ériger et se mouvoir devant moi.

Mais je continue de marcher, il faut que je continue. A chacun de mes pas mon corps se fait de plus en plus lourd. Je ne sais pas combien de temps je pourrai encore tenir. Je ne sais pas s’ils sont à mes trousses, tout ce que j’espère à présent, c’est que Michael saura me trouver.

J’aperçois enfin l’entrée de ce lieu, calme et paisible où tant d’âmes reposent, qui se dessine devant moi. De longues lignes de marbre s’étendent les unes derrières les autres, positionnées au millimètre près pour se perdre dans la noirceur de la nuit.

Alors que j’avance le long de ces allées, mon esprit est saisi par de violents flashs des moments passés qui me reviennent en tête. Ma gorge se sert et je m’appuie d’une main sur la surface froide de l’une de ces tombes pour ne pas tomber. J’y aperçois le visage de Michael dans l’infirmerie, son sourire et notre rencontre. Mais ce moment est bientôt effacé par la rage que je peux lire dans ses yeux après qu’il ait tué cet homme à Sona. Je vois mon père étendu et pendant le long d’une corde dans son bureau, ou encore le visage dévasté de ma mère dont le cœur est brisé et imbibé d’alcool.

Je reprends ma marche mais la verticalité du paysage devant moi me donne des vertiges. J’ai de plus en plus de mal à continuer et finalement, je tombe lourdement n’ayant pas eu assez de forces pour me raccrocher à l’une des pierres marbrées. J’essai de me relever désespérément en m’appuyant de toutes mes forces sur mes avant-bras mais c’est sans espoir. Mon corps vient s’étaler aussitôt contre un parterre de fleur, aigre souvenir en mémoire d’un être disparu.

Alors dans un cri de rage et de douleur, j’avance avec la seule force qui me reste en rampant à même le sol. Je sens ma chair tirailler et s’ouvrir déversant quelques gouttes de sang sur mon passage. Mes coudes sont abimés. Mes bras sont écorchés mais je continue d’avancer encore plus profondément pour rejoindre la zone d’ombre perdue au fond du cimetière.

Des larmes s’accumulent au coin de mes yeux. Un mélange de fatigue, de colère et de peur confondu. Je m’agrippe à tout ce que je peux pour continuer mais mon souffle se fait plus court, m’empêchant pratiquement de faire le moindre mouvement. Alors quand finalement plus aucune force ne réside en moi, quand mon esprit se vide et que mes larmes s’écoulent sur mon visage dans un flot que je ne peux pas stopper, je me laisse tomber de désespoir et je viens me positionner sur le dos, la tête contre une tombe. J’y aperçois la photo d’un vieil homme et quelques inscriptions que mes yeux sont incapables de déchiffrer. Puis je fixe le ciel sombre et clair à la fois. Un ciel sans nuage, illuminé par une lune parfaitement ronde et où flottent des millions d’étoiles. Et je pleure ainsi en admirant la beauté de cet astre divin.

Je n’en peux plus, je suis à bout. J’aimerais pouvoir lutter encore, pour lui, pour Michael, pour nous mais je suis exténuée. Mes paupières s’alourdissent un peu plus à chaque seconde qui passe. Je suis rattrapée par cette drogue qui s’est rependue dans tout mon sang et je comprends que même tout l’Amour que j’ai pour Michael ne peut rien contre elle quand je sens de légers picotements envahir mon cœur.

Ma main gauche qui jusque là reposait sur mon ventre, tombe subitement contre mon corps. Quelques dernières larmes quittent mes yeux vides, inhabités et viennent s’écraser sur mes joues. Mon souffle se fait de plus en plus sourd et les battements de mon cœur quasiment inexistants alors que mes yeux sont toujours plongés dans cette immensité noire où je vois encore une fois le visage de Michael se refléter. Et comme bercée par une douce mélodie qu’on chante aux enfants avant le couché, j’entends une dernière fois la voix de Michael me chuchoter à l’oreille « Sara, oh Sara don’t ever leave me, don’t ever go ». Puis sous la lourdeur de mes paupières tout devient noir et silencieux…
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 25th 2008, 20:32

J'suis toujours là, je lis toujours hein [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 344473

Mais diiit, tu vas pas nous la tuer Sara ? [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 80294
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 EmptySeptembre 25th 2008, 22:44

Nonnnnnn.....

Allez qui veut parier avec moi ? Une bière virtuelle qu'elle osera pas la tuer !!!!!!!!!!!

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MessageSujet: Re: [Prison Break] Strong and Alive   [Prison Break] Strong and Alive - Page 8 Empty

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