[Prison Break] Strong and Alive

Re c'est encore moi, je viens de poster et je recommence encore une fois pour te dire Milii qu'on aime trop ta fic (nickki et moi c'est sur lol, ben ouais on s'est concertées toutes les deux... d'ailleurs si ca continue comme ca on va finir par en faire notre sujet principal sur MSN n'est ce pas Nickki, on va se spoiler toutes els deux à imaginer ce que tu nous réserve de merveilleux et intense pour la suite...

Comme te la dit nickki, on ne peut que te dire bravo et on en veux encore..

à toute pour la suite...

Ah ouais, bonne idée Hafida, parce que j'aime pas les spoilers sur PB moi, alors les spoilers sur Strong and Alive c'est top

Enfin bref, Milii, si tu ne veux pas qu'on pourrisse ton topic, 'faut 1) Que tu ne dise plus que tes suites sont bof et 2) que tu poste une suiiiite

Nickki a écrit:

Ah ouais, bonne idée Hafida, parce que j'aime pas les spoilers sur PB moi, alors les spoilers sur Strong and Alive c'est top

Enfin bref, Milii, si tu ne veux pas qu'on pourrisse ton topic, 'faut 1) Que tu ne dise plus que tes suites sont bof et 2) que tu poste une suiiiite

Oui au moins la c'est francais et je vais comprendre quelque chose lol, oui parce que les spoilers PB sont du charabia pour moi comme n'importe quel autre texte anglais lol et en plus en ce moment, ils sont trés perturbateurs au vu des réactions... On commence quand tu veux Nickki lol..

Et je plussoie tes deux points...

Bon Milii, on va quand même te laisser le temps de prendre connaissance de nos exigences (on dirait deux kidnappeurs), et puis on avisera

Nickki a écrit:

Bon Milii, on va quand même te laisser le temps de prendre connaissance de nos exigences (on dirait deux kidnappeurs), et puis on avisera

lol nickki oki à toute...

hé les filles vous pouvez pas savoir comme vos message me font plaisir parce que ce soir après une engueulade avec mon père pour un truc débile j'ai un peu le moral dans le trou du fond tout perdu de mes chaussettes... bref je suis vidée j'ai plus d'énergie. en tout cas vous êtes adorables et je suis contente que ça vous plaise.
c'est vrai qu'avec le recul je suis pas toujours satisfaite de ce que j'ai écrit... en même temps je me demande si je le serais un jour. bon je vais aller relire la prochaine suite voir si ya des mofifs à faire et je vous la post. encore merci.

Je soutiens à 200% la campagne des filles!!!
Tu écris très bien!! Tu es une des auteurs de fanfic la plus douée que je connaisse!

Pour en revenir à Stonge and Alive.... Ces chapitres sont chauds bouillants!!
Et les boulets arrivent en force!
Je me rappelle du chapitre suivant... tordant!

J'attend la suite avec impatience!

No problemo, moi aussi j'ai le moral dans les chaussettes mais pour d'autres raisons et aucune envie d'écrire ou faire quoique ce soit d'ailleurs (en fait si, me gaver de cracker devant un film neuneu), mais ça ira mieux demain tu verras et tu écriras alors des trucs super mégachouette, c'est normal de ne pas être satisfait c'est que tu es perfectionniste.

bisous, a +

oui lis' c'est complètement ça... je viens de me bouffer un paquet de mikado au chocolat au lait alors que j'avais même pas faim et que je mange de 20 minutes plus ou moins!! et bien que j'ai promis une suite sur un autre fofo (chapitre 20 de strong and alive) j'ai aucune envie d'écrire en faite.
bref voilà la suite... encore une fois pas entièrement satisfaite surtout de la fin. et on m'a reproché quelque chose dit par michael dans cette suite comme quoi il ne le dirait pas et je doit dire que je suis un peu d'accord avec la relecture. mais bon... la prochaine suite je sais que je l'aime bien.




Chapitre 12: What we do now?

(la cabane pensées de Michael)

« Inspire, expire »… ce que j’essai de me dire depuis 5 minutes alors que je suis toujours allongé sur le lit et que j’entends le doux bruit de la douche venir jusqu’à mes oreilles. Sara, son corps, sa peau irrésistible, sous l’eau.

« Inspire, expire »… les paroles de Sara qui me reviennent à l’esprit alors que nous sommes seuls dans l’infirmerie et qu’elle m’ausculte pendant de longues minutes. Nos regards s’accrochent. Mon cœur bat à tout rompre. Je la déstabilise et notre échange est trop vite interrompu.

« Inspire, expire »…j’entends au loin plusieurs voix masculines qui approchent. A regret je me lève et j’enfile rapidement un pantalon. Je fouille dans le sac préparé par Sara pour y trouver un tee-shirt. Au même moment la porte s’ouvre sur Linc, LJ et Sucre qui entre timidement.

LJ (surpris voyant les tatouages de Michael) : Oncle Mike, c’est… particulier.
M (remettant son tee-shirt) : …

Je suis soulagé de le voir sain et sauf. Malgré l’expérience traumatisante qu’il vient de vivre, il a vite retrouvé sa bonne humeur et son goût pour la moquerie hérité de Lincoln. Il vient vers moi avec un grand sourire et je le prends dans mes bras. En un souffle j’émets un énorme soupire de soulagement. On reste ainsi pendant quelque secondes avant de se séparer, puis à leur tour je vois Linc et Sucre s’approcher de moi pour effectuer le même rituel.

On se retrouve ainsi tous les quatre, heureux de se voir enfin. Linc et Sucre me regardent étrangement, avec un grand sourire sur les lèvres, clignant des yeux et levant à plusieurs reprises les sourcils d’un air malicieux comme s’ils avaient quelque chose en tête.

