The Murray Hill
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 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter

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Nickki
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miliibnb
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyAoût 23rd 2008, 12:48

merci ma tite nickki ça me fait très plaisir... pour ce qui est de ta requête de ce que je ne dois plus dire, je ne peux rien te promettre lol !!!!
sinon je suis contente que vous appréciez les flash back et les retour à la normale pour faire un parallèle entre le moment où ils jouissaient d'un bonheur extrème et leur relation qui est tombée au plus bas... en fait c'est pas un parallèle c'est plutôt un contraste pour intensifier ce qu'ils ressentent aujourd'hui.

mais par rapport à ça, je sais que certains ont du mal à comprendre la chronologie et mélange un peu tout. est ce que vous auriez des idées à me proposer pour améliorer ça ????
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aventurine
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyAoût 23rd 2008, 13:23

Je n'ai plus laisseé de coms et je m'en excuse! Mais j'ai dévoré toutes tes suites, les unes après les autres et celle là est époustouflante!

On en apprend un peu plus sur leur début et leur dialogue est super bien écrit!
Sara me fait rire au début quand elle croit qu'il est parti comme un voleur! xD

Ces moments de pur bonheur rendent les moments où leur relation bas de l'aile (méme plus que ça...) encore plus dur...

J'ai beaucoup aimé les petites métaphores qui se baladent dans ton texte (celle de leur amour qui les rapproche la nuit alors qu'un fossé les sépare...)

Ce mélange de flashs back et de moments "présents" est toujours aussi bien mené et donne un rythme très agéable et soutenu à ton histoire!

Vite la suite!!!
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Nickki
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyAoût 23rd 2008, 13:54

Citation :
mais par rapport à ça, je sais que certains ont du mal à comprendre la chronologie et mélange un peu tout. est ce que vous auriez des idées à me proposer pour améliorer ça ????

Personnellement, ça ne me dérange pas du tout ces flash back, et on s'y retrouve assez facilement ... Maintenant si tu veux vraiment changer ça, je ne sais pas comment tu pourrais faire, à part faire ce que tu fais déjà en mettant les dates ... Peut-être que Lisbeht aura une idée ? [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 344473
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyAoût 23rd 2008, 14:45

Nickki a écrit:
Citation :
mais par rapport à ça, je sais que certains ont du mal à comprendre la chronologie et mélange un peu tout. est ce que vous auriez des idées à me proposer pour améliorer ça ????

Personnellement, ça ne me dérange pas du tout ces flash back, et on s'y retrouve assez facilement ... Maintenant si tu veux vraiment changer ça, je ne sais pas comment tu pourrais faire, à part faire ce que tu fais déjà en mettant les dates ... Peut-être que Lisbeht aura une idée ? [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 344473

je veux pas changer le truc flash back / réalité mais ya quelques personnes qui mélangent un peu.
en fait je me sens un peu gênée parce que c'est la troisième fois qu'on me dit un truc du genre donc cette suite là se passe juste avant tel moment, alors que le moment en question n'a rien à voir puisqu'il vient des flash back.

je veux vraiment pas changer le concept, juste apporter quelque chose qui éclairerait les lecteurs à comprendre le moment parce qu'apparement les dates les embrouilles toujours plus !!! lol

@ aventurine, merci beaucoup ça me fais très plaisir.
sinon rien à voir mais comme t'as pas été sur undeniable depuis un moment j'y ai fini le chapitre 19 avec toutes les révélations de strong and alive !! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 725962
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aventurine
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyAoût 23rd 2008, 15:16

Oui je n'ai pas trop eu le temps d'y aller mais je suis en train d'ouvrir la page d'undeniable! J'ai hate de voir ce que tu nous réservé!!
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angel_keikoo
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyAoût 25th 2008, 13:26

Super suite bravo! J'adore ces flash back ou l'on revit un peu leur histoire avant tout ces problèmes qu'ils ont maintenant!
Vivement la prochaine suite!!!!!!!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptySeptembre 19th 2008, 18:16

bon voilà j'ai fini cette suite. pas de beta lectrice pour celle là qui n'est pourtant pas une suite facile à écrire mais je sais ce que je veux dire et j'ai juste envie de le faire comme ça, par contre pour la prochaine, lisbeth tu reprends du service lol. donc j'espère qu'il n'y aura pas trop de fautes. sinon je précise, c'est une scène à caractère sexuel !! vous êtes prévenu.
donc je sais que ça fait longtemps que j'avais pas posté donc un petit récapitulatif de ce qui s'était passé et dont vous devez vous rappeler dans cette suite :

previously dans le "présent" : sucre après avoir parlé à michael l'a convaincu de parler à sara de leur problème. seulement, une fois michael rentrée il trouve sara endormi, du moins elle fait semblant de dormir et durant la nuit elle aussi à pris une décison concernant leur avenir ensemble.

previously dans les flash back : michael et sara se sont rencontrés 4 ans plus tôt à un gala où sara à gagné un prix contre michael un des autres concurrents. au cours de la soirée ils ont pas mal flirté avant de s'échapper pour aller se baigner en sous vêtements dans le lac de chicago.

voilà maintenant bonne lecture !!




Chapitre 6 : The break up

(Pensées de Sara)


M (gêné) : Hum… tu as bien dormi ?
S (mentant) : Oui.

Son corps vient à peine de quitter le mien pour se diriger vers le comptoir et récupérer un peu de café, que j’en souffre déjà. Je frissonne et ne peux m’arrêter de le regarder vaquer à ses habitudes matinales. L’esprit encore légèrement endormi malgré la douche qu’il vient de prendre et qui laisse derrière lui une odeur acidulé et fraiche se mélangeant à celle du café, il traine des pieds jusqu’au comptoir se frottant la main contre son crâne. Un mouvement que nous partageons l’un et l’autre. Lui, lorsqu’il tente de clarifier son esprit ou que quelque chose le perturbe. Moi, dans un geste tendre et protecteur pour le rassurer ou sensuel et délectable cherchant à posséder chaque partie de son corps. Comment puis-je lui faire ça ? Comment puis-je lui annoncer ça quand il m’apparait que son être tout entier me manque déjà ?

Mon regard se dirige soudainement vers la fenêtre de la cuisine d’où on ne peut apercevoir que l’immeuble de l’autre côté de la rue. Les bruits sourds provenant de l’extérieur ne font que renforcer le silence assez gênant qui s’interpose entre nous depuis trop longtemps. Je cherche le meilleur moyen d’entamer la conversation que nous aurions dû avoir il y a un moment déjà, mais rien ne me vient. Les mots restent coincés dans ma gorge sans trouver d’échappatoire et finalement c’est la voix de Michael qui vient briser le silence le premier.


M : Oh l’évier est encore bouché.

Je suis surprise par le ton de sa voix, inquiet et gêné comme s’il s’apprêtait à me dire quelque chose mais qu’au final il s’était rendu compte qu’il ne pouvait pas le faire et avait préféré enchainer sur un autre sujet. Fermant les yeux un instant tout en prenant une profonde inspiration, je me décide à parler et engager la conversation une bonne fois pour toute pour lui, pour moi, pour nous.

S (dans un murmure à peine audible) : Michael…
M (l’interrompant continuant sur sa lancée) : C’est bon je vais m’en occuper cet après-midi, je ne travaille pas.
S (autoritaire) : Michael ça ne marchera pas.
M : Quoi ? Si je t’assure ça n’est pas compliqué je peux très bien…
S : Je parle de nous Michael, pas de ce foutu évier. Ca ne marchera pas. On ne va nul part à rester à s’ignorer comme ça depuis des semaines.

Mes mots ont été un peu plus froids que ce que je ne souhaitais mais, entêté comme il est, j’avais l’impression que jamais il ne m’écouterait si je n’haussais pas un peu la voix. Ses yeux sont à présent perdus dans les miens, choqués de ma réaction, avant qu’il ne baisse le regard, gêné à nouveau.

M (dans un murmure) : Oui… Peut-être qu’on a besoin de parler.
S : Non on n’a pas besoin de ça. Rien ne peut plus changer maintenant. Je crois qu’on devrait plutôt arrêter. Ca ne marche plus à présent.

Rapidement, sa tête à fait un bond et nos yeux se retrouvent confrontés en moins d’une seconde. Si ma réaction l’avait précédemment choqué, là il se retrouve sans rien pouvoir dire dans un premier temps, ne sachant pas vraiment quoi penser avant d’oser prononcer le fameux mot que je suis incapable de laisser s’échapper de mes lèvres.

M : Est-ce que… est-ce que tu es en train de rompre avec moi ?

Cette fois-ci, c’est moi qui baisse les yeux, gênée. Prenant une profonde inspiration je fini par relever la tête pour affronter son regard, désemparé.

S : Tu dois comprendre, tu vaux mieux que ça.
M (énervé) : Non ! Arrêtes ça tout de suite. (se reprenant, plus doux) J’ai besoin de toi Sara. Tu dois continuer d’avoir foi en nous. Nous allons y travailler, ensemble.

Sa voix à changé de ton et ne possède plus une once de gêne en elle. Il me fait frémir et je sens mon cœur s’emballer, effrayé et déchiré de le torturer ainsi. Je suis sur le point d’abandonner, de me jeter dans ses bras et de me laisser aller avec lui, mais voyant ma réaction, il se contient et prend sur lui, calmant ses propos. Encore une fois, il se sacrifie pour moi et j’arrive à me convaincre que ça ne peut plus durer. Il ne peut pas continuer d’agir ainsi. Il mérite mieux que ce que je ne pourrai jamais lui apporter.

