The Murray Hill
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 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter

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Nickki
coco
miliibnb
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miliibnb
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[Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter Empty
MessageSujet: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyJuillet 31st 2008, 17:43

Bon en fait comme mon problème de post est résolu je vais pouvoir vous poster ma nouvelle fic. Bon ici si Strong and Alive n'en n'est qu'à son début, sur undenible il reste plus trop grande chose. donc j'ai commencé ya quelques temps une nouvelle fic qui sera beaucoup beaucoup beaucoup plus courte !!!! donc à la demande de nickki je la poste aussi ici.

bon ma fic se terminant, je réfléchie à autre chose... bon j'ai des bribes d'idées qui me viennent en tête, et notamment concernant la suite d'un OS que j'avais fait pour le thème confrontation et auquel j'avais dit qu'il n'y aurait pas de suite... bref je pense en faire une fic mais assez courte, principalement basée sur les difficultés de la relation de michael et sara, donc ça ne sera pas une fic tout en rose (donc ceux à qui ça plait pas, vaut mieux pas la lire). une petite précision parce que certains avaient fait l'amalgame, c'est un univers alternatif, rien à voir avec Fox river la compagnie... j'expliquerai au fur et à mesure leur histoire autour de flash back. mais bon commençons par le commencement avec cet OS!! bonne lecture et dite moi si ça vous tente...




Under water

https://www.youtube.com/watch?v=QujJlmGxges



Le 9 juillet 2004

Voilà plus de deux heures que je suis assise dans cette baignoire. Recroquevillée sur moi-même, mes bras viennent encercler mes genoux. L’eau est froide à présent. Mon esprit est clair. Mon corps frissonne légèrement, mais je ne ressens plus rien. Les larmes ont fini par cesser, laissant place à des yeux bouffis et un visage blafard. C’était la fois de trop et je le savais très bien.

Mon regard est fixe mais je ne vois plus rien si ce n’est une triste vision de moi-même. Je me dégoute. Après tout ce qu’il a fait pour moi, je ne peux pas croire que nous soyons revenus au point de départ. Mon esprit divague complètement, et dans un mouvement second, ma main s’approche du robinet. Je le mets en marche et je regarde l’eau couler. Mon visage ne laisse transparaître aucune émotion comme si il n’y avait plus rien en moi, comme si j’étais vide. Rongée par la culpabilité et le désespoir, mes dernières forces ont fuies lorsqu’il est parti en claquant la porte derrière lui.

Mon corps s’étire et je viens m’allonger doucement dans la baignoire. L’eau coule toujours. Le niveau est de plus en plus haut. Petit à petit je glisse jusqu’à ce qu’elle vienne recouvrir mon visage complètement. Les yeux grands ouverts, je fixe le plafond. Il est trouble, légèrement bleuté par le filtre du liquide qui s’écoule sur moi. Je m’apprête à rejoindre cet autre monde dans lequel je me suis enfoncé depuis bien longtemps. Un monde de ténèbres qui sera mien pour l’éternité. Je n’ai plus peur. Je veux en finir plus que tout. En finir pour moi, mais surtout pour lui. Je ne veux plus qu’il ait ce lourd fardeau à supporter.

L’air commence à manquer. J’ai de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts. Mon esprit s’égare…


Flash back :

J’entre dans l’appartement les mains tremblantes. J’ai des suées et des nausées. Une sensation de manque envahi tout mon corps. Je me dirige du mieux que je peux jusqu’à la salle de bain, et par un mouvement habituel, j’extrais la seringue de son sachet. J’y glisse l’aiguille et en moins d’une seconde, je l’introduis dans le flacon sur lequel on peut lire « morphine ». L’instant qui suit, mon cœur s’emballe. L’aiguille est plantée dans mon bras et je sens le liquide se propager en moi.

Ma tête devient lourde mais une immense sensation s’empare de tout mon corps, une sensation de bien être absolu. Je suis apaisée. Un calme plat s’installe en moi. Enfin. Ma respiration est lente et posée. Je sens mon pout battre à vitesse réduite contre ma carotide. Je ne perçois plus rien autour de moi, je suis bien.

Dans un état second je retire l’aiguille de mon bras. Un sourire béat se glisse se glisse sur mon visage. Mes yeux sont à demi-clos. Je me prépare à jeter tous les éléments de preuves qui pourraient lui indiquer que j’ai recommencé.

Une fois l’effet de la drogue passé, je me retrouve confrontée à mon propre reflet dans le miroir. Un sentiment de colère s’empare de moi. Je me rends compte de ce que je viens de faire et je me dégoute. Je ne peux plus supporter cette vision un instant de plus. Sans réfléchir, j’évacue toute la haine que j’ai en moi en frappant violemment contre le miroir. Je ne vois plus que des morceaux de mon visage comme dans un tableau de Picasso. Comme ces personnages je suis brisée, défragmentée. J’ai le sentiment de voir se refléter l’état d’esprit dans lequel je suis. J’ai l’impression que ma souffrance transparait devant moi.

Soudain, je ressens une forte douleur à la main. Elle est couverte de sang. Je me dirige alors de mes jambes vacillantes vers le salon pour récupérer de quoi me soigner dans ma trousse médicale. Au même moment, je lève la tête attirée par un bruit qui provient de la porte. Michael vient de rentrer, il dépose sa veste et expire lourdement. Il a l’air éreinté. Son regard se porte sur moi avec un léger sourire, avant de descendre inquiet vers la plait béante que j’ai à la main.

Il accourt jusqu’à moi aussi vite qu’il peut. Je me sens défaillir dans ses bras, mais je dois garder le contrôle de moi-même, prendre sur moi. Il ne doit pas savoir. Il ne doit jamais savoir. Il m’aide à m’asseoir sur le canapé avant d’aller chercher ma trousse. Il me parle mais je ne saisis pas un traitre mot de ce qu’il dit. Je vois ses lèvres bouger face à moi sans pouvoir comprendre réellement le sens des phrases qu’il emploi.

Je sens ses mains agir délicatement contre la mienne. Mais son regard passe de l’inquiétude à la méfiance en moins d’une seconde. Il me dévisage avec froideur. Je détourne mon regard du sien. Ses gestes se font plus secs et brutaux que précédemment et je comprends enfin ce qu’il me dit alors qu’il me lance une réflexion d’une voix lourde et pleine de déception.


M : Ca fait combien de temps ?
S (ayant du mal à articuler convenablement) : Que… quoi ? Je… je ne… je ne vois pas… de quoi tu parles.
M (plus sèchement) : Ca fait combien de temps que tu as recommencé à te droguer Sara ?
S : Je… je ne me drogue plus… et tu le sais très bien.

Je tente de m’enfuir de cet interrogatoire. Je ne peux pas rester là à le laisser me regarder, il voit trop bien en moi. Il ne comprendrait pas. Je me lève alors brutalement mais il me retient en me maintenant avec force par le poignet.

S (se débâtant) : Lâche moi Michael… Tu… tu me fais mal.
M : Regarde-toi, c’est à peine si tu arrives à articuler deux mots correctement. Je ne suis pas dupe alors arrête de me mentir. Je vois bien que tu en as repris, ne me prends pas pour un con Sara !
S : Lâche-moi !

J’essai de m’extirper mais il m’en empêche. Je sens alors les premières larmes qui commencent à envahir mes yeux et qui sont bientôt prête à couler sur mes joues. En voyant ça, il fini par me lâcher le bras, mais je me mets à vaciller et je suis sur le point de tomber quand il vient me rattraper.