M (ne comprenant pas pourquoi ils le regardent comme ça) : Quoi ?
Su (avec un grand sourire) : Sara…
M : Oui Sara et bin quoi ?
L : Je crois que ce que Sucre essai de te dire c’est…
Su (tout excité à la façon Sucre) : C’était comment… avec Sara je veux dire ?
M (baissant la tête et souriant timidement) :…
Su : Alors c’était comment ?
M (gêné) : Sucre !
L : Aller vas y Mike, Sara n’est pas là.
M (amusé): Quoi tu vas pas t’y mettre toi aussi ?
Su : Aller Mike on n’a pas tous la même chance que toi alors fait nous en profiter un peu et raconte nous.
M (riant) : D’abord, ça vous regarde pas et puis ensuite… LJ.
LJ : Hé tu me prends pour qui ? Je suis plus un gamin oncle Mike.
M (secouant la tête) : J’en reviens pas… de toute façon il y a trop à dire, donc je dirai juste : une nuit de pure luxure.
Su (voyant Mike se taire) : Quoi ? Nan t’en as trop dit ou pas assez Mike tu ne peux pas…

Nous nous retournons tous vers la porte de la salle de bain qui s’ouvre et laisse apparaître la silhouette allongée de Sara. Elle les regarde en souriant avant que ses yeux ne se tournent vers les miens. On se fixe ainsi, un sourire timide s’accrochant à nos visages.

S (détournant ses yeux vers LJ) : Ravie de te revoir LJ.
LJ : Moi aussi.
Su : Et nous alors ?

Sucre et Lincoln se jettent dans ses bras, n’arrêtant pas de la taquiner. LJ et moi restons là immobiles comme deux témoins de la scène, ne pouvant nous empêcher de rire. Ils se sont vraiment rapprochés durant ces quelques semaines. Ca me fait tellement plaisir et pourtant j’éprouve une pointe de jalousie que ces deux hommes, mon frère et mon meilleur ami, puissent être aussi proche d’elle. Je profite de la vulnérabilité de Sara qui réclame mon aide sous les attaques de ses deux balourds, pour la prendre contre moi. Lincoln me regarde d’un air assez étonné. Il ne m’a jamais vu ainsi avec une fille, mais aucune d’entre elle n’était Sara.

S : Alors vous parliez de quoi ?
M (gêné) : Heu…
LJ (venant au secourt de Michael) : Du tatouage d’oncle Mike. C’est vraiment particulier. (à Michael) Tu savais au moins que c’était indélébile ?
S : C’est vrai que c’est plutôt déroutant à première vue, mais quand on l’étudie en détail c’est plutôt (venant chuchoter au creux de l’oreille de Michael) …sexy.

Nous nous mettons à rougir tous les deux en riant légèrement. Les autres n’y comprennent pas grand-chose mais nous repensons simultanément à la nuit que nous venons de vivre tous les deux. Je resserre un peu plus mon étreinte autour de sa taille quand je sens les doigts de Sara glisser de mon dos vers mes fesses. Mon visage se met à rougir davantage tandis qu’elle se mort les lèvres. Il n’en fallait pas plus pour que je me retrouve en quelques secondes dans le même état qu’il y a quelques minutes, ce qui à le don d’amuser Sara. La voix de Linc me fait heureusement rapidement reprendre mes esprits.

L : Michael… Michael ?
M : Hein… heu quoi ?
Su (amusé) : T’es tout rouge papi !
M (gêné regardant le sol) :…
LJ : Oui bin moi en attendant je meurs de faim.
S : Quoi ton père ne t’a pas apporter le petit déjeuner ?
LJ : Non… (regardant Lincoln avec un air moqueur) quel père indigne !
L (donnant un légère tape sur la tête de son fils) : Ah les jeunes, plus aucun respect pour leurs ainés.
LJ : Aïeee ! T’as vu ça Sara, qu’est ce que je te disais ?

Nous rions tous ensemble des chamailleries d’LJ et Lincoln. Ca me fait tellement de bien de pouvoir me retrouver à nouveau ainsi, l’ambiance est si calme est détendue. Sara jette un bref coup d’œil vers moi avant de partir en direction de la table pour s’asseoir avec LJ et lui proposer des restes de notre fringale nocturne.

Su (reprenant son sérieux) : On fait quoi maintenant Michael ?

Sa question retentit dans mes oreilles et je ne peux m’empêcher de sourire. C’est bien Sucre. Combien de fois ai-je pu entendre cette même réflexion à Fox River. Je lève les yeux vers lui et le regarde d’une façon amusé.

M (souriant) : Ce qui était prévu…

Flash back 4 jours plus tôt à Sona :

M (s’avançant jusqu’à la grille devant son frère) : Hey Linc.
L : Comment tu vas mon vieux ?
M : Ca va, et vous ?
L : Sucre se remet doucement, Sara tu sais déjà et LJ… (baissant les yeux) ils disent qu’il va bien.
M : Tu dois garder la foi Linc… tout va bien se passer. Ils ne lui feront pas de mal, ils ont besoin de lui pour l’échange.
L (le regardant dans les yeux à nouveau) : Mais si l’échange ne se passe pas comme prévu ? Tu y as pensé ?
M : C’est vrai que je ne fais pas trop confiance à ce Wistler et toi pour Suzanne ?
L : Je n’ai aucune confiance en elle.
M : Ok, alors j’ai réfléchi à un plan qu’on pourrait mettre au point si ça se passe mal.
L : Vas-y je t’écoute.
M : Je vais avoir besoin de vous trois sur ce coup là. Il faudrait que tu trouves une maison abandonnée par trop loin de Sona, mais assez distancée pour qu’on ne puisse pas me retrouver. Je me cacherai là après l’évasion. Vous trois vous repartirez le plus vite possible loin de la compagnie et des gardes panaméens…
L : Quatre.
M : Quoi ?
L : Nous quatre Michael… (déçu) t’as oublié LJ.
M : Je ne l’ai pas oublié, je l’avais compté parmi vous (s’éclaircissant la gorge et regardant vers le sol)… Sara vient avec moi.
L (levant les sourcils retrouvant le sourire) : Oh… hum, je vois.
M (gêné) : Le lendemain vous viendrez nous chercher. Ensuite il faudra qu’on aille, je ne sais pas où, mais on devra se cacher quelque part, en dehors du Panama.
L : La tante de Sucre habite au Mexique. Ca fait un bout mais on peut y aller par bateau.
M : Bonne idée… (réfléchissant et pensant tout haut) Chaco.
L : Quoi ?
M : Tu te souviens du garçon qui nous a trouvé le bateau ? Retrouve-le et vois avec lui s’il peut nous en trouver un qui part pour le Mexique et où personne ne viendra nous déranger.
L : Ok… Et puis la chasse reprendra mais cette fois si on inverse les rôles c’est ça ?
M (avec un sourire sur le visage) : Tout à fait. On ne va pas les lâcher. Ils tomberont pour tout ce qu’ils ont fait.
L : J’aime cette idée.
M : Si je sens que Wistler pourrait nous jouer un mauvais coup je te ferai parvenir un message, ça voudra dire que Sucre devra reste en retrait pendant l’échange et qu’il n’interviendra que si on n’a des soucis.
L : Quel comme message ?
M : Je ne sais pas… hum laisse moi réfléchir…
L : Les vaches sont dans le près.
M : Quoi ?
L (riant) : C’était un code qu’on utilisait avec Vee pour… hum (souriant en repensant à de très bons souvenirs) laisse tomber.
M : Ouais, je vois.