S : C’est fini Michael, il n’y a plus d’espoir, plus de nous depuis bien longtemps. Il n’y a plus de foi, plus de…
M (l’interrompant) : Mais il y a toujours de l’amour. Je t’aime Sara…
S (le coupant à son tour) : Non tu ne m’aimes pas ! Tu aimes la personne que j’étais, pas celle que je suis devenue. Et même, c’était plus une question d’habitude et de routine que de l’amour.
M : Tu n’as pas le droit de dire ça. Tu n’as pas le droit de faire comme si notre amour ne représentait rien.
S : Michael essai de comprendre.
M : Je sais que c’est difficile mais on peut y arriver, on peut s’en sortir. Je t’aime Sara.

Son regard est désemparé, prêt à tout pour me ramener à lui, pour arrêter tout ça et retrouver ce que nous avions avant. Ses yeux, embrumés, commencent à s’emplir de larmes. Je comprends qu’il les retient avec difficulté, voyant sa pomme d’adam tituber contre sa gorge. Je sais alors ce que je dois faire pour son propre bien. Dans un premier temps, blessé, il ne le comprendra pas, mais je sais que c’est en l’atteignant en plein cœur que j’arriverai à le toucher et le convaincre d’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Cachant mes mains tremblantes sous la table, mes yeux s’emplissent d’une profonde détermination et ma voix, en deux mots, s’apprête à briser l’air et rompre son cœur en mille morceaux.

S : Moi pas.
M : Quoi ?
S : Je… je ne suis plus amoureuse de toi.

Il reste sans mot, le regard béant et plein d’incompréhension, ne s’attendant pas à une telle révélation alors que moi, je continue dans mon élan, sentant mon cœur se serrer à chaque fois que l’un de mes mots vient se répercuter dans son regard d’homme blessé.

S : Notre amour m’a consumé petit à petit. Il nous a détruit et je pense que pour notre bien à tous les deux, on devrait arrêter ça avant qu’il ne soit trop tard.
M : Est-ce que tu le pensais ? (agressif) Est-ce que tu le pensais vraiment Sara ?

Je vois son poing se serrer fortement contre la table de telle manière que certaines de ses phalanges, ne recevant pas assez de sang, commencent à blanchir sous la pression. Relevant les yeux, sa mâchoire est crispée. Je ne l’ai jamais vu dans un état pareil. La colère bout en lui mais encore une fois il tente de se contenir. Pourtant fidèle à mon premier discours, je ne change pas d’attitude sentant mon estomac se nouer petit à petit.

S : Oui. Oui je le pense. Je ne t’aime plus.

Ses yeux se ferment, incrédules, à la prononciation de ma dernière phrase. Son poing se sert encore davantage si c’est réellement possible. Puis retrouvant un certain calme, il prend la parole à nouveau d’une voix assurée et presque indifférente qui me pétrifie sur place alors que son discours est dur, froid et méprisant.

M : Bien. Tu vas le regretter alors, parce que si tu le penses vraiment, je franchirai cette porte, et je ne reviendrai plus. Tu ne me reverras plus jamais Sara. Si c’est vraiment ce que tu veux, je partirai mais ça ne sera plus la peine de revenir me voir quand tu auras compris l’erreur que tu as faite. Tu m’as bien compris ? Tu comprends ce que je te dis Sara ?
S : Oui.

La voix tremblante, je suis incapable d’en prononcer davantage voyant l’issue de notre histoire approcher à grands pas.

M : Alors c’est vraiment ce que tu veux ?
S : Oui.
M : Bien. Je viendrais récupérer mes affaires cet après midi alors.

Sur ces mots, comme un courant d’air, il s’extrait rapidement de l’appartement claquant la porte derrière lui. Laissant s’échapper un profond soupire de douleur de ma gorge, je tombe en sanglots dans mes mains tremblantes qui viennent maintenant récupérer ma tête tombante. Je suis sans force, sans vie.


Dernière édition par miliibnb le Septembre 19th 2008, 22:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptySeptembre 19th 2008, 18:17

deuxième partie :



****

https://www.youtube.com/watch?v=PrJWYz_yblw

Il fait nuit noire alors que je me décide à rentrer à l’appartement. Je suis restée dehors le plus longtemps possible souhaitant éviter une nouvelle confrontation avec Michael. Je savais que si je le voyais à nouveau, jamais je n’aurais eu la force d’accomplir ce que j’ai fais ce matin. Je suis vidée de toute force et j’aurais cédé trop rapidement pour tomber dans ses bras et lui demander de me pardonner et de tout recommencer.

C’est la main tremblente et sentant mon souffle s’arrêter l’espace d’un instant, que je glisse la clef dans la serrure. La seconde qui suit, me voilà à l’intérieur, les yeux scotchés face au sol, n’osant pas voir la réalité me submerger. Quand enfin mon regard ose affronter le décor face à moi, mon cœur fait un bond dans ma poitrine et mes yeux s’emplissent de larmes. L’appartement me parait vide. Je suis vide. Il n’a pourtant pas pris grand-chose, la plupart des meubles étant les miens, mais je peux sentir le poids de son absence me hanter désespérément.

Dans un mouvement incontrôlé, mes jambes avance jusqu’à notre chambre. La porte grinçante laisse apercevoir le lit toujours défait dans lequel nous dormions ce matin et qui est à présent éclairé par la légère lumière des réverbères provenant de l’extérieur. Délicatement, je m’approche du lit pour venir en frôler le tissu avant de m’emparer de son oreiller. Plaquant mon nez contre celui-ci afin d’en respirer l’odeur qui en émane, celle de Michael, mes larmes se mettent à couler et commencent à inonder mon visage pour la énième fois de la journée. Faisant quelques pas en arrière, je me glisse contre le mur, venant me recroqueviller sur moi-même, serrant toujours plus fortement l’oreiller contre moi et admirant les draps défaits, témoins de nos nuits passées…


Flash back (la nuit de leur rencontre 4 ans plus tôt, la soirée du Gala).

La porte s’ouvre enfin sur nos deux corps enlacés, mon dos contre son torse. A peine sommes nous entrés que ses lèvres quittent mon cou pour venir retourner mon corps et engouffrer sa langue dans ma bouche. Je fais quelques pas à reculons, nous enfonçant plus amplement dans l’appartement. Mes mains remontent le long de ses bras pour atteindre ses épaules et lui retirer sa veste qui tombe lourdement sur le sol. Ses mains, plantées contre mes hanches, poussent nos bassins plus fortement l’un contre l’autre. Alors que mes doigts s’attardent sur les boutons de sa chemise, sa bouche quitte la mienne pour venir s’engouffrer contre mon cou lorsqu’un profond râle de plaisir quitte ma gorge brutalement. Me débattant difficilement avec sa chemise, je m’arrête un instant pour faire tomber mes chaussures sur le sol. Il en profite pour redresser sa tête face à moi et me regarder dans les yeux, le regard assombri par l’envie.

M (tournant la tête vers la droite en direction du salon) : Donc c’est ici que vis Sara Tancredi. J’ai le droit à ma visite privée ?
S (agrippant son menton avant de reprendre ses lèvres entre les siennes) : Tout à l’heure peut être.

Laissant tomber ma deuxième chaussure au sol, à présent plus basse d’à peine quelques centimètres, il rompt notre baiser à nouveau, souriant, alors que je cherchais désespérément à retrouver le goût de ses lèvres contre les miennes.

S (dans un murmure) : Michael…

Soudain, ses mains toujours contre mes hanches descendent contre mes cuisses avant de se retrouver sous mes fesses. Instinctivement, mes mains viennent s’accrocher à sa nuque alors que son corps soulève le mien et que mes jambes quittant le sol, s’agrippent l’une à l’autre dans son dos.

M (d’une voix roque consumée par le désir) : Où est ta chambre ?
S (frottant son nez délicatement à celui de Michael avant de répondre) : Juste derrière moi.

Sans me quitter des yeux, l’une de ses mains quitte rapidement mes fesses pour trouver la poignée et nous laisser entrer au sein de ma chambre afin de pouvoir mettre un terme à nos pulsions. Délicatement, il fait tomber nos deux corps sur le lit. Essayant de créer un peu de distance entre nous pour ralentir le rythme de la soirée qui va trop rapidement, il s’écarte légèrement prenant appui sur ses coudes, mais c’est sans compter sur mes bras et mes jambes fermement agrippés à son corps.

S : Où crois tu aller comme ça Scofield ?

Sans me répondre, il continue de me sourire avec un air malicieux quand sa main, bloquée derrière mon dos, se retrouve subtilement à l’intérieur de ma cuisse, flirtant avec le tissu de mes sous-vêtements. La chaleur de ses doigts, contrastant avec la fraicheur de cette partie de mon corps encore humide de notre précédente baignade dans le lac, provoque en moi un frisson me donnant la chair de poule.