M : Tu ne tiens même pas sur tes jambes.
S : Ce n’est pas ce que tu crois Michael… (baissant la tête) J’ai perdu beaucoup… beaucoup de sang en me blessant et j’ai… j’ai juste un peu la tête qui… qui tourne c’est tout.
M : Ta blessure est superficielle et tu es médecin. Tu n’es pas du genre à t’évanouir pour si peux de chose alors arrête de me mentir.
S (évitant toujours son regard) : Je ne te mens pas !
M : Ah oui ? Alors regarde moi dans les yeux et dis moi que tu n’as rien pris.
S (le regardant avec défis mais restant muette) : …

Je peux lire une rage immense dans ses yeux mêlée à une très grande déception. Je lui avais promis que je ne prendrais plus rien et il m’avait dit qu’il m’aiderait dans cette épreuve mais j’ai failli à ma promesse. Je suis dévastée. Je vois bien que je ne peux pas lui mentir plus longtemps. J’ai honte, tellement honte de ce que j’ai fait. Je vois bien qu’il sait ce qu’il s’est passé, mais comme pour ôter les derniers espoirs qu’il avait en moi, il s’empare à nouveau de mon bras et vient relever la manche de mon tee-shirt pour exposer au grand jour les traces de piqures qui se trouvent sur ma peau.

Son regard reste immobile sur cette partie de mon corps, et sans prononcer le moindre mot, ses yeux viennent confronter les miens. Cette fois-ci, les larmes se mettent réellement à couler le long de mes joues. Le poids de sa déception est énorme et je vois un sentiment d’abandon et de fatigue traverser ses yeux. Je comprends alors l’erreur que j’ai commise et les conséquences que je devrai supporter lorsqu’il s’écarte de moi.



S (essayant de le retenir) : Michael non… je t’en pris.

Sans un mot, je le vois se diriger vers la porte. Il prend sa veste. Sous mes cris et mes implorations il marque un temps d’arrêt tout en enserrant la poignée dans sa main il me regarde avec mépris.

S : Michael ?
M : …
S (ne pouvant supporter son silence) : Michael dit quelque chose, je t’en supplie.
M : …
S (s’effondrant sur le sol) : Michael je t’en pris. Ne pars pas, j’ai besoin de toi. Je te promets que je ne recommencerai plus, mais je t’en pris j’ai besoin de toi.
M : Je te faisais confiance et encore une fois tu as tout gâché. Il est trop tard pour promettre, tu as déjà rompu celle que tu m’avais faite il y a deux moi de ça. J’en peux plus de tout ça. Je voulais t’aider, mais je ne peux rien faire pour toi si tu n’y mets pas du tiens. Je suis désolé Sara.

Il détourne la tête et ouvre la porte pour s’engouffrer aussi rapidement que possible dans le couloir où il disparait de ma vue en claquant brutalement la porte. Je me mets alors à crier son nom de désespoir.

S : Michael ! Michael !

S : Michael je t’en pris reviens…

S : Reviens…

S (rattraper par ses sanglots) : Mic…

Fin du flash back.

Je me retrouve immobile face à cette porte, la porte de notre appartement. Je ne pensais pas revenir, mais je me rends compte que je l’aime trop pour ça. Je suis épuisé d’avoir tant lutté à ses côtés depuis tellement de temps, mais je n’arrive pas à partir. Et pourtant je reste paralysé devant cette porte, incapable de l’ouvrir et de me confronter à Sara à nouveau.

Je ne sais pas dans quel état je la retrouverai. Je l’ai entendu crier mon nom à de nombreuses reprises lorsque je suis parti, la voix pleine de désespoir et prise dans les sanglots. J’avais le cœur en miette mais je ne pouvais pas me retourner à ce moment là. Oui elle m’a déçu. Je lui faisais confiance, mais j’ai ma part de responsabilité dans cette histoire. Epuisé par ce combat permanant, je l’ai laissé de côté ces derniers temps privilégiant davantage mon travail à ses dépends. Je croyais que tout était fini, mais j’avais tord.

Je me décide alors à ouvrir la porte. Je trouve l’appartement complètement vide. Des restes de bandages et du désinfectant sont encore éparpillés sur la table basse du salon. Je regarde tout autour de moi, mais je ne vois rien. Pourtant un son parvient jusqu’à mes oreilles. Un bruit d’eau qui coule provenant de la salle de bain.

Mon cœur se met à battre plus rapidement. Sans savoir pourquoi, un mauvais pressentiment envahi mon esprit. Je cours en direction de cette petite pièce. A première vue, je ne vois rien que la baignoire remplie d’eau, mais en faisant quelques pas de plus, j’aperçois le corps inerte et bleuté de Sara au fond de la baignoire. Je me précipite alors pour la sortir de là. Elle tousse, s’étouffe en essayant de recracher l’eau qui commençait à envahir ses poumons. Elle ouvre les yeux, mais mon esprit ne se calme pas pour autant quand je la vois trembler. Son corps est complètement glacé. Je la rapproche de moi et je viens enserrer une serviette propre autour de son corps dénudé. Mes mains frottent vivement ses bras pour essayer de la réchauffer mais en vain.

Elle tremble encore. J’ai l’impression que cela ne fait aucun effet. Sans plus me poser de questions, je retire aussi rapidement que possible ma chemise et j’enlève la serviette que j’avais posé sur elle pour poser son corps contre le mien en espérant que la chaleur de mon corps puisse faire augmenter sa température. Petit à petit, ses tremblements diminuent et je vois ses lèvres rosir. Mon cœur bat à vive allure et je sens le sien reprendre un rythme normal après quelques minutes collés ainsi l’un contre l’autre.


S (grelottant) : Michael je… je suis désolée.
M : Ce n’est rien. On va s’en sortir. On va y arriver ensemble. Je ferai tout pour ça. J’ai eu tellement peur Sara. Plus jamais je ne te laisserai, plus jamais je ne t’abandonnerai.




bon laors est ce que l'idée vous branche ou pas ? [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 438726
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyJuillet 31st 2008, 18:03

Je dirai même plus : je veux absolument !!!!

Justement hier, je l'ai lu sur undeniable, un peu par hasard, je cherchais des trucs a lire et je suis tombé dessus! ^^

Et j'ai été super impressionnée ! Ca me fait des frissons quand je lis cet OS ! Il est magnifique, magnifique et remagnifique !

Je trouve que tu décris super bien ce qu'ils ressentent simultanément et tout est très bien dit ! Et puis on sent vraiment l'état de Sara, on se l'imagine parfaitement bien
Et puis j'adore aussi la relation que tu mets entre Michael et Sara... Ca change de ce qu'on a l'habitude de lire et ça je trouve ça vraiment génial !

Personnellement, quand j'ai lu cet OS, j'ai eu plusieurs réactions vis a vis de Michael.

Au départ, quand il vient vers elle, qu'il l'a rattrape etc, je l'ai trouvé trop chou... Après, quand il a commencé a hausser un peu le ton, je me suis dit qu'il y allait un peu fort avec elle (donc je me mettais plus du côté de Sara...)^^

Et enfin, je me suis vraiment dit " Oh le [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 148625 , il l'a laisse comme ça, toute seule" et puis en fait non .

Bref, pour tout dire, j'ai pas arrêtez de changer d'avis sur tout, et c'est ce que j'adore dans ton OS ... Suscitez plusieurs réactions, c'est vraiment trop fort ! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 910923 En plus, des descriptions ! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 829471

Tu l'auras compris, j'adore ton OS, je le trouve super, je trouve même pas les mots pour le décrire !
T'as pensé a devenir scénariste ?