Fin du flash back

Les affaires chargées tout le monde est prêt à partir. Linc, Sucre et LJ rejoignent la voiture et alors que Sara s’apprête à faire de même, j’attrape son bras et vient coller mon corps contre le sien. Je la regarde intensément avant de prendre ses lèvres et d’échanger avec elle un dernier baiser loin des regards indiscret. A regret, nous nous détachons pour aller rejoindre les autres. Linc est au volant, Sucre à sa droite. Quant à LJ et Sara ils sont à l’arrière avec moi. A peine quelques minutes après notre départ, elle s’est endormie contre mon épaule. Bercé par la lueur matinale qui recouvre mon visage, je me surprends à fermer les yeux à mon tour pendant quelques minutes.

L (regardant à l’arrière dans son rétro viseur) : Et bien, il y en a qui ont pas beaucoup dormis cette nuit à ce qu’on dirait.

Sucre et Linc rient tous les deux. J’ouvre subitement les yeux et je leur lance un regard noir avant de me mettre à sourire me rendant compte qu’ils ont parfaitement raison.

****

Nous arrivons enfin au bateau. Je me redresse légèrement puis j’approche ma main du visage de Sara pour venir caresser tendrement sa joue afin de la réveiller. Elle ouvre peu à peu ses paupières qui paressent beaucoup trop lourdes. A quelques centimètres l’un de l’autre, nos regards se fige un instant. Ses lèvres m’appellent et alors que je suis prêt à fondre dans un de ses baisers, la voix de Linc nous force à nous séparer.

L (râlant) : Aller les amoureux.

Discrètement nous arrivons devant ce qui sera notre refuge pour les trois prochains jours que dure la traversée. Avec le peu d’argent qu’ils ont pu trouver, on n’a pas le droit cette fois à un voilier ou quoi que ce soit de ce genre mais plutôt à une seule cabine à l’intérieur d’un cargo de transport de marchandise avec uniquement quatre couchettes. La question ne se pose pas longtemps pour savoir qui devra se serrer à côté de quelqu’un d’autre sur cette petite couchette. Et bien que je me fasse une joie de passer les trois prochains jours de voyage dans les bras de Sara, j’aurais préféré les passer seuls avec elle et non pas avec le souvenir de la présence constante de mon frère, mon neveu et mon ancien compagnon de cellule symbolisé par leurs ronflements nocturnes.


voilà. promis la prochaine sera mieux !!

Effectivement, le terme de "luxure" n'est pas exactement un mot qu'on imaginerait dans la bouche de Mickael, de même que je n'imagine pas qu'il puisse faire des confidences si intimes.



Mais le reste est nickel !

Que d'humour dans ce joli passage

Et comme l'a dit Lisbeth, c'est vrai qu'on ne voit pas trop Michael dire ça ... Mais en même temps, on peut supposer que dans la série, Michael & Sara n'ont pas (encore ) vécu de scène similaire ... Enfin moi je trouve ça bien en même temps de voir Michael autrement que dans la série. Enfin voilà

Sinon, tout le reste est tout simplement géniaaaal !!!! J'adore voir Michael comme ça, complètement hypnotisé par Sara ... bravo Milii !!

Et merci les gens de vous joindre à la campagne pour lui redonner le moral !!!

Nickki a écrit:

Que d'humour dans ce joli passage

Et comme l'a dit Lisbeth, c'est vrai qu'on ne voit pas trop Michael dire ça ... Mais en même temps, on peut supposer que dans la série, Michael & Sara n'ont pas (encore ) vécu de scène similaire ... Enfin moi je trouve ça bien en même temps de voir Michael autrement que dans la série. Enfin voilà

Sinon, tout le reste est tout simplement géniaaaal !!!! J'adore voir Michael comme ça, complètement hypnotisé par Sara ... bravo Milii !!

Et merci les gens de vous joindre à la campagne pour lui redonner le moral !!!

je pense tout pareil ou presque que Nickki, surotut pour le mot, moi je ne trouve pas ca choquant du tout, le contexte n'est pas le même, Mike est plus ouvert de ce côté la avec Sara...

je voudrais bien une suite demain ... michii

merci beaucoup les filles.
j'ai hâte d'être à mardi matin !!
(surtout que j'aurais passé ma soutenance de mémoire que je passe lundi à 9h pensez à moi ça me portera chance !!)
bon en attendant une autre suite !!! bonne lecture, j'espère qu'elle vous plaiera. je sais pas ce qu'il en sera pour vous mais moi je l'aime bien (elle est toute simple mais je l'aime bien).




La nuit, 3 jours après sur le bateau en direction du Mexique (pensées de Sara) :

Je me réveille en sursaut comme depuis trois nuits. Je tremble, j’ai froid je suis en transe. La gorge sèche, les mains moites, je m’assois tout en essayant de reprendre mes esprits. Je jette un bref coup d’œil par-dessus mon épaule, le ciel est dégagé et laisse entrevoir la place vide à mes côtés grâce aux lueurs qui entre par le hublot. Je suis seule encore une fois sur cette couchette. Lincoln, Fernando et LJ sont là près de moi et dorment silencieusement, mais une fois de plus, Michael est absent.