Mes doigts retrouvant toute leur agilité, viennent finir la tâche que je m’étais donnée précédemment en faisant valser sa chemise sur le sol. Continuant sur cette même vague pleine d’ardeur, je fais basculer nos deux corps afin de me retrouver sur lui, entreprenant de lui défaire sa ceinture ainsi que les boutons de son pantalon. Il en profite pour faire glisser ses mains de bas en haut contre mes flans, avant de redescendre timidement tout en ôtant la fermeture de ma robe. A nouveau les mains contre mes cuisses, ouvertes largement sur son bas ventre, ses doigts attrapent le bas de ma robe qu’il fait remonter jusqu'au dessus de ma tête avant qu’elle ne vienne retrouver sa chemise déjà au sol, me laissant en sous-vêtements devant lui pour la deuxième fois de la soirée. Tentant de ne pas me laisser déstabiliser par ses yeux qui me déshabillent du regard, j’entreprends de lui retirer totalement son pantalon. Un bouton. Mes doigts frôlant cette partie si proche de son anatomie, lui extirpe un râle provenant du plus profond de son bas ventre. Deux boutons. Sa cage thoracique se gonfle plus rapidement. Trois boutons et quelques secondes plus tard, la totalité de son pantalon défait laisse mes yeux percevoir l’ardeur du désir qu’il a pour moi toujours contenu dans son boxer.

Passant ses pousses autour de mon nombril, il fait soudain basculer son corps en avant jusqu’à ce que sa langue rencontre ma jugulaire. Me surélevant un instant, il vient glisser ses jambes sous ses cuisses se retrouvant à genoux, mon corps toujours assis sur le sien. De ses paumes largement ouvertes dans mon dos, il vient me caresser de bas en haut tout en m’embrassant par de petites impulsions sur les lèvres. Mes bras accrochés autour de son cou font se rapprocher nos deux visages et mes mains glissent sensuellement contre la douceur de son crâne rasé qui me provoque une nouvelle vague de frisson. Tout à coup, je sens la pression effectué par mon soutien-gorge se défaire alors qu’il vient de le dégrafer et qu’il s’empresse de le jeter au sol avec nos autres vêtements. Son regard s’attarde quelques instants sur mon décolleté à présent mis à nu, alors que je sens mes joues s’empourprer légèrement et avant que sa bouche ne vienne envelopper un de mes mamelons. Consumés par le désir nous ne pouvons empêcher quelques gémissements de sortir de nos bouches alors que sa langue titille mes seins, que ma main passe inlassablement sur son crâne, et que nos deux corps commencent à entamer des mouvements subjectifs comme si nous avions oubliés que nous étions encore retenus par une dernière barrière de tissu.

Ces derniers mouvements, nous noient dans un plaisir que nous devons contrôler alors qu’avec une telle intimité, chacun peut sentir l’effet que l’autre à sur lui. Et finalement, avant qu’il ne soit trop tard, nos corps s’éloignent l’un de l’autre dans un gémissement du au manque, pour venir défaire chacun de son côté la dernière échappe qui nous séparait. Nos yeux se noircissent davantage à la vision de notre totale nudité. Il en profite pour récupérer dans la poche de son pantalon, de quoi nous protéger. Puis, sans attendre un instant de plus, nous nous retrouvons dans la même position que précédemment prêts à venir nourrir notre désir.

Un grognement s’échappe de ma bouche alors que je le sens en moi. Nous nous regardons un instant, immobiles, savourant l’instant présent, avant de commencer un lent va et vient rythmé par nos respirations saccadées, nos gémissements, le frottement de nos hanches l’une contre l’autre et la sueur qui coule déjà le long de nos dos. Peut être trop rapidement, je sens le plaisir s’intensifier et je viens me cramponner plus fortement contre les cuisses de Michael le faisant accélérer le rythme avec moi d’un simple regard. Refermant mes muscles contre lui je sens le plaisir me submerger et mes jambes tremblantes viennent rejoindre son corps, exultant.


Fin du flash back

Cette nuit là fut une des plus belles nuits que j’ai vécu. Probablement parce que c’était notre première nuit ensemble. Ca m’est égal que nous n’ayons pas pu résister très longtemps avant de succomber au terme du plaisir, car les minutes qui ont suivies se sont fait beaucoup plus tendres et délectables. Notre étreinte n’a pas ét uniquement passionnelle, elle fut aussi fusionnelle avant que nous nous endormions sereins dans les bras l’un de l’autre. Suffocants, nous avions besoin d’extérioriser rapidement nos pulsions avant de pouvoir se découvrir entièrement.

Toujours assise contre le mur, les jambes tendues vers le lit mais l’oreiller toujours contre ma poitrine, mes larmes ont cessées de couler il y a un moment déjà. Le jour commence à pointer son nez sur la ville et je suis plongée dans la pénombre, les faisceaux de lumières traversant la fenêtre n’atteignant que le lit défait comme le seul personnage d’une salle de théâtre ombragée. Je comprends trop vite que je ne peux plus rester ici. Je ne peux plus rester dans un lieu qui respire l’odeur de Michael, sa voix, son rire, tous nos moments passés ensemble dans cette chambre et ailleurs. Je ne peux plus. Si je veux pouvoir reprendre ma vie en main, si je veux aller de l’avant, il me faut partir, partir pour de bon et me permettre d’oublier, de me reconstruire. Ici je ne fais que vivre autour d’images, de sons et de parfums qui me ramènent sans arrêt à lui. Oui je dois partir.

Déterminée, je me lève difficilement, les jambes toutes engourdies d’être rester dans la même position si longtemps. Je retourne jusqu’au salon où je m’empare du téléphone pour composer le numéro qui a bouleverser ma vie une fois déjà…

En raccrochant, je sens une terrible impression m’envahir. Une peur immense. Celle de devoir apprendre à ne plus me réveiller chaque matin à ses côtés. Celle de devoir affronter chaque jour de ma vie sans lui, comme si ce simple coup de téléphone avait été le déclic qui m’a fait comprendre tout ce que j’ai perdu en le chassant de ma vie. Subitement prise de nausée, mon estomac se retourne dans mon ventre et j’ai tout juste le temps de courir jusqu’à la salle de bain pour vomir tout ce que je contiens en moi.

Je me sens vide dans tous les sens du terme. Mais je sais que j’ai fait le bon choix. Je sais que ça sera difficile, ça l’est déjà. Mais de toute façon même si je le voulais, maintenant je ne pourrais plus reculer, il me l’a bien fait comprendre. Je viens m’asperger le visage avec de l’eau et me rincer la bouche avant de redresser mon corps face au miroir alors que j’aperçois dans celui-ci la seule trace encore physiquement présente de Michael dans notre appartement. Il a laissé son tee-shirt de Loyola accroché à la porte à côté du mien. Il sait à quel point je l’aimais. Je lui ai si souvent volé pour m’endormir en sentant son odeur contre ma peau les jours où nous dormions séparés à cause de mes horaires décalés. Dans un mouvement rapide, je m’empare de son tee-shirt, laissant le mien de côté, pour retourner dans ma chambre et préparer mes valises.





alors ??? :oops: :oops: :oops:


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lisbeth salander
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptySeptembre 19th 2008, 20:23

Bravo ma poule, tu as osé faire (et je t'en félicite) ce que presque personne à ma connaissance n'avait osé faire dans une fic de pb, faire se séparer Mickael et Sara. En plus c'est totalement crédible, le cheminement jusqu'à la rupture est logique et à mon sens plutôt inéluctable.

Encore toutes mes félicitations pour ton courage, ton style, tes idées.

Continues comme ça !

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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptySeptembre 19th 2008, 23:31

merci ça me fait super plaisir. oui j'ai sauté le pas, ils sont plus ensemble muahahaha comme je suis méchante !!! moi je crois que j'ai déjà vu un OS où ils étaient sur le point de se séparer parce que ça n'allait plus mais sinon pas de séparation non plus... ohhh moi je leur dit ça leur fait du bien !!! lol merci.
bon sinon j'ai commencé la suite et celle ci si t'es toujours partante, j'aurai besoin de toi en beta lectrice !! bisous
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptySeptembre 20th 2008, 11:05

Ouah!!! Tu l'as fait! Et tellement bien fait d'ailleurs!
Comme Lisbeth je trouve ça très crédible, la séparation était la seule issue même si ça fait un peu mal au coeur pour Sara. Elle est obligée de lui mentir pour son propre bien, elle se sacrifie pour lui d'une certaine manière...

Et quand elle sort de ses pensées (quel flash back!! Mamamia que calor! Très bien écrit, on sent la passion, la fusion, la complicité!) les mots que tu utilises pour décrire son état d'esprit sont prenants...

Bravo pour cette superbe suite! Tu as un tel talent! Et une telle imagination!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptySeptembre 20th 2008, 12:09

merci c'est très gentil.

et merci nikki pour le MP. [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 725962
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptySeptembre 20th 2008, 14:10

No problemo pour la beta lecture, ça me fera des vacances, en ce moment j'ai plein d'idées d'écriture mais une flemme monumentale de m'y mettre, le boulot m'épuise ....
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyOctobre 7th 2008, 20:47

so voilà la suite. désolée pour l'attente. bon comme elle est longue je suppose qu'elle va être coupée en deux... bonne lecture. merci à lisbeth pour la beta lecture et les conseils (même si je respecte pas forcément tout :oops: :oops: ).