Enfin voila, je crois que c'est a peu près tout et puis surtout : UN GRAND BRAVO A TOI !!! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 842538
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Nickki
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyJuillet 31st 2008, 18:04

Maiiis oui que ça me branche !!!!! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 82438


C'est super cette idée, tu t'es un peu éloignée de la série mais tout en conservant quelques traits des personnages, j'adooore [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 95359

Tout de suite j'ai trouvé que ton titre, "Under water", collait parfaitement avec ce chapitre. Surtout quand Sara n'entend pas ce que Michael lui dit : alors là, j'ai eu l'impression de me retrouver sous l'eau, comme si moi aussi je n'entendais plus rien [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 999775

C'est une histoire terrible mais en même temps, superbement bien rédigée. Je n'attend qu'une chose ...

La suiiite !!!!!


[Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 13850
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyJuillet 31st 2008, 18:12

Une de mes fics préférées!! Le thème change et permet de visualiser la douleur de Sara...
J'en veux à Michael d'avoir eu cette réaction mais je sais pas non plus comme je réagirai dans cette situation...

Elle est perdu, immergée dans son monde, tellement faible qu'on voudrait la prendre dans ses bras...

Quand il part, n'en pouvant plus à la vue de la souffrance et la détresse de celle qu'il aime... je l'ai traité de lâche...
J'ai eu l'impression d'entendre les cris de Sara se repercuter en écho dans l'appartement.
Mais il n'a pas pu se résoudre à l'abandonner... Elle a trahit sa confiance (même si à ce niveau là ce n'est plus elle qui parle mais sa dépendance) mais il est revenu... Parce qu'il l'aime.
Qu'elle plus belle preuve d'amour que celle là?

Passage très émouvant.... Vivement la suite (que je connais mais je ne m'en lasse pas!) pour en apprendre davantage!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyJuillet 31st 2008, 18:46

bon miss milii c'est un réel plaisir que de relire cet OS que j'ai énormément aimé. Je ne sais pas si tu te souviens mais je t'avais dit que j'aimais particulièrement le fait que tu détail autant la scène, On se noie complètement dans ton récit comme Sara dans l'eau.

ensuite je t'avais fait remarquer le contraste entre son comportement trés faible vis-à-vis de mike et ses pensées sensées et fortes.

Et enfin je t'avais dit que j'aimais beaucoup cette confrontation entre les deux et dans laquelle tu mets en évidence la faiblesse de Sara.

Maintenant, je veux bien lire la suite.
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miliibnb
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyJuillet 31st 2008, 21:21

whaaa je suis toute rouge là je crois !!! merci pour tous vos coms qui me vont droit au coeur. [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 749628
et pour coco bin nan j'ai jamais pensé à devenir scénariste mais ce qui ets sure c'est que t'as fait naître en moi une vrai passion pour l'écriture avec ton OS à thème (tu t'en souviens de celui là lol). bref, je suis toute "boulversifiée" [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 999775
et puisque vous êtes aussi adorable, je mets la suite.

Bon j'espère que tout le monde arrivera à suivre, j'ai mis des dates parce qu'avec les allers et retours dans le future, la passé et le présent, on s'y perd !! bonne lecture.




Chapitre 2 : Broken

https://www.youtube.com/watch?v=oJTjgo5ikUM


10 mois plus tard le 21 avril 2005.
Northwestern, Hôpital de Chicago…


Assis sur ce fauteuil depuis plus de 5 heures maintenant, ou à faire les cent pas, j’ai l’impression que ma tête est dans un étau et qu’elle est sur le point d’exploser. Les pulsations de mon cœur résonnent lourdement jusque dans mes oreilles et ne font qu’augmenter l’affreux bourdonnement que je ressens en moi. Les allées et venus des gens autour de moi intensifient mon angoisse car je suis sans cesse à la recherche de la moindre personne qui viendrait me donner un signe de vie de Sara. Mais voilà, plusieurs heures après, je suis toujours ici dans la salle d’attente des urgences à patienter pour qu’on me donne des nouvelles d’elle. Est-elle en vie ? Est-elle seine et sauve ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais c’est qu’ils ont du l’emmener en chirurgie quelques minutes après que je l’ai porté à bout de bras jusqu’aux urgences de l’hôpital pour pouvoir arrêter son hémorragie…



10 mois plus tôt… le 13 juillet 2004.


Ma fièvre commence à s’apaiser tout comme mes tremblements. Assise contre le mur de la salle de bain, légèrement en décalage face à Michael qui se trouve dans la même position de l’autre côté du mur, nos yeux sont cernés et nous avons l’air éreintés. A peine ai-je la force de me relever pour retourner jusqu’à la chambre et pouvoir enfin dormir. Et pourtant je ne pense qu’à ça.

J’ai passé ces quatre derniers jours à ses côtés entre notre chambre et la salle de bain depuis le jour où il m’a trouvé presque inconsciente dans la baignoire. Il a pris une semaine de congés pour pouvoir m’aider à me libérer totalement de l’emprise de la drogue. Un sevrage à domicile est très risqué mais je ne souhaitais pas retourner dans un centre de désintoxication. Pas une nouvelle fois. Pas encore. Il m’a donc aidé. Il m’a supporté comme il l’avait promis pendant mes crises de manques.

Le premier jour fut le plus difficile. Quand mon corps, déjà habitué à recevoir sa dose de morphine quotidienne si ce n’est plus, s’est rendu compte que j’avais arrêté ce processus, j’ai ressentis violemment les premiers effets du manque. Mon corps tremblait, j’avais des suées et des nausées épouvantables, mais surtout alors que mon organisme ne fabriquait plus aucune endorphine, j’ai pu ressentir la plus petite douleur qui me parvenait. Et si Michael n’avait pas était là avec moi, jamais je n’aurais passé ces quelques heures qui sont les plus difficiles de la période de sevrage.

Les jours suivant, mon corps s’est vidé de la moindre substance de morphine qu’il contenait encore en lui. J’ai passé mes journées au dessus des toilettes à vomir tout ce que j’avais dans l’estomac. Mon humeur oscillait entre la colère face à la douleur et au manque que je ressentais, la fatigue des heures passées éveillée sans jamais trouver le repos, ou encore la tristesse et le désespoir d’avoir la sensation d’être sur le point de mourir et que jamais je n’y arriverai.

Et pourtant me voilà dans cette salle de bain, presque guérie, du moins pour le sevrage physique, mais jamais je ne me suis sentie aussi seule que maintenant. C’est comme si ma meilleure amie m’avait abandonnée, comme si je me retrouvais perdue dans un monde où tout est si difficile et où je ne connais personne. Et pourtant Michael est là, prêt de moi. Je n’ai qu’à tendre la main pour sentir la sienne posé sur ses genoux et attirer son attention, mais c’est comme si il était absent, loin d’ici et surtout loin de moi.

J’ouvre les yeux pour trouver les siens toujours clos. Ses jambes sont repliées contre son corps. Il pousse un vif soupire. Il est exténué. Il m’a soutenu mais tout en restant très froid avec moi. Ses gestes étaient restreints, ses paroles mesurées. Je sais que je l’ai déçu, je sais qu’il m’en veut et que j’ai toute sa confiance à regagner. Il m’en veut principalement parce que justement la drogue est à la base de tous nos problèmes, mais surtout parce que je suis retombées dedans très rapidement alors qu’il allait aussi mal que moi. Nous aurions du nous soutenir mutuellement dans cette épreuve mais au lieu de ça, nous nous sommes éloignés l’un de l’autre et pourtant sans jamais pouvoir nous quitter. Mais aujourd’hui quelque chose s’est brisé et notre amour n’est plus celui qu’il était.


Flash back un peu plus de 6 mois plus tôt début janvier.

Allongée seule dans notre grand lit j’entends la porte s’ouvrir et je sens un faisceau de lumière se poser sur moi. Je tente de cacher le sourire qui a décoré mon visage toute la soirée alors que je fais semblant de dormir.