J’attrape un pull et en faisant le moins de bruit possible, je sors de la cabine. Elle est devenue notre refuge ces trois derniers jours, il est presque étrange de la quitter. Nous devons nous faire le plus discrets possible pour ne pas nous faire repérer, la quittant simplement la nuit ou pour trouver quelques provisions de quoi manger.

Une légère brise fouette mon visage alors que j’ouvre la porte. Je reste immobile quelques secondes et je ferme les yeux prenant une grande bouffée d’air frais au passage. L’air marin est revigorant et en peu de temps, me voilà parfaitement réveillée. Mes yeux, à présent complètement ouvert, aperçoivent une silhouette un peu plus haut. Je monte les quelques marches de l’escalier pour rejoindre le pont. Il est là pensif, accoudé à la rambarde, le regard perdu dans le vague. Je le rejoins et me place à ses côtés, adossée au parapet. Il tourne son visage vers le mien. Un sourire un peu forcé accompagne son geste avant qu’il ne reprenne sa position initiale.

S : Tu ne dors pas ?
M (plus sec qu’il ne le souhaitait) : Non.
S : Ca fait trois nuits de suite que tu ne dors pas Michael.
M (regardant toujours droit devant lui) : …
S (jouant nerveusement avec ses mains) : Est-ce que… est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ?
M (fronçant les sourcils, se tournant vers elle étonné) :…
S : C’est que… heu depuis trois jours, depuis qu’on est arrivé sur le bateau, on dirait que tu m’évites.

Encore une fois il ne me répond pas et esquive mon regard. Il semble gêné et dégluti difficilement. Un profond soupire sort de sa bouche avant qu’il ne vienne porter son crane entre ses mains pour le frotter vigoureusement. J’essai de le comprendre, de savoir ce qui ne va pas. S’il me le disait, je pourrais peut-être l’aider, mais il reste silencieux. Impatiente, je détourne le visage vers la gauche les yeux tournés vers le corridor où il n’y a pas âme qui vivent, l’esprit rempli de questions.

M (dans un murmure) : Sara…

Dans un mouvement rapide, je le regarde de nouveau. Le son de sa voix, la façon dont il a prononcé mon nom, me réconforte et m’inquiète à la fois. Je suis rassurée parce que je comprends qu’il ne m’en veut pas, mais en même temps je peux entendre à la façon dont il a évoqué ces quatre lettres qu’il n’est pas bien et qu’il s’en veut à lui même pour quelque chose.

M : Sara, je… tu n’as rien fait de mal. Je n’arrive pas à dormir c’est tout. Trop de choses traversent mon esprit.

Il s’ouvre peu à peu mais je vois qu’il ne sait pas comment aborder la chose. Je me tourne vers lui, son profil me faisant face, et je viens poser ma main contre la sienne pour l’inciter à continuer. Il me regarde un instant avant de fixer à nouveau l’infini qui s’étend devant nous.

M (prenant une profonde inspiration) : Je pense à mes actes, à ce que j’ai fait, à Sona surtout mais avant aussi.
S (entrelaçant ses doigts à ceux de Michael) :…
M : Je me demande si tout ça en valait vraiment la peine. J’ai brisé la vie de tellement de monde, certains en sont morts.
S : La plupart savaient dans quoi ils s’engageaient Michael.
M (tournant rapidement la tête vers Sara) : Mac Grady était innocent.
S (baissant les yeux) : Tu y penses souvent ?
M (vivement) : Constamment.
S :…
M (regardant face à lui à nouveau) : Ce n’est pas comme si tu pouvais oublier que tu as tué un homme et qu’un autre et mort par ta faute.
S : Je sais.

On ne se connaît presque pas et pourtant on est si proche. On a vécu tellement de situations similaires. Mon père est mort par ma faute. La compagnie a cru qu’il m’avait donné quelque chose et ils l’ont tué. Puis à mon tour j’ai franchie ce cap et j’ai pris la vie d’un homme. Une légère goutte salée coule le long de mon visage. Je m’empresse d’y poser ma main pour éviter que Michael s’en aperçoive, mais il l’a récupère entre ses doigts bien avant moi. Je lève la tête pour rencontrer son regard. Il s’est tourné face à moi. Malgré mes yeux embués, je constate que les reflets de la lune rendent ses yeux plus perçants et magnétiques que jamais. Du vert, profond et limpide, rehaussé par une nuance de bleu. Sans détourner son regard, il me caresse délicatement la joue avant de venir poser ses lèvres contre les miennes et de m’embrasser tendrement.

M (lui chuchotant à l’oreille) : Et puis si je me suis éloigné de toi, c’est pour ne pas être tenté avec eux trois à nos côtés.

Je lâche un petit rire tout en essuyant mes larmes. Alors que je me sens triste et apeurée, alors qu’il se sent perdu et dévasté, il trouve le moyen de me faire sourire et de me faire rire pour me réconforter. Reprenant un visage sérieux, il vient poser ses mains autour de mon visage tout en caressant mes cheveux.

M (dans un murmure) : Viens on va se coucher.

Nous repartons l’un contre l’autre en direction de la cabine dans le plus grand silence. Il s’allonge à mes côtés et me prend dans ses bras. Pendant quelques seconde nous restons immobiles, le regard captivé par celui de l’autre. L’étroitesse de la couchette rend nos deux corps presque fondus l’un en l’autre. Nos bustes et la courbure de nos hanches s’alliant parfaitement sous le drap très fin qui recouvre notre peau. Mes yeux se font de plus en plus lourd et la main qu’il vient poser dans mes cheveux accélère le processus. Ma respiration ralenti et en très peu de temps, je plonge dans un profond sommeil bientôt suivie par Michael.

Quelques heures plus tard sur les routes du Mexique :

La journée arrive bientôt à son terme. L’air qui entre par la fenêtre de la voiture est chaud et protecteur. Le visage encré dans le torse de Michael, je vois le paysage mexicain défiler sous mes yeux depuis maintenant plus de trois heures. Nous partons rejoindre la petite maison de la tante de Fernando. La végétation est sèche et empreinte cette couleur ocre des journées d’automne de Chicago.