Chapitre 7 : Everything not lost

Trois jours plus tard, dans l’appartement de Sucre en présence de Lincoln (pensées de Michael)


Su : Michael, est-ce que tu crois en la passion ?
M : Qu’est ce que tu veux dire ?
Su : Ce que je veux dire c’est que la passion, l’espoir, le rêve c’est ce qui nous fait vivre mais c’est surtout principalement ce qui vous consume Sara et toi. Vous êtes un couple passionné pour qui tout va toujours à cent à l’heure. Quand vous vous disputez ça part de petites choses et puis ça s’envenime très vite…
M (l’interrompant) : Ca n’est pas une simple dispute Sucre…
Su : Non en effet, mais vous vous aimez à en crever, ça peut pas se finir comme ça, ce n’est pas possible. Vous êtes fait pour être ensemble autant que… autant qu’une théière va avec son couvercle. Oui je sais, désolé pour la comparaison, mais ce que je veux te dire c’est que si toi et Sara vous n’êtes plus ensemble alors je crois que le monde peut cesser de tourner parce que rien ne me parait plus naturel que de vous voir tous les deux ensemble. (prenant son portable dans sa poche) Tiens prends mon téléphone et appelle là. Je t’en supplie.
M : Non. Non, je ne l’appellerai pas. Si tu avais vu son air Sucre, elle m’a regardé droit dans les yeux et elle m’a dit qu’elle ne m’aimait pas.
L (prenant enfin part à la conversation) : C’est des conneries il n’y a pas plus amoureuse de toi que Sara.
M (têtu) : Non je t’assure, tu n’étais pas là, tu ne sais pas. Et puis même, je lui ai dit que si je partais je ne reviendrais plus jamais, qu’elle ne devrait plus essayer de me contacter et que ça serait fini pour de bon…. Non je ne peux pas faire ça.
L (donnant une tape sur la tête de son frère) : Arrête avec le numéro du mec fort Michael, tu-veux. Arrêtes ça et téléphone-lui.
M (baissant les yeux revoyant des flashs de leur séparation dans sa tête) : Non elle me l’a dit clairement, elle ne veut plus de moi.
Su (à Lincoln) : Et c’est lui l’intello de votre famille ? Michael je t’en prie, arrête ça et réfléchis cinq minutes. Regarde les fois où vous vous êtes engueulés juste parce que vous étiez trop passionnés. Vous vous aimez tellement que vous pourriez donner votre vie l’un pour l’autre. Ravale ta fierté et appelle-la Michael. Je t’assure qu’elle t’aime toujours, elle a du juste vouloir dire ça pour te protéger ou je ne sais quoi pour que tu ne t’évertues pas à essayer de la convaincre que c’était faux.

J’expire profondément, totalement perdu après les propos de Sucre et Lincoln. Perdu entre ce qui s’est passé et ce qui a été dit et la possibilité que Sucre puisse avoir raison…

Flash back (environ 5 mois après leur rencontre le 27 novembre 2000, pensées de Michael).

Sara laisse échapper un autre de ses soupirs de frustration alors que je la suis, entrant dans son appartement et que l’air chaleureux qui s’en dégage vient envelopper mon corps d’un doux cocon contrastant avec la fraîcheur hivernale de Chicago ou la tension présente entre nous. Suivant sa routine habituelle, elle pose ses clefs sur le petit guéridon de l’entrée avant de faire quelques pas pour s’infiltrer plus profondément au cœur de son appartement et jusque rentrer dans le salon où nous laissons nos deux manteaux reposer sur le canapé.

S (ennuyée) : Michael je t’assure qu’il ne me draguait pas.

Elle tend une main le long de sa jambe d’une manière inconsciemment très sensuelle dans l’espoir de se défaire de ses chaussures, répétant à la perfection le même mouvement que le soir de notre rencontre lorsque nous avions décidé de nous enfuir de la réception. Je dégage mes yeux de cette vision tachant de rester concentré et je viens défaire mon nœud de cravate afin de relâcher la pression. Je souffle lourdement à mon tour sentant l’impatience m’envahir peu à peu.

M : Je suis un homme Sara, je sais comment les hommes fonctionnent et je peux t’assurer qu’il a passé la soirée à te draguer.

Je la vois se rapprocher dangereusement de moi, ses lèvres à quelques centimètres des miennes, une main contre mon torse agrippant ma cravate pour m’amener à elle, et l’autre faisant balader son pouce sur ma joue. Elle parait détendue et enjouée mais je sais qu’elle se force. Son sourire n’étant qu’un prétexte pour m’attirer vers elle et couper court à la conversation.

S (voulant détendre l’ambiance) : Ah et je peux savoir comment est-ce que tu fonctionnes Scofield ?
M (sérieux) : Sara… s’il te plait…
S (se dégageant en voyant l’air sérieux de Michael) : Bon ok admettons qu’il m’ait dragué… Tu as confiance en moi Michael ?
M (attrapant son poignet délicatement et le caressant) : Oui bien sûr que j’ai confiance en toi… je n’ai juste pas confiance en lui.
S (sur un ton léger à nouveau) : Moi je ne dis rien quand toutes ces femmes se retournent sur toi dans la rue…
M (l’interrompant froidement) : Et bien peut être que tu devrais !

Ma voix a été plus sévère et cassante que je ne l’aurais souhaité. Ses yeux, jusque là rieurs face à ma jalousie, se froncent alors qu’un froid s’installe entre nous. Elle s’écarte de quelques pas, m’obligeant à lâcher son poignet. Rapidement le contact de sa peau contre la mienne me manque désespérément. Je n’ai pas voulu être aussi dur avec elle et un sentiment de culpabilité m’envahit. Mais c’est comme si mon cœur et ma raison me dictaient deux choses différentes. L’un me suppliant de la prendre contre moi pour apaiser toutes nos tensions et l’autre m’imposant de lui avouer un ressentiment que je contiens depuis trop longtemps. Finalement, je m’apprête à faire quelques pas vers elle quand je lis de l’affront sur son visage. Je reste alors figé sur place, ma colère grandissante comme si de ce simple regard elle détournait tous les reproches sur moi.

S (froide) : Qu’est ce que tu veux dire par là ?
M (expirant impatient) : Ce que je veux dire c’est qu’on dirait que tu n’es pas avec moi. On dirait presque que tu as honte de moi, honte d’être avec moi. Lorsqu’on est rien que tous les deux, tout va bien et même mieux que ça, mais si on est accompagné, tu passes ta soirée à m’éviter. Tu refuses que je te touche en public… Rien d’étonnant à ce que ce gars passe sa soirée à te draguer, il a certainement dû penser que tu étais célibataire puisque tu agis en célibataire.
S (croisant ses bras contre sa poitrine en guise de défense) : Michael tu sais très bien que j’évite les démonstrations d’affection en public et que je préfère rester discrète à cause de mon père…
M (la coupant à nouveau, un peu agressif) : Sara on sait très bien l’un comme l’autre que tu n’en a rien à foutre de la carrière politique de ton père et surtout que tu es la première à dire que tu détestes qu’elle puisse avoir une incidence sur ta vie !

Je sais qu’encore une fois j’ai été blessant en voyant sa mine défaite et son regard fuyant, mais les mots sont sortis si rapidement de ma bouche, voulant à tout pris déverser toute l’aigreur que je retenais au fond de moi et qui pèse sur nous. Une ombre plane sur notre couple, une ombre dont je suis incapable d’en définir l’origine. Je sais que malgré l’énorme complicité qui nous unit et ce besoin d’être toujours ensemble, quelque chose nous empêche d’être pleinement NOUS devant les autres. Alors ma voix, froide et acérée comme la lame d’un rasoir, vient à nouveau briser le silence qui nous surplombe, probablement par lâcheté et rancœur face au comportement parfois distant de Sara que je ne comprends pas.

M : Est-ce que tu veux vraiment qu’on soit ensemble Sara ?
S (relevant les yeux vivement) : Quoi ? Tu… tu veux rompre avec moi Michael ?
M : Tu sais très bien que non. Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit et répond seulement à ma question. (articulant à outrance) Est-ce que tu veux vraiment qu’on soit ensemble ?

Elle reste incrédule et je la vois détourner les yeux et même faire quelques pas, s’éloignant davantage de moi et me tournant le dos avant de me faire face à nouveau, ramenant ses mains contre son visage, excédée.

S (pensant à voix haute) : Comment a-t-on pu en arriver là à partir d’une simple crise de jalousie…
M (criant pour ramener son attention face à lui) : SARA ! Juste… répond à ma question !
S (sursautant et répondant en haussant la voix à son tour) : Bien sûr que oui. Bien sûr que je veux qu’on soit ensemble Michael. Comment peux-tu en douter ?
M (toujours sur le même ton) : Comment puis-je en douter ? Tu veux vraiment le savoir ? Mais peut être pour la simple et bonne raison qu’il y a à peine deux jours lorsque j’ai rencontré ton père pour Thanksgiving, j’avais besoin de toi. Depuis 5 mois que nous sommes ensemble j’avais envie de lui montrer à quel point je tiens à sa fille, à quel point elle est formidable et qu’il devrait cesser de la mépriser. (après une pause très brève) Non la vraie question c’est pourquoi TU ne m’as pas laissé lui montrer ce que je ressens pour toi ? Pourquoi tu ne m’as pas laissé lui montrer comme j’aime sa fille à en crever ? Pourquoi tu ne me laisses pas te montrer à quel point je suis amoureux de toi Sara ?