Je l’entends se déshabiller de son côté du lit mais quand à moi je ne bouge pas, je reste immobile. Je sens le matelas s’alourdir légèrement, et hors de tout danger, j’ouvre les yeux. 3h24. Michael expire lourdement à mes côtés. Il est épuisé et bien que nous ne nous sommes pas vu depuis trois jours, puisqu’il était en déplacement à New York pour son travail, il n’essai même pas de me réveiller. Il se glisse dans mon dos, passant sa main contre mon ventre. Je ne peux m’empêcher de sourire davantage en pensant à ce que ce mouvement représenterait pour lui s’il savait.

J’attends quelques secondes et finalement la tentation est plus forte et alors que je sens qu’il est sur le point de s’endormir quand sa respiration s’alourdie contre ma nuque, je me retourne délicatement pour me retrouver face à lui.

Alors que mes yeux se sont de nouveaux habitués à l’obscurité de la pièce, je peux lire un sourire sur son visage, mais il est tellement fatigué qu’il ne trouve pas le courage d’ouvrir les siens. Je m’avance encore un peu plus prêt, nos lèvres se frôlant quasiment. Ma main vient caresser sa joue tendrement. Je sais qu’il est toujours éveillé mais il ne répond à mon geste qu’en bougeant légèrement ses doigts pour venir atteindre les quelques centimètres de peau qui ne sont pas recouvert par son tee-shirt avec lequel j’ai pris l’habitude de dormir.


S (chuchotant) : Michael ?

Pas de réponse. Sachant que comme moi quelques minutes plus tôt, ses yeux sont clos mais que son esprit est toujours présent, je ne peux retenir un petit rire.

S : Michael ?
M : …
S (sur un air faussement autoritaire) : Scofield !
M : Hummm.
S : Tu es réveillé ?
M : Hummm.
S (toute excitée) : Je suis enceinte !

Je suis réceptive au moindre de ses mouvements et il met quelques secondes avant de réagir et d’assimiler ce que je viens de lui dire, terrassé par la fatigue. Dans un premier temps, je vois ses sourcils se froncer comme s’il se répétait en lui-même ces mots pour être sure d’avoir bien saisit mes propos. Puis finalement, je le vois ouvrir les yeux et un sourire béat vient rejoindre celui déjà présent sur mon visage et que je n’ai pas pu faire disparaitre de toute la soirée.

Nous attendions ce moment depuis tellement longtemps. Tout à toujours était très vite entre nous, notre rencontre, notre première nuit passée ensemble, l’aveu de nos sentiments l’un pour l’autre… Et le jour où nous avons pris la décision de faire un enfant, nous aurions voulu qu’il soit présent avec nous dès le lendemain. Et pourtant voilà plus de 7 mois que nous avions conçu le projet dans nos têtes sans pour autant voir le moindre bébé pointé le bout de son nez à l’horizon. Mais ce soir, un appel de ma gynécologue à fini par changer notre vie en l’espace d’un instant.


M (ne trouvant pas ses mots) : Whaou…
S (l’interrompant): Je sais.
M : De combien de… ?
S (vivement) : 5 semaines.

Son esprit semble ailleurs l’espace d’une minute. Je sais qu’il cherche alors précisément le moment où notre bébé à finalement était conçu. Un léger rire s’évade de sa bouche suivi d’un haussement de sourcils.

M (se souvenant) : Humm, ce matin là…
S (confirmant et repensant au moment précis) : Oui, ce matin là !

Nous rions ensemble encore quelques minutes et finalement je le vois se rapprocher pour clore la distance à peine existante entre nous jusqu’à ce que ses lèvres se posent tendrement sur les miennes. Il m’embrasse légèrement tout en riant sous l’extase de la nouvelle que je viens lui de lui annoncer. Je l’accompagne et ri avec lui. Puis finalement je me rapproche à nouveau pour sentir encore une fois ses lèvres contre les miennes dans le but de pousser un peu plus loin notre joie, quand il se recule vivement.

M (toujours le sourire aux lèvres) : Humm Tancredi, je sais que je suis un amant fantastique donc j’espère que ça n’est pas une de tes ruses pour me tenir éveillé toute la nuit et user de mon corps alors qu’il est totalement épuisé !

Je ri encore une fois avec lui avant de décidé de me prendre dans son petit jeu, glissant ma main qui se trouvait au niveau de son torse, jusqu’à son bas ventre.

S : Je n’ai pas du tout l’impression qu’une certaine partie de ton corps soit le moins du monde fatiguée. Je dirais même qu’elle est parfaitement éveillée si tu veux mon avis. Alors maintenant tais toi et fais moi l’amour Scofield !
M (faussement offensé) : Je ne suis vraiment qu’un objet sexuel pour toi.
S : Oui un objet sexuel rien que pour moi. Ca et aussi le père de mon futur bébé et ayant atteint ce nouveau statut, tu te dois de répondre à la moindre envies de la femme enceinte qui est à tes côtés. Et là, maintenant, tout de suite, il se trouve que c’est de toi dont j’ai envie !
M : Bien. Vos désirs sont des ordres.

Fin du flash back

L’état de bonheur absolu dans lequel nous nous trouvions alors, celui qui a régné sur notre couple pendant plus de quatre ans, s’est trop rapidement et violemment éteint lorsque j’ai perdu notre bébé. Mon corps avait été trop longtemps abusé par la drogue que j’infiltrais dans mes veines pendant une trop longue période de ma vie. Michael était parfaitement au courant mais nous considérions ses années comme un passé lointain et oublié et qui ne viendrait jamais interférer avec la vie parfaite que nous menions alors.

Mais il faut croire que le destin prend parfois un autre chemin. Il se retourne alors brutalement contre vous et d’autres fois encore il s’acharne comme un animal sauvage qui, pourtant rassasié, s’amuse à jouer avec sa proie. Ainsi, j’ai perdu notre bébé au bout de trois mois de grossesse. Michael m’en a voulu pendant un moment. Lui qui a toujours vu mon passé comme derrière nous ou comme un parcourt remplis d’erreur qui a fait de moi une meilleure personne, ce passé qu’il refusait toujours de voir comme une ombre négative sur notre avenir, venait s’opposer à tous ses projets et briser tous ses rêves.

Nous nous sommes éloignés petit à petit dans un moment où plus que jamais, nous aurions du être ensemble, lui se réfugiant dans son boulot, moi venant retrouver ma vieille amie la morphine. Les jours ont passés sans qu’il ne remarque rien dans un premier temps. J’étais toujours plus ou moins maître de moi-même et la drogue n’était qu’un moyen d’oublier toute la souffrance et la solitude que je ressentais à ce moment là. Puis, elle est devenue une véritable dépendance et je ne me droguais plus seulement pour oublier ma peine, mais aussi parce que j’en avais besoin. Quand il a enfin découvert la triste vérité, j’étais dans un sal état et à trois reprises il a tenté de m’aider en vain, si bien que j’ai fini par accepté d’aller en centre de désintoxication. A mon retour, l’ambiance froide et distance qui habitait notre couple était toujours présente. Nous ne nous parlions quasiment plus. Nous ne faisions l’amour que pour freiner la frustration d’une vie imparfaite et compliquée que nous transposions dans un désir sexuel sans tendresse, si bien que j’ai vite, trop vite, replongé.