Nous avons traversés des villes, plus ou moins grandes, parcouru des routes infinies où l’on ne voyait que l’horizon à perte de vue, quant enfin nous arrivons à destination. Lincoln, qui une fois de plus se trouvait au volant, coupe le moteur. Chacun sort de la voiture en s’étirant. Fernando arbore un grand sourire sur le visage à l’idée de se retrouver dans un cadre si familier et protecteur. Nous le regardons enjoués et envieux. Mais soudain son corps s’immobilise. Son sourire se fige.

Su : Oh mon dieu.

J’entends un grincement de porte et tous ensemble nous le suivons du regard alors qu’il se met à courir vers la maison.



alors ??? des commentaires ???

C'est effectivement un très jolie chapitre où Mickael et Sara explore une nouvelle étape de leur relation. C'est encore joliment écrit, bravo!



J'ai hâte de voir quelle surprise les attend chez la tante de Sucre, vite ! je veux lire la suite !



Et bonne chance pour ta soutenance !

Je me joins à Lis et te souhaite bonne chance !!!!

Quant à ce chapitre tout mimi-joli que j'adore ...;

Encore une fois Lis' m'ôte les mots de la bouche, parce que je pense comme elle que ce chapitre nous montre une autre facette de la relation Mike & Sara, au delà de l'attirance qui est présente tout au long de ta fic : une certaine complicité, et en même temps ils se rendent compte que malgré qu'ils ne se connaissent pas tant que ça mais qu'ils sont si proches ...

Eh toc Nickki, t'avais qu'à arriver la première !!!!!!!!!!!!!

Méééééééééééééééééé

lol merci les filles !!

voilà la dernière suite du chapitre 12 je crois !! enjoy...




(Pensées de Michael)

Sucre court comme si la mort le poursuivait. Une jeune femme pousse la moustiquaire et l’attend sur le porche un grand sourire sur le visage. Mari Cruz lui saute dans les bras lorsqu’il la rejoint, ils s’embrassent par de multiples baisers sans plus pouvoir se lâcher. Sous ce spectacle nous ne pouvons nous empêcher de rire à la joie de voir Sucre et Mari Cruz se retrouver enfin.

Je me retourne vers Sara, elle rit aux éclats. Les voir ainsi me donne envie. Je suis quelqu’un de discret et réservé, je n’expose jamais mes sentiments au grand jour ou autant que je peux l’éviter. J’aimerai pouvoir couvrir Sara de baisers comme ils le font. J’aimerai pouvoir la toucher ainsi en pleine lumière, mais je ne peux pas, je n’y arrive pas. Cela fait renaître en moi la sensation de manque que je m’étais obligé à oublier durant ces trois jours. Trois longs et indéfinissables journées et nuits pendant lesquelles j’ai tenté d’ignorer ce besoin physiologique : sentir le corps de Sara et le mien se mouvoir à l’unisson.

Au début ce fut difficile, le désir me consumait à même la peau. A plusieurs reprises, j’étais sur le point de l’emmener avec moi, de l’attirer jusqu’au sous-sol, cachés de nos « chaperons » et des membres de l’équipage. J’aurai voulu lui faire l’amour pendant des heures entre deux containers de marchandises. Ce n’était simplement pas l’endroit ni le moment. De funestes pensées me sont revenues à l’esprit et ainsi pendant le voyage, j’ai fuit Sara. J’avais peur de ce qu’elle pouvait penser de moi. Je me suis éloigné et je me suis laissé submerger par ce sentiment de culpabilité qui grandit en moi un peu plus chaque jour. Nous avançons et il y a sans cesse des barrages pour se mettre au travers de notre chemin, il nous faut les confronter cela se fait toujours au détriment de la vie de quelqu’un.

Pendant trois jours je suis resté prostré, confiné dans ma propre souffrance et aujourd’hui mon envie me revient comme un boomerang en pleine figure. Je m’étais juré pendant mon temps en prison de ne jamais devenir ce genre d’hommes contrôlés par leurs pulsions animales, juste à la recherche de sexe pour calmer leurs ardeurs. Le jour arrive à son terme et pourtant je suis envahi par une immense sensation de chaleur. Sara pose les yeux sur moi. Elle a le teint légèrement halé après avoir passé plus de deux semaines au Panama. Le soleil couchant me laisse apercevoir une légère nuance de roux qui se reflète dans ses cheveux. Ses lèvres légèrement humectées m’appellent encore et toujours. Elle est irrésistible comme jamais et mon envie grandissante. A nouveau un sentiment de culpabilité s’infiltre en moi.

S : Michael ?

Sa voix résonne à mes oreilles comme la plus douce des sensations. A plusieurs reprises elle prononce mon nom mais bouleversé par la confusion qui règne en moi, je suis incapable de revenir à la réalité. Au bout de je ne saurais dire combien de temps, alors qu’elle pose sa main contre mon poignet, mon esprit fait front avec mon corps à nouveau et je lève la tête rencontrant ses yeux à la fois attendris et préoccupés.

S : Michael, ils nous attendent.

Je regarde autour de moi, la voiture est déchargée, le soleil toujours plus bas dans le ciel et ils sont tous rentrés à l’intérieure de la maison. Un sourire moqueur sur les lèvres, elle m’entraine pour rejoindre les autres. Nous arrivons dans une habitation chaleureuse : du parquet usagé sur le sol donne un air rustique à cet endroit. Les murs sont colorés et décorés de nombreux cadres représentant des hommes, des femmes et des enfants parfois en costumes traditionnels et d’autres habillés de manière très rustique mais à chaque fois avec de grands sourires sur les lèvres. Face à nous, un escalier mène à l’étage alors qu’en le contournant j’aperçois la cuisine. A ma gauche, dans ce qui ressemble à un petit salon, tout le monde s’est regroupé autour de la maîtresse de maison. J’ai l’impression que cela fait des décennies que je n’ai pas entendu un bruit pareil : des cris, des rires provenant de toutes voix confondues. Soudain, le brouhaha se calme alors que Sucre remis des ses émotions cherche à savoir pourquoi Mari Cruz est là.