Le silence qui suit mon discours est rythmé par les impulsions de nos deux poitrines qui se contractent simultanément sous l’effet de la colère qui nous habitait encore récemment. Ses yeux sont accrochés aux miens, étonnés. Aucun son ne daigne sortir de sa bouche si ce n’est sa respiration lourde et saccadée. Voilà cinq mois que nous sommes ensemble et si tout a toujours été très rapide entre nous, il y a tout de même une chose qu’aucun de nous n’a jamais était capable d’avouer. Consumé par un orgueil démesuré je n’ai jamais été capable de lui dire à quel point je l’aimais, mais aujourd’hui sous l’effet de la colère les mots se sont échappés de manière impulsive et je me retrouve maintenant pantelant en attendant un signe de la part de Sara.

Son regard surpris confronte le mien plein d’espoir, jusqu’à ce que je finisse par briser ce contact sentant le silence peser de plus en plus lourdement sur mes épaules. Puis tout à coup je la sens se rapprocher, ses mains venant agripper mes épaules fortement. Mais je reste immobile, le regard tourné vers le sol comme un petit garçon pris en faute. Après quelques secondes elle finit par baisser la tête sous mon menton et finalement sa bouche rencontre la mienne dans un baiser assez brutal. Sous l’impulsion de ses lèvres nos deux visages se relèvent pour se rencontrer pleinement. Ses mains glissent furieusement de mes épaules jusque derrière ma nuque alors que les miennes s’insinuent sous son tee-shirt au creux de ses reins dans l’unique but d’être toujours au plus près l’un de l’autre.

Rapidement, nos lèvres se détachent. Nos respirations toujours plus saccadées s’affrontent mais pas par manque d’oxygène ou sous le coup de la colère qui filtrait la pièce il y a encore quelques minutes. Nous respirons intensément. Des sourires se glissent sur nos visages faisant écho à la révélation de mes sentiments pour Sara.

Nous nous tenons toujours à quelques millimètres l’un de l’autre, nos bouches s’effleurant doucement, nos souffles se défiant, dans un duel infini mais sans qu’aucune parole ne soit prononcée. Finalement, Sara laisse échapper un profond gémissement tout en lâchant un petit rire qui à le don d’envoyer une vive pression jusque dans mon bas-ventre. Je la sens se détendre contre moi. Ses épaules sont relâchées quand elle vient poser sa tête au creux de mon cou, respirant profondément chaque molécule de l’essence même de mon corps. Pourtant malgré ce soudain rapprochement, je ne peux empêcher mon cœur de tambouriner dans ma poitrine. Ce silence me pèse. Alors que je déglutis difficilement, Sara vient embrasser délicatement ma pomme d’Adam, me faisant me cramponner plus fortement à ses hanches que précédemment. J’ai besoin de réponses. J’ai besoin de savoir. Alors je prends une profonde inspiration avant de prononcer son nom.


M (dans un soupir) : Sara…

Elle se recule alors, sans pour autant se détacher complètement de moi, mes mains l’en empêchant, et je suis maintenant capable, de voir l’immense chaleur qui embûmes ses yeux noisettes et qui doit rencontrer mon regard effrayé et impatient. Lorsque sa main droite se fraie un chemin jusqu’à ma joue, mes yeux se ferment automatiquement. Sous la douceur de sa caresse, mon cœur reprend progressivement un rythme régulier.

S (cherchant ses mots) : Michael…
M (ouvrant les yeux à l’entente de la voix de Sara) : …
S (baissant les yeux vers le torse de Michael, gênée) : Le truc c’est que… si je prends parfois mes distances avec toi c’est peut-être parce que pour la première fois de ma vie j’ai l’impression d’avoir quelque chose de réel avec toi… et jusqu’à présent j’ai toujours eu tendance à tout foutre en l’air autour de moi et j’ai juste heu… j’ai juste désespérément peur de te perdre parce que je…. hum heu… (relevant les yeux pour rencontrer celui de Michael) parce que je suis désespérément amoureuse de toi.

Les yeux accrochés l’un à l’autre, je relâche un profond soupir de soulagement. J’ai eu l’impression de m’être arrêté de respirer pendant tout son discours comme si ma vie avait été en suspend et c’est elle qui me délivre enfin la bouffée d’oxygène que j’attendais. Mes yeux font à présent des allers-retours entre ses yeux et ses lèvres et finalement, ma bouche vient rencontrer celle de Sara déjà légèrement entrouverte dans un baiser beaucoup plus tendre que le précédent.

M (cassant le baiser) : Je t’aime Sara.
S : Je t’aime Michael.

Fin du flash back.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyOctobre 7th 2008, 20:47

deuxième partie :




J’expire lourdement tout en reposant sur la table de la cuisine, la bière que Sucre m’avait offerte à notre arrivée. Je déglutis difficilement, avalant une gorgée un peu trop précipitamment, alors que ma gorge se serre. Je ferme les yeux un instant pour tenter de prendre sur moi alors que je sens l’émotion submerger mes yeux. Les voix de Lincoln et Sucre volent autour de moi mais mon esprit fait obstacle à tout cela et je suis incapable de comprendre un traître mot de ce qui est prononcé. Tout ce que je veux, c’est Sara. Je veux que Sara soit avec moi car elle est la seule à pouvoir vraiment me calmer.

Soudain la porte d’entrée claque dans un grand fracas et une Mari-Cruz exténuée apparaît devant nous. Sucre s’avance automatiquement jusqu’à elle pour l’embrasser, par dessus son épaule, le regard de Mari Cruz ne quitte pas le mien. Elle finit par se détacher rapidement de ses bras, tout en s’avançant vers Linc et moi pour nous saluer, la tête baissée et gênée.


MC : Michael, Lincoln…

Ses mains jouent nerveusement avec un trousseau de clefs qu’elle n’a pas quitté depuis son arrivée. Mes yeux sont attirés par le bruit quand soudain je reconnais le porte-clefs de Sara. Sentant probablement mon regard insistant et inquisiteur sur elle, ses doigts s’arrêtent précipitamment et ses yeux me rencontrent enfin.

M : Pourquoi… pourquoi as-tu les clefs de Sara ?
MC (voulant se dérober) : Michael je…
M (la suppliant du regard) : Mari je t’en prie…
MC (dans un long soupire) : Elle est partie. Je viens de la déposer à l’aéroport il y a une demi-heure à peine.
M (choqué) : Partie ? Quoi ? Mais pour aller où ?

Elle s’arrête un instant me regardant probablement en se demandant s’il est vraiment loyal de révéler toutes ces informations alors que Sara et moi venons de rompre et si d’une certaine manière elle ne trahit pas son amie, mais sans m’en rendre compte je me suis levé et je me tiens maintenant à ses côtés, posant ma main dans la sienne comme dans un geste de désespoir ultime. Finalement son regard s’éclaircit et se remplit de sympathie.

MC : Elle est repartit pour une mission en Inde… pour 6 mois ou plus.

Ma poitrine se gonfle soudainement de plus en plus rapidement sous l’impulsion de ma respiration. Mon cœur bat de plus en plus vite. Un bourdonnement énorme m’empêche d’entendre clairement et mes yeux dérivent partout sans jamais trouver de point fixe auquel se raccrocher. Je sens mes jambes qui flanchent et je me retiens difficilement à la table et au bras de mon frère alors que j’ai la sensation d’être sur le point de tomber. Puis je ferme les yeux prenant une grande bouffée d’air frais et là le silence le plus absolu m’envahit. Mon esprit est clair et déterminé quand j’ouvre les yeux à nouveau pour rencontrer ceux inquiets de Mari Cruz.

M : Si tu crois qu’elle m’aime toujours, si tu crois que nous avons encore une chance et que tout n’est pas perdu, alors je t’en prie dis-moi tout ce que tu sais.

****

Pourquoi ? Pourquoi est-ce toujours quand le temps presse que tous les feux tournent au rouge et que tous les cons sont de sortis sous la pluie qui se déchaîne pour venir bloquer la circulation ? La pression de mes doigts frappant de manière répétée contre mon genou s’intensifie à mesure que les minutes passent et que ce stupide taxi reste coincé en plein milieu des rues de Chicago. Mon cœur tambourine fortement contre ma poitrine et j’ai l’impression que ma tête est sur le point d’exploser alors que je suis dans l’incapacité de contrôler les événements de ce soir. Finalement, à bout de souffle et totalement impatient j’envoie un billet d’un montant bien trop élevé à destination du chauffeur et je sors sous la pluie pour faire les derniers kilomètres qui me séparent de l’aéroport à pied. J’évite avec difficultés les gens marchant rapidement sur le trottoir et engouffrés sous leur parapluie. J’ai l’impression de courir pour ma vie, de courir pour rattraper mon destin sur le point de s’enfuir. Plus d’une fois j’aurais voulu m’arrêter pour reprendre ma respiration mais mes jambes dévalaient les rues plus vite que jamais, poussées par les derniers mots prononcés par Mari Cruz et qui ont emplis mon cœur d’une nouvelle force guidée par l’amour. « Dépêche-toi. Elle est perdue sans toi ».

C’est essoufflé et trempé que j’arrive à l’aéroport après avoir couru 6 kilomètres sous la pluie. Devant les portes coulissantes je fais un arrêt me reposant sur mes genoux pour reprendre mon souffle quand tout à coup je vois l’heure affichée sur un cadran devant moi. L’avion aurait du partir il y a maintenant 20 minutes. Je suis perdu dans le brouhaha de l’aéroport entre les gens pressés et sans savoir où aller. Est-il trop tard ? Puis-je encore la rattraper ? Alors que j’ai le sentiment que tous mes espoirs sont retombés en moins d’une seconde, le panneau d’affichage des départs attire mon attention. A cause de la pluie probablement, le vol pour Calcutta faisant escale à Londres à été retardé de 45 minutes. Je n’attends pas une seconde de plus et je me précipite en courant vers les caisses d’enregistrement des passagers.