Ce soir assise dans cette salle de bain, si proche et en même temps tellement loin lui, j’ai pris la décision que cette tentative serait la bonne. Il le faut. C’est le seul moyen que j’ai de retrouver notre complicité. La seule façon pour moi de l’entendre à nouveau me chuchoter des mots de sa voix sexy et roque pour que je me réveille le matin. Je veux retrouver la sensation de ses caresses sur ma peau, entendre à nouveau sa voix submergée par le désir prononcer mon nom, regagner notre intimité et rire avec lui.




bref, ah oui yen a qui aimeront pas forcément mais ça sera un mélange de triste (leur présent) et de retour dans un passé heureux !! alors ???
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Nickki
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyJuillet 31st 2008, 22:42

Alors quoi ??? Mais c'est c'est tout simplement fantastique !!!!!! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 82438

Je sais que je l'ai déjà dit, mais purée, qu'est-ce que tu écris bien. Tes phrases coulent toute seule, c'est un véritable plaisir de te lire.

Et que dire de ton histoire, si parfaitement maîtrisée, avec des retours en arrière sur un passé heureux, un passé perdu ... On les comprend, tous ces retours en arrière, ne t'en fait pas. On les comprend parce que tu explique tout comme il faut, parce que c'est tout simplement ton style qui est comme ça, fluide, compréhensible et incroyablement [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 95359
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyJuillet 31st 2008, 23:30

miliibnb a écrit:
whaaa je suis toute rouge là je crois !!! merci pour tous vos coms qui me vont droit au coeur. [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 749628
et pour coco bin nan j'ai jamais pensé à devenir scénariste mais ce qui ets sure c'est que t'as fait naître en moi une vrai passion pour l'écriture avec ton OS à thème (tu t'en souviens de celui là lol). bref, je suis toute "boulversifiée" [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 999775
et puisque vous êtes aussi adorable, je mets la suite

Oh oui je m'en souviens très bien ! Je t'avais même fait tout un commentaire par e-mail si je me souviens bien ! ^^ D'ailleurs, j'ai conservé l'email que tu m'avais envoyé dans mes archives lol! En tout cas, vu le résultat, je suis contente de t'avoir amené a l'écriture ! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 842538
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 1st 2008, 00:04

Punaise Nickki, tu m'énerves , tu dis toujours avant moi ce que j'avais l'intention de dire, y'en a marre !

[Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 13850 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 13850 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 13850

Bref, rien à rajouter .... C'est d'un triste comme com'

[Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 80294

... Mais c'est la faute à Nikki,

[Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 486952 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 486952 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 486952 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 486952 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 486952

bon c'est nickel, parfait, la maîtrise du style, de la construction narrative, de l'orthographe (j'y tiens)

Je m'incline, you are the best, tu vas toutes nous complexer avec des fics pareilles.....

Bisous et tu sais ce qu'on dit :

OU EST LA SUITE ???????????
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 1st 2008, 12:41

ouhhhh vous aller me faire avoir une tête énorme et des chevilles encore plus grosses si vous continuez !!!

Citation :
Punaise Nickki, tu m'énerves , tu dis toujours avant moi ce que j'avais l'intention de dire, y'en a marre !

[Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 320806 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 320806 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 320806

Citation :
bon c'est nickel, parfait, la maîtrise du style, de la construction narrative, de l'orthographe (j'y tiens)
tu t'imagines pas comme ça me fait plaisir. en plus si tu dis que je fais pas trop de fautes, je suis encore plus contente parce que c'est vraiment mon gros problème qui m'a poursuivit toute ma (courte) vie. on m'a toujours dit, "emilie tu te débrouilles bien pour écrire mais ton orthographe gâche tout". [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 999775

@ coco : oui je me souviens aussi de ton com. un truc de malade tellement j'étais étonnée vu que c'était le tout premier truc que j'avais écrit. mais bo j'étais bien deg aussi de l'épisode 306 aussi donc c'était une petite vengeance. par contre vu que je donne un rôle plutôt sympa à suzanne/gretchen dedans, je l'aimais déjà bien à cette époque.

@ nickki : whaaaa quel com !!! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 68433 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 68433 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 68433 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 68433
ça me fais vraiment plaisir. [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 147793

MERCI à toutes !!!!!

bon je posterai la dernière suite dans la journée. (et ça sera la dernière à arriver aussi rapidement parce que sur cette fic là j'aurai plus autant d'avance).

bon aller j'y vais j'ai des amis qui arrivent dans 20 minutes et je dois tout ranger. [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 862907
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 1st 2008, 12:46

Pour ce qui est de l'ortho, si tu veux que je te corriges, pas de pb, d'autant plus que j'aurai le privilège de te lire avant tout le monde ....

Nananananèreeeeee ......
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 1st 2008, 12:47

C'est pô juste [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 13850
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 1st 2008, 18:13

On en apprend un peu plus sur ce qui a induit la situation actuelle... J'aime beaucoup ce mélange de flash back et de moments présents, ça donne une autre dimension à l'histoire!
Sara est brisée et n'arrive plus à se relever de ces coups de sorts... J'espère que l'aide de Michael lui sera bénéfique....encore faut-il qu'ils se parlent...

Je t'admire ô grande papesse de l'écriture! lol
J'aime vraiment ton style et ta manière d'écrire!
L'orthographe... alors là c'est un peu le talon d'achille de beaucoup de monde... mais je n'ai pas vu de fautes désagréables comme tu les nommes!

La suite!!!!!!!! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 57295
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 1st 2008, 20:49

merci beaucoup !!! par contre je crois bien être encore loin d'être une papesse de l'écriture surtout vu le niveau qu'il y a ici.

sinon @ lisbeth pour ton offre je prends. je suis tout à fait pour une correction d'orthographe et aussi des conseils de beta lectrice (hé oui nickki pour une fois que lisbeth a pu poster en première, elle a sauté sur l'occasion!!) par contre attends toi parfois à des erreurs vraiment stupide. bon sachant que tu regarderas après moi, je me relierai (oui j'avoue que des fois je suis creuvée après avoir passé 4 ou 5 heures à écrire alors je poste et je corrige le lendemain, enfin des fois j'oublie). mais je sais que j'ai déjà trouvé des fautes ridicule mais à un point genre au lieu de dire "non" le contraire de "oui" j'avais écrit n'ont !! franchement c'est con. ça doit être le 3ème mot qu'on apprend à écrire à l'école après son prénom et oui !!! bref. donc j'avoue que ça me ferait très plaisir !!!

bon je vous poste ma dernière suite et après faudra attendre quelques jours. Une des phrases prononcés par sucre vient directement de SWC qui définissait parfaitement la relation sara/michael.
ATTENTION : pour les esprits sensibles (des fois je me demande si ça existe sur les forums mais bon je préfère prévenir), scène à caractère sexuel !!



Chapitre 3 : Talk to her

2 mois plus tard, le 20 septembre 2004.

… : Mike tu m’écoutes ?

Encore une fois perdu dans mes pensées, je me suis complètement fermé au monde qui m’entoure et j’étais totalement ailleurs, quelque part entre ici et là bas avec elle, alors que Sucre me parlait.

Su (lui tendant une bière) : Vous avez besoin de parler tous les deux.
M (après en avoir bu une gorgée) : On se parle.
Su : Non vous ne parlez pas. Vous parlez de la pluie et du beau temps, de ce qu’il y a à manger ce soir, mais vous ne parlez pas vraiment. Ce que je veux dire c’est que vous n’avez jamais eu vraiment besoin d’exprimer des mots pour comprendre ce que l’autre ressentait. Un seul regard et (claquant des doigts) tout était dit… Vous vous ressemblez tellement. Les situations inconfortables, vous les évitez par l’humour et celles beaucoup plus délicates, vous vous en détachez complètement. Seulement (buvant une gorgée de bière), aujourd’hui c’est plus compliqué que ça. Vous vous êtes enfermés dans une situation difficile, liée au problème de drogue de Sara, et je pense vraiment Mike que si vous voulez vous retrouvez, vous allez devoir parler du fond du problème qui vous touche, arrêter de l’éviter ou de tourner autour du pot. Alors rentre chez toi et parles-lui.
M : Mais je…
Su : Parles-lui !
M (riant légèrement) : Depuis quand tu as appris à être aussi fin psychologue ?
Su : Ok je te le dis mais rappelle toi que c’est peut être grâce à moi que ton couple se remettra sur pied et donc je t’interdis de réutiliser cette information contre moi.
M (levant la main droite où se trouve sa bière, mais déjà prêt à rire) : Promis.
Su (hésitant) : Disons que… hum, quand j’accompagne Mari chez le médecin je passe pas mal de temps à lire (baissant la voix) les magazines féminins de la salle d’attente.
M (se retenant de rire) : Hum… oui je vois.
Su : Mike tu as promis !
M : Oui j’arrête je… je vais rentrer et je vais aller lui parler.