Su : Je… je ne comprends pas. Tu n’as pas pu recevoir ma dernière lettre, je l’ai écrite il y a à peine 5 jours, je…
MC (avec un grand sourire) : Je suis la depuis une semaine Fernando. Tu ne voulais pas me dire où tu étais, je ne pouvais pas supporter d’être loin de toi alors je me suis dit qu’un jour ou l’autre, quand tout serait fini, tu ne pourrais pas revenir à Chicago donc tu reviendrais ici.

Il lui saute à nouveau dans les bras, amusé et fière qu’ils aient eu la même idée avant de s’écarter d’elle inquiet pour prendre des nouvelles du bébé. Tout le monde rit à nouveau suite au comportement de Sucre fou de joie d’avoir retrouvé Mari Cruz.

Su (inquiet) : Tu es sure qu’il va bien ? Parce qu’on devrait peut être…
MC (amusé) : Il va parfaitement bien Fernando.
Su : Sara tu pourrais…
MC : J’ai fait une échographie il y a dix jours et…
Su (paniqué) : Une échographie ? Pourquoi faire ? Il y a un problème ?
MC (riant) : … et tu vas être papa d’un petit garçon.
Su (bouche bais pendant un instant) : Un… un garçon… tu veux dire pour de vrai ?

Il me regarde la bouche grande ouverte et alors que je suis tout sourire sur le point de lui serrer la main pour le féliciter, il me prend dans les bras en craint à mes oreilles qu’il va avoir un petit garçon. Il dessert son étreinte et ne peut s’empêcher de bouger comme une pile électrique et de crier à tu tête en enlaçant chaque personne dans cette pièce… chaque personne sauf Mari Cruz. Je le regarde perplexe lui faisant comprendre qu’il a oublié quelque chose.

Su (embrassant Mari Cruz) : Oh pardon bébé.

Nous nous asseyons tous ensemble dans le salon écoutant avec joie et sous de nombreux rires, nos aventures et nos « exploits » comptés par Sucre alors que sa tante vient nous apporter de quoi nous rafraichir. On croirait une grande famille qui fête ses retrouvailles après une longue absence. Je reste muet et légèrement en retrait, me délectant de chacune de ses secondes, de ses rires et de ses éclats de joie, n’ayant moi-même jamais vraiment connu ce genre de situations, habitué à être balader dans de multiples familles d’accueilles de Chicago.

S (profitant d’un instant où le calme est revenu) : Fernando, tu crois que je pourrais utiliser le téléphone de ta tante ?
Su : Oui bien sûre, il y a un combiné dans la cuisine.

Sara se lève pour se diriger vers la cuisine laissant une place vide à mes côtés. J’ai le temps d’attraper furtivement sa main, elle se retourne en me souriant. Nous entrelaçons nos doigts l’un à l’autre et restons ainsi à nous regarder quelques secondes.

S : Je vais téléphoner à Bruce.

Elle me sourit à nouveau puis elle part passer son coup de fil. Je la suis des yeux pendant qu’elle marche jusqu’à la cuisine relevant chaque courbure de son corps pendant sa démarche onduleuse. Alors qu’elle entre dans l’autre pièce et que je la perds de vue, je me rends compte du silence qui règne ici et de tous les regards qui sont fixés sur moi.

M : Quoi ?
Su & L (en même temps avec un sourire moqueur) : Rien.
M (baissant la tête et souriant timidement) : …

Quelques minutes plus tard elle revient vers nous. Elle avance droit dans ma direction, la tête baissée, jouant nerveusement avec ses mains comme elle en à l’habitude. Mes yeux se font plus inquiets. Je la scanne du regard et je comprends que quelque chose ne va pas. Quelque chose va venir troubler l’état d’euphorie dans lequel nous nous trouvons actuellement.

M : Sara ?

Elle lève la tête me regardant intensément pendant plusieurs secondes. Je la vois déglutir difficilement avant de prendre la parole.

S : Hum… Bruce dit que ton procès risque d’être plus compliqué en raison des dernier événement. Il n’est pas sure que tu puisses être innocenté après l’évasion de Sona.
M (déçu et hochant la tête) : On fera avec.
S : Ce n’est pas tout Michael.
M (interloqué, relevant subitement la tête) :…
S : Ils enquêtent maintenant depuis un moment sur la compagnie, et une source sûre pense avoir découvert où se trouve leur repère.

Un silence énorme et pesant s’est imposé dans la pièce. Mon cœur s’accélère subitement. Je regarde partout autour de moi cherchant un point sur lequel me rattacher. Mes yeux s’accrochent à ceux de Linc, tous les deux dans un mouvement second nous nous levons précipitamment.

M : Où sont-ils ?
S : Long Island dans l’état de New York. Ils y auraient un laboratoire dans une base militaire.

Je tente de rester calme mais mon sang bout jusqu’au plus profond de mon être. La main de Sara contre la mienne m’apaise un court instant avant que cette envie, cette soiffe de vérité reprenne possession de moi.

L (énervé se dirigeants vers le hall) : On doit partir.
Su (se levant de son siège) : Linc tu ne peux pas partir comme ça, il va bientôt faire nuit.
L : Chaque seconde de plus qu’on passera ici sera l’occasion de les perdre. S’ils apprennent qu’on sait où ils se cachent…
MC : Vous devriez vous reposer avant de partir, vous aurez beaucoup de route à faire. Que vous y alliez maintenant ou demain matin ne changera pas grand-chose.
L (s’arrêtant et regardant son frère) : Mike tu veux faire quoi ?


voilà c'est tout pour aujourd'hui.
bon je m'en vais continuer la prépa de ma soutenance

Oh un petit garcon, comme c'est mignon.
Sinon, j'éspère qu'ils vont prendre le temps de se reposer quand même avant de mettre un plan au point, et que Michael et Sara se retrouvent un peu seuls après tous ces jours cloitrés dans une cabine avec linc et Sucré.

Alors premièrement , je croise les doigts pour toi (meme si c'est pas trop mon truc lol) ou alors je te dis bonne chance, ou merde ( selon tes croyances lol) pour ta soutenance...