Finalement, après avoir trépigné d’impatience dans la file d’attente pour acheter un billet pour Dallas, ou peu importe la destination tant qu’elle me permet de rentrer dans la salle d’embarquement, je me dirige avec mon billet vers la sécurité pour être fouillé avant de passer les dernières barrières qui me séparent de Sara. La salle d’embarquement est gigantesque et remplie de monde même à cette heure tardive. Les gens bougonnent et s’impatientent à cause des retards causés par la pluie. Des enfants crient et courent dans tous les sens. J’essaie de me frayer un chemin du mieux que je peux jusqu’à la porte 17 qui se trouve à l’autre bout de cette immense pièce, n’entendant autour de moi que le vacarme des battements de mon cœur qui frappent contre mes oreilles.

Encore quelques pas puis je la vois, dos à moi faisant la queue dans la file d’attente pour embarquer dans son avion. Je m’arrête à quelques mètres d’elle, incapable d’aller plus loin. L’une de ses mains est accrochée fermement à son sac à main tandis que l’autre fait des va-et viens dans ses cheveux comme lorsqu’elle est angoissée. Quelques larmes viennent envahir mes yeux mais reniflant légèrement et me frottant le visage, je les efface avant de prononcer son nom dans une voix brisée par la peur.


M : Sara…





fini... pour aujourd'hui et en tout cas pour cette semaine lol !!
alors dites moi ce qui vous a plus ou déplus, un commentaire ça fait toujours plaisir. merci.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyOctobre 7th 2008, 23:07

Bravo, je suis fière de toi, j'aime que tu n'es pas gardé toutes mes suggestions, ça montre que tu sais ce que tu veux écrire, j'aime ta fic et ta façon d'amener les choses et la façon que tu as de traiter tes personnages , on sent que tu les aimes et que tu as énormément travaillé leur caractère.

Je vais pas te répéter ce que je t'ai déjà dit dans mon mail.....

En tout cas je suis toujours là pour un autre coup de main !!!

Bisous
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyOctobre 8th 2008, 00:18

merci. en fait j'avais un peu peur que tu le prennes mal ou je sais pas quoi. lol. j'ai pris quelques trucs que je trouvais mieux (et parffois certains mots je me disais mais emilie tu es con ?? bin oui ça passe carément mieux) et d'autres non parce que je trouvais que ça faisait pas moi et c'est con mais mon style n'est peut être pas parfait (et c'est d'ailleurs loin d'être le cas à cause du petit pb dont je t'ai parlé en mail) mais j'avais besoin que ça soit moi quand même en écrivant donc c'est vrai que j'ai pas tout pris. tu vois ce que je veux dire ??? bin je suis contente en faite.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyOctobre 8th 2008, 13:36

Je n'ai pas la science infuse, comme je te l'ai déjà dit béta-reader c'est nouveau pour moi, je ne sais même pas comment font les autres, mais tout ce que je t'ai proposé ce ne sont que des suggestions qui forcément sont influencées par ma propre façon d'écrire, donc tu prends ce que tu veux et tu laisses le reste, sinon je peux réécrire directement ta fic mais alors le texte ne sera plus à toi.

bisous
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyOctobre 8th 2008, 13:56

Ca fait longtemps que je n'ai pas laissé de commentaire, par manque de temps, mais je voulais te dire Milli que je suis toujours là, je continue de lire tout ce que tu poste ici, et je continue à être totalement subjuguée, c'est le mot, par ton talent.

J'ai dévoré tes deux derniers chapitres, j'étais scotchée à mon écran, je n'ai pas pu décoller avant d'arriver à la dernière ligne ... Ce que tu écris est fantastiquement bien, faut pas que tu en doute [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 842538
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyNovembre 4th 2008, 01:42

bon désolée, cette fois pas de BETA... j'ai écrit la suite le plus vite que je pouvais pour la poster le plus vite possible pour satisfaire certaines lectrices. j'espère que ça vous plaiera quand même. bon c'est une longue suite donc je la coupe en deux !!

petit résumé pour celles qui ont oublié, mari cruz a dit à michael que sara repartait pour l'inde et celui ci et parti à l'aéroport pour la retrouver et tenter de la faire changer d'avis...





Chapitre 8 : Sense and sensibility

(Aéroport de Chicago – Pensées de Sara).


M : Sara…

Me figeant instantanément, je ressers fortement la pression de ma main autour de la lanière de mon sac en entendant sa voix. Une voix que je reconnaitrais partout dans le monde, que je me trouve dans une salle bondée comme ce soir ou dans une petite pièce exigüe où nous ne sommes que deux. Une voix que je suivrais partout, la laissant me guider les yeux fermer. Une voix qui fait naître en moi une foule d’émotions : l’envie de me jeter dans ses bras, menacée par le cruel dilemme de savoir qu’il serait mieux sans moi.

Des frissons me parcourant le corps, je me retourne dans un pas assez lent, comme au ralenti, mes yeux venant se confronter de plein fouet à son regard. L’espace de quelques secondes nous restons silencieux à nous dévisager l’un l’autre, puis finalement j’aperçois ses lèvres trembler l’une contre l’autre alors qu’il essai, vainement, d’en laisser échapper un mot.

Les poings serrés le long de son corps, et dans un de ses souffles qui me retournent les sens, mon nom résonne à nouveau dans la salle d’embarcation. Mon cœur manque un de ses battements à l’entente de sa voix suave et chaude, mais tellement meurtrie qu’elle me déchire de part en part. Et puis tout à coup, c’est comme s’il n’y avait plus que nous dans cette énorme pièce. Comme si tous les gens, excédés et impatients qui nous entouraient il y a encore une minute, avaient disparus. Mon corps est happé hors du brouhaha de l’aéroport où les seuls bruits que mon esprit est capable de percevoir sont les sons qui émanent timidement de sa bouche.

A cet instant précis, alors qu’il se devient mué, je donnerais tout pour l’entendre à nouveau prononcer mon prénom, aussi difficile à entendre soit-il, mais seuls les lourdes allées et venues de son souffle résonne jusqu’à moi. Sa respiration est saccadée, comme s’il venait de courir un marathon, comme s’il venait se confronter dans une course contre les propres battements de mon cœur, tambourinant contre ma poitrine.

Reprenant enfin mes esprits, je m’aperçois qu’une larme s’écoule sur mon visage venant rejoindre les tracées humides qui s’étaient acheminées sur ma joue peu avant l’arrivée de Michael. Instinctivement, mes doigts viennent l’intercepter alors que je baisse la tête pour ne pas qu’il voit que j’ai pleuré. Trop tard. La douceur de sa main rejoint la mienne contre ma joue jusqu’à ce que le bout de son pouce vienne effleurer le contour de mes lèvres. Je ferme les yeux tout en expirant lourdement. Je sais que je devrais me reculer, éviter tout contact avec lui, mais pourtant je n’y arrive pas. Encore une fois je n’ai qu’une envie, celle de me plonger dans ses bras. Sa main descend ensuite délicatement jusqu’à mon menton pour venir rehausser mon visage face au sien. Toujours les yeux fermés, je peux dire qu’il s’est rapproché, sentant son haleine caresser mon visage.


M (implorant) : Sara… s’il te plait… regarde moi.

Inspirant profondément une bouffée de l’air saturé qui nous entoure et qui, j’en ai la sensation, n’arrive pas jusqu’à mes poumons, j’ouvre les yeux difficilement, apeurée par le regard que je vais rencontrer. Ses yeux sont suppliants, tout comme sa voix. Je n’y vois aucune source de rancœur, pas le moindre sentiment de colère mais simplement une profonde détresse. Ses lèvres se rapprochent un peu plus des miennes, ses yeux restant attachés aux miens, alors que son autre main vient rejoindre la première pour encadrer pleinement mon visage et recueillir toute mon attention. En d’autres circonstances et dans ce même lieu, on aurait pu croire qu’il serait sur le point de venir m’embrasser fougueusement, comme si j’étais sur le point de partir en voyage, une semaine quelque part et que, pour extraire ce sentiment de frustration et de douleur de ne pas me savoir à côté de lui à chaque instant, il avait besoin d’extérioriser toute sa détresse dans un dernier baiser.

M (la regardant intensément) : Je t’en supplie… ne pars pas… s’il te plait Sara… reste.
S (balbutiant) : Je… je ne peux pas… rester. Je dois partir. Ils m’attendent. Ils ont besoin de moi.
M (ne relâchant pas son entrave autour du visage de Sara) : J’ai besoin de toi moi aussi.

Partagée entre le cœur et la raison, ma gorge se sert. Mon corps, jusqu’à présent immobile, finit par se muer pour que mes mains viennent délicatement, dans un mouvement visant à ne pas froisser Michael, retirer les siennes toujours agrippées autour de mon visage. Un geste absurde quand au final j’aperçois une once de douleur dans ses yeux. Luttant contre mon désir, je fais un pas en arrière, sentant le besoin de m’éloigner de lui complètement afin d’être capable de clarifier mon esprit et d’en finir une bonne fois pour toute.