Nous finissons rapidement nos bières en silence puis je prends mes affaires pour me diriger vers la sortie de son appartement. La main sur la poignée, je m’arrête alors pour me retourner vers lui, sérieux et reconnaissant.

M : Sucre ?
Su : Hum ?
M : Merci.
Su (souriant) : Vas-la retrouver Mike.

****

J’arrête le moteur de la voiture une fois garée sur la place de parking qui m’est attribuée. Je tourne la tête sur ma gauche pour voir le véhicule de Sara juste à côté de moi. Il est 23h54, elle doit être rentrée depuis un moment maintenant de sa réunion AA. Les soirs où elle va à ces réunions j’ai pris l’habitude d’aller chez Linc ou Sucre. L’ambiance est toujours un peu tendue à cette période là parce que le fais qu’elle aille là bas régulièrement nous fais constamment penser au fait qu’il y a bien un problème sous-jacent mais que nous refusons d’aborder. Sucre a bien raison, on se voile la face et il est temps d’y remédier.

Mes mains tapotent nerveusement le volant de la voiture avant de s’arrêter brusquement. Mes yeux fixent un point invisible sans vraiment s’attacher à quelque chose de particulier. Je soupire fortement puis j’ouvre la portière pour me diriger face à l’entrée de l’immeuble.

Une fois arrivé dans l’ascenseur mon regard est attiré par le miroir qui se trouve dans le fond. Mes yeux sont cernés et légèrement rougis, j’ai le teint pâle. Mes doigts se tournent vers le cadran pour appuyer sur l’étage numéro 11. Je m’adosse au miroir de manière à éviter mon triste reflet, prenant la rambarde qu’y si trouve accrochée dans mes mains et cette fois-ci, c’est ma tête qui vient se contrer au miroir par de légers à-coups.

Le temps d’arriver jusqu’à mon étage me parait extrêmement long et en même temps pas suffisant, la peur de devoir me confronter à Sara mais surtout à nos problèmes m’angoissant grandement. Des sortes de flash des moments que j’ai passés avec elle dans cet ascenseur me reviennent en mémoire.


Flash back, un an et demi plus tôt le 11 mars 2003
https://www.youtube.com/watch?v=eLnrXNXO1FE

M : Tu n’es décemment pas une gentille fille Tancredi.
S : Depuis le temps tu devrais le savoir Scofield.

Rapidement elle repose ses lèvres contre les miennes avec passion. Elle a un goût de jus de pomme. Nos langues se rencontrent entre deux gémissements. Alors que je lèche le coin de sa bouche très légèrement avant d’y engouffrer ma langue à nouveau, une légère plainte de plaisir s’extirpe de sa gorge sans qu’elle ne puisse la contrôler. Je rapproche nos deux corps par une petite pression entre ses reins, nos hanches se frôlant de manière suggestive l’une contre l’autre. Je peux sentir la chaleur qui émane de son corps et qui peut pratiquement brûler ma peau à travers mes vêtements.

La surface dure et froide du miroir de l’ascenseur contre mon dos ne me dérange aucunement. En fait, cela m’excite peut être encore davantage de savoir que je suis là pressé contre ce mur par le corps délicat et sensuel de Sara toute en extase. Tout à coup, je sens sa main défaire les boutons de ma chemise un part un, lentement, délicatement, dans une danse très sensuelle et du bout de ses doigts.


M (s’écartant pour pouvoir parler) : Madame Jenckins risque d’avoir une attaque si elle nous voit faire ça ici.
S (amusée) : Premièrement, je suis médecin et deuxièmement (appuyant sur le bouton stop de l’ascenseur), c’est pour ce genre de raison qu’ils ont créé ce genre de bouton.
M : Ah oui vraiment ?
S (hochant la tête en se pinçant la lèvre) : Hu huh.

Elle se rapproche à nouveau. Ses dents éraflent doucement ma lèvre inférieure. Dans un souffle bruyant nous gémissons tous les deux. Je commence à perdre pied alors que sa main achève la tâche à laquelle elle s’affairait quelques minutes plus tôt. Une fois ma chemise ouverte, je sens ses doigts parcourir mon torse dans une caresse des plus sensuelles sans qu’elle ne se détache de ma bouche.

Happés par un besoin vital de respirer, nos lèvres se séparent bruyamment. Nos respirations sont fortes et accélérés. Nos yeux se figent l’un en l’autre avec une telle intensité qu’elle me fait chavirer et je sens déjà un frisson parcourir mon dos tout entier. Nos regards sont noirs de désirs, et bientôt je la vois m’observer d’un air espiègle. Elle passe l’une de ses mains derrière ma nuque, la caresse tendrement avant d’y faire une pression pour ramener mon visage jusque dans son cou. C’est elle qui mène la dance ce soir et ça n’est pas pour me déplaire.

Du bout de la langue, par un léger frottement, je m’attarde au niveau de sa clavicule pour remonter jusqu’au dessous de son oreille. Je sens ses muscles se contracter au fur et à mesure de ma progression, alors que de légers sons de plaisir s’évadent de sa bouche. Ma main droite englobe sa fesse pour la rapprocher et la sentir littéralement encore plus près de moi. Nos corps s’associent parfaitement. Nos hanches sont construites comme si elles étaient faites pour s’unir l’une en l’autre.

Tout à coup je sens sa main coincée entre nos deux corps descendre dangereusement de mon torse vers le haut de mon pantalon. Je suis alors incapable de continuer l’action que j’étais en train de faire et surpris par l’émotion qui me submerge, ma tête vient frapper lourdement le miroir derrière moi lorsque je me redresse. Mes yeux sont clos et je relâche un énorme gémissement quand je sens sa main s’insinuer entre mon pantalon et le tissu de mon boxer. Elle s’y attarde quelques instants, frôlant cet endroit de mon intimité qu’elle est la seule à contrôler, avant de passer à l’étape supérieure et de franchir les dernières limites qui me sépare du plaisir.

Alors qu’elle caresse divinement et subtilement cette partie de mon anatomie gonflée de désir, sa bouche se dirige vers mon torse et elle vient mordiller délicatement mes tétons. Je sens mon cœur battre à tout rompre contre ma poitrine, le sang y affluant à une vitesse incroyable. Je suis en transe. Je sens quelques frissons me parcourir le corps et une bouffée de chaleur me submerger. Mais je ne veux pas. Non je ne veux pas atteindre cet univers quasi irréel et orgasmique du plaisir sans elle. J’essai de me contrôler mais je suis comme paralysé par les sensations qu’elle me procure. Dans un mouvement second et rassemblant toute ma force, je parviens, sous un râle profond qui s’extirpe de ma bouche comme s’il provenait tout droit de mon bas ventre, à poser ma main contre son poignet pour stopper son geste. Délicatement elle s’approche de mon oreille alors que je sens son souffle brulant contre ma peau déjà en feu.