Alors je viens de rattraper 2 suite et wouaw qu'elles suites... je susi de plus en plus a fond dedans... ils viennent à peine d'arriver qu'ils doivent déja retourner aux état unis avec les menaces qui pèsent sur Mike, pour retrouver la Compagnie... L'autre jour tu m'a demandé ou j'en était dans ma lecture, et bien sans m'en rendre compte je crois que le chapitre ou je m'etais arrêté est passé, enfin ej crois je vais aller jeter un sur undé pour confirmer tout ca...

J'ai vraiment hate de connaitre la suite... et j'avoue que je commence à avoir peur de tout ce qui pourrais se passer.

Tu nous a laissés souffler un peu et voilà que ça repart, tu es incorrigible ....

Mais j'adore l'action !!!!!!!!!!!!!



Je veux qu'ça saigne !!!!!!!!!!!!!!!!!

un peu de romantisme aussi, c"est pas mal .............;


et si tu y tiens un peu de ............

Mamamia !!!!!!

J'adore Michaeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeel Surtout le Michael que tu nous décris, complètement gaga de Sara Enfin je ne sais pas si c'est le bon terme. Enfin bref. Tu vois ce que je veux dire

J'ai un peu peur aussi de ce qui pourrait se passer là Vont-ils faire route vers Long Island ? Et si oui, que vont-ils trouver là-bas ? Glups. Milii, bravo pour ce suspens plus qu'insoutenable !!

PS : Good Luck pour ta soutenance. Que la force soit avec toi !! ( )

bon je vous dit pas m---- (non pas merde l'autre) le mot de gratitude qu'on dit en général quand quelqu'un vous fait un compliment parce que à la veille de ma soutenance ce genre de choses va me porter malheure lol !!!
alors pour la suite (pas frocément la prochaine mais celles qui vont arriver) je prévois de l'action ça c'est sur mais combinée avec des moments de répis pour se reposer un peu, du sang oui c'est sure il y en aura, do romantisme, oui oui j'ai une scène en tête qui doit être le chapitre 14 qui en est pleine, et du sexe... hum ça ça risque d'arriver plus tôt que prévu...

bonne lecture :
oups j'ai relu et si un peu de romantisme quand même !!




Chapitre 13 : Last supper / Dernier repas

(La maison de la tante de Sucre, les pensées de Michael)

Mes yeux sont tournés vers la cuisine d’où je peux entendre les rires de Sara aux côtés de la tante de Sucre. Après que ce dernier et Mari Cruz aient décidé de sortir pour se retrouver, elle est partie la rejoindre dans la cuisine afin de nous laisser seuls un moment.

L : Tu es sûre de ce que tu fais ?
M (se tournant vers Lincoln) : Oui, on ne pourra rien faire de plus ce soir. Le mieux c’est qu’on reste ici cette nuit et demain à la première heure on part pour Long Island.

Je comprends que l’envie de faire payer la Compagnie lui pèse, qu’il veuille régler cette histoire le plus vite possible, mais pour le moment on a rien. On doit en apprendre plus. On ne peut pas débarquer comme ça du jour au lendemain. Il nous faut un plan et pour l’instant il nous faut surtout nous reposer.

LJ : Aller papa, oncle Mike à raison. Ici au moins on aura un lit où dormir.
L : Nan mais LJ de toute façon tu ne viens pas avec nous, tu reste ici avec Sucre.
LJ : Quoi ?
L : Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose.
LJ : Il est hors de question que je ne vienne pas avec vous. Tu as vu ce qui nous est arrivé la dernière fois ? Jane est morte sous mes yeux et la Compagnie m’a retenu pendant deux semaines.
L : LJ !
LJ : Non. Je viens avec vous un point c’est tout.
M : Il a raison Linc. On ne sait pas quand on pourra revenir le chercher, autant qu’il vienne avec nous.

Linc passe l’une se ses mains sur son crâne et le frotte légèrement. Après un profond soupire, il finit par accepter la décision de son fils. Je m’éloigne d’eux peu à peu pour qu’ils puissent se retrouver me dirigeant vers la cuisine.

Là bas j’y trouve Sara et la tante de Sucre toutes les deux en train de cuisiner et de rire. Adosser à la portière, je l’observe restant immobile à quelques mètres d’elle. Elle me tourne le dos et donc ne me voit pas, ce qui n’est pas le cas de la tante de Sucre qui me regarde et me sourit légèrement avant de partir.

Après son départ, je continue d’espionner Sara silencieusement. Elle à l’air d’avoir quelques difficultés. Un immense sourire, que je ne peux me résigner à effacer, se dessine sur mes lèvres. Je suis amusé de la voir ainsi, elle qui dans son métier est d’une précision et d’une confiance à toute épreuve, se retrouve totalement perdue dans une cuisine. Je ne peux m’empêcher de rire alors qu’elle a l’air de plus en plus dépassée par se qui se trouve devant elle.

S (se retournant) : Ca fait longtemps que tu es là ?
M (amusé) : Suffisamment pour savoir que tu n’as pas souvent l’habitude de cuisiner.
S (faisant la moue) : Hé !

Nous rions tous les deux. Je quitte ma place pour venir près d’elle et me placer dans son dos. Je passe mes mains contre ses hanches pour prendre les ustensiles présents devant nous.

M (avec une voix suave et sexy) : Attends je vais te montrer.

Je suis rapidement enivré par son parfum. Je place ma tête au creux de son cou venant respirer son odeur en partant de son épaule pour remonter jusqu’à son oreille. Elle laisse tomber sa tête en arrière, ne laissant plus d’espace libre entre nous par ce dernier mouvement.

Je retire les quelques cheveux qui bloquent le passage à ma bouche qui vient poser quelques baiser doux et sensuel partant de derrière son oreille et descendant jusqu’à sa jugulaire. Mes mains remontent le long de ses bras. Je caresse délicatement chaque parcelle de sa peau jusqu’à leur arrivée à hauteur de ses épaules. Je repousse le haut de son tee-shirt pour me frayer un passage et venir parsemer de baiser son épaule nue.