S : Tu ne comprends pas. Ils ont besoin de moi et j’en ai besoin moi aussi. Il me faut un nouveau départ. Je ne suis plus moi-même depuis trop longtemps. Nous ne sommes plus ce que nous étions avant. Il faut que j’y aille. Pour eux, pour moi… pour nous.
M : Mais tu m’aimes Sara. (voyant que Sara est sur le point de protester) Non ! Je le sais. Ne me dit pas le contraire. Je sais ce que tu as essayais de faire mais je ne suis pas stupide. Tu m’aimes et je t’aime plus que tout, plus que ma propre vie. Reste. On va y arriver. Je t’en pris.

Sa dernière phrase, quasi imperceptible, est prononcée dans un murmure brisé par les larmes qui lui montent à la gorge. Je détache mon regard du sien quelques secondes, apercevant le carrelage sous mes pieds, dans l’espoir de prendre sur moi et d’arriver à me contenir lorsque je relèverai la tête. Quel geste stupide et quelle femme faible je suis, alors qu’en me redressant, je le surprends bien plus près de moi que les quelques secondes plus tôt où je l’avais laissé. L’une de ses mains s’est placée au creux de mon dos, caressant délicatement mes côtes au passage, alors que l’autre a retrouvée sa position initiale contre mon visage. Fatiguée de lutter et me sentant revivre contre lui, je ne résiste pas plus longtemps et je le laisse faire, détendant mes épaules en expirant lourdement, m’imprégnant de son essence tellement masculine, tellement Michael, et me délectant de ses petits gestes qui ne me paraissent pas le moins du monde anormaux.

Sa main gauche effectue une légère pression contre mes reins et l’instant d’après, je me retrouve blottie dans ses bras, ma tête reposant contre son torse légèrement mouillé par la pluie qui se déverse à l’extérieur. Fermant les yeux et respirant calmement, j’entends les pulsations de son cœur tambouriner contre mon oreille dans un bruit assourdissant mais tellement familier. Son pouce venant frôler ma nuque dans un mouvement constant, je me surprends à fermer les yeux.


Flash back (le 20 juin 2001, à 1 an moins un jour de leur première rencontre) :

S : Michael, est-ce que tu vas me dire ce qu’on fait ici ?

Il se retourne furtivement vers moi, un sourire malicieux collé à son visage. Il reste silencieux, sans prononcer le moindre mot, ce qui à le don de m’énerver mais ce que je trouve aussi, et il le sait très bien, indéniablement craquant et sexy. Ses bras passent délicatement le long de mes cotes et il m’attire contre lui, jusqu’à ce que ma poitrine se retrouve serrée contre son torse bombé et fière, du à la réussite de sa surprise. L’une de ses mains vient se mouvoir dans mes cheveux, jouant avec quelques mèches ici et là, prenant son temps pour les replacer derrière mon oreille, n’effleurant que légèrement ma peau qui commence à frissonner, alors que l’autre maintient fortement son enveloppe autour de ma taille. Mes yeux trahissent mon impatience et son sourire se fait grandissant.

S : Michael ?
M : Tu sais quel jour on sera demain ?

Sa voix retentit enfin parmi la vague de gens qui court à droite à gauche dans le hall de l’aéroport où nous nous trouvons enlacés. J’ai du mal à croire que parmi cette foule, personne n’ait encore réussi à nous bousculer. Mon esprit se tourne vers le bras de Michael, solidement attaché dans mon dos, et j’en viens à penser que peut être certains voyageurs pressés auraient pu nous percuter, mais que ses bras protecteurs et si puissamment serrés autour de moi, m’empêchent de ressentir la réalité. Voyant les yeux de Michael prendre une teinte amusée, je comprends qu’en divaguant vers des réflexions totalement futiles, je n’ai toujours pas répondu à sa question.

S : Bien sure que je sais quel jour on sera demain.

Son sourire se renforce à mesure que sa main s’agrippe plus fortement au bas de mon dos mais dans un mouvement qui ne provoque en moi aucune douleur, si ce n’est la sensation d’avoir toujours besoin d’être plus près de lui, quoi qu’il m’en coute. Voyant qu’il est sur le point de parler, je décide de riposter, entrant dans son petit jeu pour lui faire comprendre qu’il est loin d’avoir gagné.

S : Comment veux-tu que j’oublie le jour où j’ai remporté le prix que tu convoitais depuis si longtemps ?

Son sourire s’évade pour laisser place à une fausse tristesse qu’il n’arrive pas à contrôler bien longtemps quand son visage se trouve à nouveau ébloui par un sourire ravageur. Déçu de lui-même et du fait que je sois capable de le déstabiliser si facilement, ses lèvres s’étirent pour me laisser entrevoir une grimace qui provoque en moi un rire profond, s’évadant de ma gorge sans que je ne puisse le retenir et qui résonne autour de nous comme s’il était le seul bruit existant.

M : 364 jours, bientôt 365, passés avec toi où je ne me lasse pas d’entendre ton rire une seule seconde.

Nos deux visages redeviennent sérieux en l’espace d’un instant. Nos regards ne se quittent pas et paraissent aimantés. Caressant délicatement mes cheveux, Michael approche ses lèvres des miennes et alors qu’elles sont sur le point de se toucher, il dégage vivement sa tête, ayant retrouvé son sourire amusé.

M : Et puis il me semble t’avoir dit que je n’estimais pas avoir perdu ce soir là puisque je t’ai eu toi.
S (riant puis faisant mine de le rappeler à l’ordre) : Michael Scofield !
M (l’air innocent) : Hum ?
S : Tais-toi et embrasse moi !

Son visage retrouve sa place initiale très rapidement. Ses lèvres sont, à nouveau, sur le point de toucher les miennes avec délice. Mes yeux se ferment alors que j’inhale déjà pleinement l’essence provenant de son souffle. Puis soudainement, c’est à mon tour de dévier la tête rapidement.

S : Michael, serais-tu en train d’essayer de gagner du temps pour ne pas me dire ce que l’on fait ici ?
M (riant à gorge déployée) : Hé, c’est toi qui m’a demandé de t’embrasser.
S : Oui parce que tu sais très bien que quand tu me regardes comme ça, je n’arrive pas à te résister.
M (flirtant) : Ah oui ?
S : Huh hu… (voyant Michael se rapprocher à nouveau pour l’embrasser)… Hé ! Arrêtes ça tout de suite et répond moi. Qu’est ce qu’on fait ici ?

Après avoir entendu son rire à nouveau, ses lèvres se referment à présent l’une contre l’autre. Il me scrute du regard, essayant de jouer avec ses yeux pour pouvoir garder sa surprise le plus longtemps possible. Mais cette fois-ci je ne suis pas dupe, et fronçant les sourcils grossièrement pour lui montrer ma fausse colère, je lui intime l’ordre de répondre à ma question.

M (amusé) : Tu es déjà allée à Baja ?
S : Tu sais très bien que non mais… Michael…
M : Ok, donc le truc c’est que je sais que l’happy hour ce ne sera pas pour cette fois, mais il y a plein d’autres choses à faire là bas et donc j’ai décidé de nous organiser un long week-end là bas rien que tous les deux pour notre premier anniversaire. Je me suis dit que les rose en origami c’était réservé à TON anniversaire.
S (les yeux écarquillés par la surprise) : …
M : On part ce soir, on revient lundi soir.
S (le coupant vivement) : Mais demain et dimanche je suis de garde.
M : J’ai appelé Katie et Anna…
S (l’interrompant à nouveau) : Katie et Anna sont dans le coup ?
M : Elles m’ont trouvé (imitant la voix d’adolescentes pendant leurs premières amourettes) « terriblement romantique ». Katie prendra ta garde de vendredi, Anna celle de dimanche.
S : Mais je n’ai rien préparé, je n’ai rien à me mettre.

Sans me quitter du regard il se baisse pour prendre quelque chose qui trainait à nos pieds, un sac de voyage, un « petit » sac de voyage, que je n’avais même pas remarqué.

S : Michael Scofield si tu crois vraiment que « ça » sera suffisant…
M : J’ai fait le point avec Mari Cruz la dessus…
S : Mari Cruz aussi… elle va me le payer !
M : Et puis de toute façon vu les rares minutes que l’on passera habillés, je peux t’assurer que tu n’auras pas besoin davantage de choses.

Je suis ébahie. Comme d’habitude il a tout organisé. Je ne sais même pas pourquoi je suis encore surprise de le savoir toujours capable de m’étonner. Comme les battements de mon cœur qui ne semble pas s’atténuer à mesure que je passe du temps près de lui, je pense que je ne me ferai jamais de toujours crouler sous toutes ses attentions à mon égard. Comme pour prendre du recul devant son offre, je tourne mon visage vers la baie vitrée de l’aéroport d’où on peut voir les avions atterrir et décoller du tarmac. Le ciel orangé est de plus en plus bas dans le ciel. Il vient se refléter sur nos visages. Une sensation de chaleur m’envahi le corps tout entier, si bien que je me croirais déjà sur les plages de Baja allongée contre le torse de Michael. Sentant ses bras se raidir d’appréhension, je me tourne à nouveau vers lui, un sourire sur le visage.

S : Michael Scofield… serais-tu en train de me demander de m’évader vers le coucher du soleil avec toi ?
M (dans un rire assez bref, relâchant les épaules tout en se détendant) : Oui…
S : Tu es…
M : Parfait ?
S : Non c’était plutôt le terme « mauvais garçon » qui me venait à l’esprit.
M : Tu n’as pas idée.
S : Alors heureusement que les filles trouvent toujours les mauvais garçons et le danger qui règne autour d’eux très… attirant.