M : Sara…
S (murmurant sensuellement) : Laisse-moi faire ça Michael. Laisse-moi faire ça pour toi. Je veux le faire pour toi.

Nos yeux se rencontrent à nouveau, pleins d’amour et de confiance l’un pour l’autre alors que je desserre l’emprise que j’exerçais sur son poignet pour venir poser ma main contre sa taille. Elle reprend ma bouche contre la sienne dans un baiser bien plus profond quand je sens cette chaleur m’envahir de part en part, perdant le total control de mon corps.

Petit à petit, je sens le baiser se ralentir à mesure que je ne suis plus capable d’effectuer de gestes un temps soit peu cohérents. Elle vient alors poser sa joue conte la mienne. Je peux sentir une fois de plus sa respiration, forte et saccadée, près de mon oreille me procurant encore davantage de sensations. Il ne m’en fallait pas plus pour que mon sang se mette à bouillir et se propage à l’intérieur de mes veines. C’est dans une pure et simple torture que j’ai pu sentir, bien trop vite, tinter le triangle situé au bas de ma colonne vertébral me provocant milles sensations dans un rush exprimé par un ultime gémissement de son prénom.


M : Ooooh Saraaaa !!

Fin du flash back

Le tintement de la sonnette annonçant le onzième étage m’aide à recouvrer mes esprits. La redécouverte de ses souvenirs affiche un sourire sur mon visage bien trop vite remplacé par des traits tendus, la réalité de la situation me submergeant rapidement. Sortant de l’ascenseur je me dirige droit vers la porte de notre appartement. J’y entre avec une certaine appréhension. Tout est noir, on y voit que les lumières de la ville provenant de la magnifique baie-vitrée qui s’étire devant moi. Sans faire le moindre bruit, je m’avance jusqu’à notre chambre où je trouve finalement Sara endormie, la lumière extérieur venant éclairer son visage épuisé.



voilà !!!! bon alors maintenant je n'ai plus aucune suite de rab, mais comme la dernière que j'ai écrite était pour strong and alive, la prochaine devrait être pour celle-ci. [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 725962
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 1st 2008, 21:09

Je viens de relire les deux premiers chapitres que j'avais déjà lu sur l'autre fo', et le troisième maintenant, qui est vraiment [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 95359 . Tu écris superbement bien.

Spoiler:

Vivement la prochaine suite!!!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 1st 2008, 21:18

ah bin ça n'a rien à voir pourtant vu que j'ai pas lu marc lévy. je sais pas c'est le premier nom qui m'est passé par la tête !! lol
sinon merci beaucoup !!!
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 1st 2008, 21:28

Citation :
c’est pour ce genre de raison qu’ils ont créé ce genre de bouton.


[Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 413833 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 413833 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 413833 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 413833 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 413833 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 413833


J'étais morte de rire quand j'ai lu cette phrase [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 413833

Superbe suite Milii, diiis, c'était hot dans l'ascenseur purée [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 28763

J'ai bien aimé la petite conversation entre Sucre et Mike, Sucre qui se la joue psychologue study [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 320806
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 1st 2008, 21:40

miliibnb a écrit:
ah bin ça n'a rien à voir pourtant vu que j'ai pas lu marc lévy. je sais pas c'est le premier nom qui m'est passé par la tête !! lol
sinon merci beaucoup !!!

Ah d'accord. lol!
Bah sinon, super suite, et vivement la prochaine, j'ai hâte de voir ce qu'ils vont se dire [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 95359
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 7th 2008, 19:39

bon j'ai passé la journée sur la suite, elle est presque fini il me manque un paragraphe, mais c'est la plus longue suite que j'ai écrite de toute ma vie (7 ou 8 pages je crois lol). si l'une de vous deux (lisbeth ou nickki) est dispo ce soir pour la relire, çe me ferai plaisir. sinon je la posterai quand même j'ai plus le couragae d'attendre après avoir bosser dessus toute lajournée. lol
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 7th 2008, 20:36

c'est pas grave je suis trop impatiente, voilà la big suite, bon courage !!




Chapitre 4 : Hold me, kiss me.

https://www.youtube.com/watch?v=FHona6a__eo

Alors que j’entends la porte s’ouvrir délicatement, mon cœur se met à battre plus intensément mais mes yeux se ferment presque automatiquement. Il reste ainsi, debout dans l’embrasure de la porte pendant quelques secondes et je devine son regard posé sur moi. Ma respiration se fait plus intense. J’ai peur qu’il me sache éveillée. Mais la lumière provenant du couloir m’éclaire parfaitement le visage et mes traits sont tendus. Il doit savoir. Il doit probablement savoir, mais il ne fait rien.

Finalement, le noir complet se fait autour de nous et il vient s’assoir de son côté du lit. Immobile encore une fois, je l’entends soupirer fortement. Un soupire qui exprime probablement toute sa frustration et qui emplit mon cœur d’un sentiment de culpabilité alors que j’aimerais me retourner, lui parler mais surtout, j’aimerais qu’il me prenne dans ses bras. Mais je reste là, sans bouger ne serais-ce que d’un millimètre, ayant trop peur de venir encore une fois tout gâcher.

Je l’entends se déshabiller rapidement posant ses vêtements sur un fauteuil à l’autre bout de la chambre. Lorsqu’il lève enfin les draps pour se glisser dans le lit, un léger frisson me parcourt le corps et je ne saurais dire s’il est dû au fait qu’il y laisse entrer un peu de fraicheur ou tout simplement parce que son corps est allongé à côté du mien.

Un vrai fossé s’est creusé entre nous. La distance qui nous sépare n’est que de quelques centimètres et pourtant j’ai l’impression qu’il est à des années lumières de moi. Je lui tourne le dos mais je peux sentir son visage braqué dans ma direction alors que je sens son souffle chaud et hésitant contre ma nuque.

Pendant l’espace d’un instant je jurais qu’il s’apprêtait à parler en l’entendant déglutir difficilement avant qu’un léger soupire ne s’évade de son corps comme s’il cherchait la bonne intonation de voix à emprunter. Intérieurement j’espère qu’il le fera. Je n’attends qu’un geste de sa part pour plonger dans ses bras, trop lâche pour oser le faire moi-même. Mais cette sensation s’évanouie bien vite quand le silence se fait à nouveau autour de nous.

Je ferme les yeux un instant, fâchée de ne pas avoir su profiter de l’occasion pour l’encourager à me parler et je retiens un soupire de frustration. J’aurais du me retourner, lui faire face et prendre sa main dans la mienne pour l’influencer à continuer. Mais encore une fois je suis bien trop lâche pour oser faire le premier pas. Si a une époque que j’estime maintenant avoir dépassée grâce à Michael, j’aurai directement replongé dans la morphine pour ne pas avoir à confronter son regard, aujourd’hui je me suis enfermée dans un profond mutisme qui nous détruit à petit feu.

Mes yeux s’ouvrent à nouveau simplement pour laisser s’échapper quelques larmes qui viennent se reposer sur mes joues alors qu’il se met à pleuvoir à l’extérieur. C’est une petite pluie d’été très fine au début mais qui s’intensifient peu à peu pour laisser s’évacuer la pression trop lourde d’une intense journée d’été. Le reflet de la pluie vient se mêler aux gouttes salées qui inondent maintenant mon visage.

Comment en sommes nous arriver à ce stade ? Pourquoi traversons nous tout ça, nous qui étions si proche autrefois ? Nous qui n’avions pas besoin de mot. Un regard, un geste et l’on se comprenait.