Délicatement, mes mains reprennent leur position initiale contre ses hanches afin de la retourner et de la positionner face à moi. Nos regards se figent l’un en l’autre pendant quelques secondes. On peut y lire un mélange des sentiments qui nous submergent instantanément, de la joie, de la tendresse, mais plus que tout, du désir.

Elle passe ses bras autour de mon cou, mes mains descendent le long de ses reins et nos lèvres viennent se rencontrer. Le baiser se fait d’abord calme et doux, prenant sa lèvre inférieure entre les miennes, avant que nos langues ne se rencontrent et partage milles sensations. La fougue l’emporte et bientôt nous nous retrouvons perdus l’un en l’autre comme si la Terre s’était arrêtée de tourner, comme si plus rien n’exister autour de nous. Elle effectue une pression contre ma nuque pour que je sois encore plus proche d’elle. Je commence à perdre pied.

L (toussotant) : Hum hum.

En entendant la vois de Linc, nous nous écartons subitement l’un de l’autre à regret. Comme des adolescents pris en flagrant délit, nous baissons la tête timidement.

L : Ca sent le brûler jusque dans le salon.

Je me précipite vers les fourneaux pour essayer de réparer les dégâts causés. Sara fait quelques pas en arrière. Linc quant à lui la regarde un grand sourire sur les lèvres tout en haussant les sourcils. D’autant plus gênée, elle baisse les yeux avant que celui-ci ne quitte à nouveau la pièce.

L (amusé) : Faut vous contrôler les jeunes. Ce serait sympa de pas mettre le feu à toute la maison.

Il se retourne une dernière fois vers moi, je lui lance un regard noir avant de reprendre mon activité et tenté de sauver une part du dîner.

****

Le repas est chaleureux et convivial. De multiples plats sont étalés sur la grande table en bois du salon. Un échantillon de toutes les viandes possibles. Des tortillas, certaines farcies de haricots, d’autres de légumes mais qui ont toutes un goût sucré et parfumé de fruits et de vanille. Des sauces à bases de tomates et de piments rouges… les couleurs se mélangent et se marient à merveilles comme dans un véritable festival de sensations.

Nous discutons de choses et d’autres mais principalement de notre séjour à Fox River, du bébé de Mari Cruz, de Chicago, de l’enfance de Sucre… Comme toujours c’est lui qui monopolise la conversation. Quant à moi je suis trop occupé à me régaler pour pouvoir parler. J’engloutis plus de nourriture que mon ventre ne peut en contenir, mais j’ai l’impression de ne pas avoir mangé depuis 3 ans. Comme si ma vie c’était arrêtée le jour où j’ai appris que Linc s’était fait arrêté. Je n’ai plus voulu vivre que pour mettre en place mon plan, nous évader, fuir, retrouver Sara et libérer LJ.

L : Et bin Mike je crois que je t’avais jamais vu manger aussi… goulument. Oui, je crois que c’est le mot.
M (la bouche pleine de nourriture pas autre chose hein poupi !!) : C’est que j’ai pas mangé comme ça depuis une éternité.
L : Et bien j’ose à peine imaginer ce que ça doit donner sur le plan sexe.

Sara et moi nous étouffons quasiment avec notre nourriture. Un court silence suit la réflexion de mon frère avant que tout le monde ne se mette à rire. Quant à Sara et moi, nous nous regardons, gênés et en même temps tellement impatient de pouvoir passer une autre nuit ensemble et rien qu’à deux.

Après le dessert me voilà repu. Depuis plusieurs minutes, je vois Sara me regarder étrangement, me faire des signes, son regard est brûlant de passion quant tout à coup je sens un pied s’immiscer entre mes jambes. Je ne peux pas croire qu’elle fasse ça. Pas ici, pas maintenant. Elle s’amuse en voyant mon visage changer sous la torture qu’elle m’inflige. J’ai de plus en plus chaud, des difficultés à déglutir et quelques gouttes de sueur viennent perler mon front.

Su : Ca va Mike ? T’as l’air bizarre.
M (essayant de se contrôler) : Hum… ça va (regardant Sara avec un regard plein d’envie et de vengeance) j’ai dû trop manger. Je ne vais pas tarder à aller me coucher je pense.
LJ : D’ailleurs pour dormir on fait comment ?
L : En fait le but c’est de fermer les yeux et progressivement tu tomberas dans un profond sommeil.
LJ (frappant son père) : Hé ! Nan mais je veux dire pour les chambres, il n’en reste plus que deux de libre.
M (alors que Sara a cessé ses assauts) : C’est simple je crois que toi et Linc vous dormirez sur le canapé.
LJ : Ah non ça je ne suis pas d’accord.
S (regardant Michael espiègle) : Crois-moi ton oncle va en avoir besoin de cette chambre.
M (fronçant les sourcils envers Sara) : …
LJ : Attends oncle Mike, j’ai quand même passé deux semaines enfermé contre mon grès à dormir sur un vieux matelas pourri.
M : Et moi j’ai passé deux semaines dans une prison miteuse et tellement sale que tu ne passerais même pas 5 minutes dedans.
L : Aller vient LJ. Tu vas dormir avec ton vieux père sur le canapé.
S (lançant un regard à Michael et faisant semblant de bailler) : Ah je suis épuisée, je monte.
L (pas très convaincu) : Ouais !




bon un peu d'humour dans ce monde de brut où il faut passer des soutenances de merde... j'espère que vous avez trouvé ça un temps soit peu drôle quand même ??? bon aller je retourne à ma prépa

Citation :

L : Tu es sûre de ce que tu fais ?
M (se tournant vers Lincoln) : Oui, on ne pourra rien faire de plus ce soir. Le mieux c’est qu’on reste ici cette nuit et demain à la première heure on part pour Long Island.

Ils vont rester pour le nuit! Yeaaaaaaaaah!

Citation :

Depuis plusieurs minutes, je vois Sara me regarder étrangement, me faire des signes, son regard est brûlant de passion quant tout à coup je sens un pied s’immiscer entre mes jambes. Je ne peux pas croire qu’elle fasse ça. Pas ici, pas maintenant.

Je ne peux pas croire non plus qu'elle fasse ça. En tout cas ça promet pour la suite!

Allez poste nous vite le prochain chapitre!