Nos rires se rencontrent à nouveau et, pour la première fois depuis les quelques minutes que nous avons passés l’un contre l’autre quasiment immobile dans le hall de l’aéroport, Michael détache ses mains de ma taille pour venir récupérer notre, trop petit, sac de voyage et m’attirer vers le guichet d’enregistrement. Finalement, main dans la main, il s’arrête un instant pour venir murmurer à mon oreille.

M : Oh faite, pour la partie sur le couché du soleil, j’ai vendu le voyage aux filles en leur promettant que tu aurais droit à de longues balades le long de la plage baignée par le couchée du soleil… hum je leur ai peut être un peu menti à ce niveau là. Je compte bien profiter de ton corps un maximum, ce qui évidement m’amène à penser que nous n’allons pas quitter la chambre très souvent.

Mes joues s’empourprent automatiquement sous son sourire toujours aussi splendide et heureux de son effet. Michael Scofield est décidemment un très mauvais garçon.

Fin du flash back
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyNovembre 4th 2008, 01:42

https://www.youtube.com/watch?v=6v_9H-NmqxY




Toujours plongée dans ses bras, je suis stupéfiée par le calme qui semble émaner de lui, du moins vu de l’extérieur car la peur et la confusion domine au plus profond de son cœur. Finalement, à bout de force je suppose, il laisse l’angoisse le submerger répétant sans cesse les mêmes mots au creux de mon oreille. « Reste, je t’en prise Sara. Reste avec moi ».

Sentant le besoin de le réconforter à mon tour, mes mains glissent le long de ses bras pour se retrouver derrière sa nuque alors que je lève la tête pour rencontrer ses yeux rougis et humides. Un mince sourire s’extirpe de mes lèvres, alors que ma main vient caresser tendrement la douceur de son crâne rasé. Montant légèrement sur ma pointe de pied, j’amène mon visage jusqu’au sien, serrant son cou entre mes bras entrelacés. Faisant une pause assez brève à quelques millimètres de ses lèvres, tout en considérant mes options, nos regards ne se quittent pas une seconde. Je sais que je fais une erreur, que je devrais me reculer, ne pas aller plus loin et rendre les choses plus difficiles qu’elles ne le sont déjà, mais je ne peux pas. C’est plus fort que moi. Toute ma volonté et ma force résident en Michael Scofield et j’ai besoin d’y goûter une dernière fois. Je sais que je suis injuste. Je sais que je profite égoïstement de ce moment mais je ne peux pas me contrôler.

Finalement, mes lèvres effleurent les siennes dans un mouvement délicat de prime abord, avant que nos bouches ne viennent fusionner ensemble simultanément. Nous échangeons un baiser plein d’émotions confondues les unes aux autres si bien qu’il est difficile de les identifier. De l’ardeur et de la passion, comme s’il s’agissait du dernier baiser que nous partagions. De l’amour comme nous n’en avions pas connu depuis longtemps. Nos renforçons l’un et l’autre nos étreintes, moi autour de son cou, lui au bas de mon dos, alors que nos langues s’unissent sensuellement comme si nous étions les seuls présents dans cette salle. Ne prêtant pas attention aux gens autour de nous, de légers gémissements s’extirpent de l’un d’entre nous sans que je ne puisse dire de qui exactement. Ralentissant notre rythme, le baiser se fait tendre à nouveau. Je sens quelques gouttes salées provenir de ses yeux et couler le long de ses joues jusqu’à ma bouche. Un goût amère envahi mon cœur, alors que celui-ci s’émiette petit à petit. Je me force à continuer l’espace de quelques secondes, voulant lui apporter le plus de réconfort possible mais sachant que je risque de faire pire que mieux, quand finalement, nos bouches se séparent délicatement mais restant toujours à la portées l’une de l’autre.

Dans un murmure, que je sais qu’il sera le seul capable d’entendre grâce à notre proximité, je répète en boucle de veines excuses. La paume de ma main vient récolter les dernières larmes s’écoulant encore sur son visage. Nos regards ne se quittent plus. Nos corps sont toujours enlacés, moi voulant profiter de chaque minute passée contre lui, et lui essayant de me retenir désespérément, jusqu’à ce qu’une voix se fasse entendre dans les hauts parleurs de la salle d’embarquement, nous ramenant à la triste réalité, aux bruits et à l’agitation de l’aéroport.


… : Dernière appel pour le vol 1824 à destination de Calcutta faisant escale à Londres. Les passagers sont priés de se présenter porte 17. Merci.

S : Je dois y aller…
M (dans un murmure) : Non…
S : Ecoute moi… ce que j’essayais de te dire tout à l’heure, c’est qu’il faut que j’y aille parce que j’ai besoin de me retrouver, de retrouver la Sara que j’étais avant. Celle que je suis devenue n’est pas assez bien pour toi. Tu mérites mieux que ce que je peux t’apporter.
M : Sara…
S : Il le faut Michael. Mais je veux que tu me promettes une chose, je ne veux pas que tu m’attendes, je veux que tu continues de vivre, que tu m’oublis s’il le faut car je ne sais pas quand ou si je serais capable de revenir un jour. C’est pour ça que j’ai besoin que tu me promettes que tu vas continuer de vivre sans moi.
M : Non. Je ne peux pas faire ça. Je ne veux pas te dire adieux Sara. Comment suis-je supposer faire ça ?
S : Avec le temps tu y arriveras. La douleur va s’atténuer petit à petit. Ca deviendra plus facile. Tu ne le ressens peut être pas aujourd’hui, mais un jour ça ira mieux.
M : Non. Je ne pourrais pas.

****

La nuit est tombée depuis quelques heures déjà sur Chicago, laissant place à un ciel épais et noir, où aucun nuage ne laisse entrevoir les étoiles qui nous surplombent. Elle est tombée depuis trop longtemps sur notre couple, annihilant nos moindres espoirs. Si ce soir je fuis, c’est dans le but d’atteindre les objectifs que je m’étais fixés plusieurs années auparavant, bien avant de rencontrer Michael, lors de ma précédente mission en Inde. « Soit le changement que tu veux voir dans le monde ». A l’époque j’étais bien plus jeune, et j’avais la sensation que je pouvais changer les choses, que mes actions, une goutte à peine visible dans l’océan, pourraient faire évoluer les comportements. Aujourd’hui avec le recul, la maturité, les erreurs et les problèmes que j’ai du affronter, j’ai juste envie d’être le changement qui peut faire du monde de Michael un monde meilleur.

De nouvelles larmes s’imposent aux creux de mes yeux, et une boule au ventre accompagnée de nausées, refont surface. Blottie dans les bras de Michael, j’avais oublié le mal-être que j’avais ressentis ces trois derniers jours. L’angoisse et la sensation de manque qui me tournaient la tête depuis que je lui ai annoncé notre rupture. L’état béat dans lequel la chaleur de ses bras et celle de son baiser m’a plongé s’efface peu à peu. Et si je faisais une erreur ? Et si au font de moi Michael était le seul qui soit capable de me sauver ? Mon cœur s’agite. Je me sens devenir égoïste. Des pensées obscures envahissent mon esprits, celles de quitter cet avion le plus rapidement possible, de courir jusqu’à lui, de sauter dans ses bras et de lui demander de me pardonner avant de venir l’embrasser.

Mes yeux ne fixent plus rien de particulier quand je sens des larmes, bien trop lourdes, couler le long de mes joues. Mes mains s’agrippent fortement aux accoudoirs de mon siège et alors que je suis sur le point de crier à l’hôtesse de me faire descendre de l’avion, mon corps est tiré vers l’arrière de l’engin, mes mains se cramponnant encore plus vivement aux accoudoirs, alors que l’avion prend son envol.




alors ???? :oops:
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyNovembre 4th 2008, 13:19

Oh lala que c'est long, bon là je n'ai pas le temps mais promis, je m'y mets d'ici ce soir, bises.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyNovembre 4th 2008, 17:47

C'est long et c'est fichtrement triste [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 13850

Purée. Un moment j'ai cru qu'elle allait rester avec lui, mais ça aurait été trop beau, pas vrai ?

A part le fait que j'ai le cœur en miettes, j'adore comme toujours ta façon si détaillée de raconter les choses; j'ai particulièrement aimé le passage quand ils se voient tous les deux, et que tout autour d'eux semble disparaître; c'est vraiment magnifiquement bien écrit [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 842538
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyNovembre 7th 2008, 00:24

merci nickki. juste un mot pour ajouter que toi aussi j'ai beaucoup de retard dans ta fic. je suis désolée j'ai des millions de fics à rattraper (fait un calcul rapide dans sa tête... je dirais 8 fics avec pas mal de scènes dans chacune)... faut vraiment que je toruve le temps de tout récupérer mais je le ferai.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 EmptyNovembre 7th 2008, 10:15

Ah nan nan nan !! Pas de ça [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 344473

Si tu n'as pas le temps de lire, ce n'est vraiment pas grave hein ! Je veux dire, tes études sont plus importantes, alors que tu loupe trois ou quatre chapitres de ma fic, ce n'est vraiment pas grave [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 313244

En tout cas j'ai beaucoup aimé ce chapitre, même s'il était trèèèès triste, tu écris toujours aussi bien [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 344473 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter - Page 3 147793
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