Incapable de le regarder, incapable de le toucher, je lutte maintenant en moi-même pour que ma bouche prononce une simple phrase qu’autrefois je n’avais aucune difficulté à mentionner : prends moi dans tes bras. Et puis tout à coup, c’est comme s’il avait compris ce que je souhaitais quand je sens un bras passer autour de ma taille pour venir se poser contre mon ventre. De son thorax pressé fortement contre mon dos, il ressert l’étreinte qui nous unie. Sa respiration posée et chaleureuse me chatouille le cou et le bas du menton. Sa main vient caresser délicatement mes cheveux pour apaiser le sentiment en moi alors que je sens les larmes couler plus abondamment encore contre mes joues et que mes mains agrippent son bras fortement comme pour me maintenir en vie auprès de lui. Mes larmes sont salvatrices. Elles nettoient toutes la souffrance que je contenais à l’intérieur de moi par ses simples attentions.

Puis tout à coup, j’ouvre les yeux. Je me sens de nouveau bien seule dans cette partie du lit, j’en ai presque froid malgré l’air suffoquant dans la pièce et je constate avec horreur que je m’étais assoupie un instant. Terrassée par la fatigue de lutter chaque jour entre deux sentiments bien distincts qui font rage au plus profond de moi, j’ai laissé le sommeil m’emporter un instant dans un rivage bien plus doux où Michael me prenait finalement dans ses bras. Mais tout n’était que mensonge et mon cœur se trouve encore plus meurtrit en constatant que la distance qui nous sépare est toujours la même. Michael ne s’est pas rapproché. Michael n’a pas passé sa main autour de moi. Il n’est pas venu m’enlacer et ses doigts ne se sont pas faufilés délicatement entre mes cheveux.

Mais mes larmes elles ont fini par cesser. La souffrance qui me ravage est un abîme dans lequel je me noie désespérément entrainant inexorablement Michael dans ma chute. Mais l’amour que j’éprouve toujours pour lui est vivace et je donnerai tout pour retrouver la passion qui nous a habités le premier jour où l’on s’est rencontré.



Flash back (4 ans auparavant, Chicago le 21 Juin 2000).

La chaleur est étouffante dans cette pièce bien qu’en plein mois de Juin la pluie inonde le tout Chicago. Mes talons me font un mal de chien et ma robe, bien trop échancrée à mon goût, ne me met pas du tout à l’aise. Je contrebalance mon poids sur l’un de mes deux pieds pour essayer de me détendre un peu alors que je sens la sentence approcher.

Ce discours est de plus en plus long, je ne tiens plus ne place et je m’aperçois rapidement que mon esprit divague pour admirer les alentours de la grande salle dans laquelle environ deux cents invités et moi-même nous trouvons. Elle est à l’image de la ville. Un mélange parfait de moderne et d’ancien. Le parquet d’époque, mais renouvelé, se confondant avec le plafond voutés décorés de grosses poutres de bois pleine de caractère et le mobilier tout à fait récent qui nous entoure.

Soudain, alors que je scrute la foule, un regard capte mon attention probablement parce qu’il est le seul à ne pas être concentré sur la personne devant nous sur l’estrade mais sur moi. Un jeune homme du même âge que moi je dirais, 25 ans, peut être 26 tout au plus. Assez grand et séduisant je dois l’avouer, mais surtout avec un regard pénétrant qui m’empêche de détourner mon attention de sa personne.


Mari Cruz : Regarde comme il te dévore des yeux celui-là.

La voix de Mari Cruz me fait sursauter. Gênée, je sens mes joues s’empourprer alors que je détourne finalement les yeux du jeune homme pour me retrouver dans ceux de Mari Cruz, un sourire timide aux lèvres.

S : C’est un autre candidat voilà tout. Il regarde juste la concurrence autour de lui pour voir qui pourrait avoir ce prix à part lui.
MC : Sara, je peux t’assurer qu’il ne te regarde pas de cette façon là. Je ne vois absolument aucune jalousie dans ses yeux, juste de l’envie et je peux t’assurer que cette envie n’a absolument rien à voir avec le fait de vouloir un pris mais elle a tout de sexuel.
S (murmurant) : Hé ! Mon père n’est pas si loin je te le rappel, il pourrait t’entendre et n’importe qui autour de nous le pourrait d’ailleurs.
MC : Et alors Sara ? Tu as 25 ans, ça n’est pas parce que tu reviens d’un voyage humanitaire en Inde de plus de 6 mois que tu es devenus mère Thereza.
S (soupirant à sa réflexion) : Non ce que je veux dire c’est que…

… : Mademoiselle Sara Tancredi !

Mon nom résonne dans le micro est tout à coup, tous les regards sont tournés vers moi. Je me tais instantanément. La foule se met à applaudir. Je sens le regard insistant de mon père m’ordonner d’avancer en direction de l’estrade et la légère pression de la main de Mari Cruz contre mon coude qui m’encourage à en faire autant. Prenant une grande inspiration et recevant un encouragement dans les yeux de mon amie, je me frais un chemin afin de rejoindre la présidente du comité des associations de la ville.

Elle m’accueille chaleureusement avec le plus tendre des sourires pour finalement me donner mon prix. Une vulgaire plaque en verre, assez hideuse et bien trop lourde, où se trouve mon nom suivit des mentions « pour ses actions envers la communauté ». J’ai à peine le temps de sourire en guise de gratitude qu’elle s’empresse de faire monter mon père pour nous rejoindre sur l’estrade.


P : Je n’ai besoin de préciser à personne que Sara est la fille du Gouverneur Tancredi. Gouverneur nous feriez-vous l’honneur ?

Et voilà, c’est reparti. Mon père sans attendre plus d’encouragement nous rejoints rapidement sur scène, m’embrassant sur le front le plus froidement du monde et s’emparant des quelques secondes de ma notoriété pour se l’attribuer. Sous un humour déguisé, il se vante alors d’être le père de la fille parfaite, de m’avoir encouragé à partir pour cette mission humanitaire et en profite au passage pour faire un peu de propagande déguisée pour son partie.

Tous les yeux sont braqués sur lui à présents, riant faussement à son humour constant, tous les yeux sauf deux, ceux du jeune homme de tout à l’heure qui ne regarde que moi. Cette fois, je ne peux m’attarder plus longtemps et je baisse le visage focalisant mon regard sur mes pieds dans mes chaussures qui me font souffrir atrocement.

****

De longues minutes se sont écoulés à devoir écouter le discours rébarbatif de mon père suivit duquel, une fois descendue de l’estrade, j’ai dû me prêter au jeu des remerciements de tous ces gens venus me féliciter pour le prix que j’ai gagné mais n’y voyant là que le moyen d’attirer les faveurs de mon père. Alors que celui-ci monopolise la parole à nouveau et que Mari Cruz, devant rentrée, m’a laissée seule, je réussis à m’échapper pour me diriger jusqu’au balcon et admirer la ville assombrie par la nuit. La pluie a cessée de tomber et l’air s’est rafraichit après la journée étouffante que nous venons de passer, une très légère fumée blanche s’évadant même de ma bouche à chaque bouffée que j’expire.


… : Il fait meilleur ici.

Soudain mes bras nus se mettent à frissonner à l’entente de cette voix que j’entends pour la première fois. Je me retourne et l’aperçois automatiquement devant moi, arrivant d’un pas nonchalant, les mains dans les poches, incroyablement sexy dans son costume noir.

S : Oui c’est étouffant à l’intérieur, je meurs de chaud.
M (ne la quittant pas des yeux) : Oui moi aussi.

Si j’étais venu ici pour m’éloigner de la chaleur qui régnait à l’intérieur, je sais maintenant que c’est peine perdue. Depuis qu’il est apparut ici, je sens mon cœur battre rapidement et une chaleur envahir mon corps tout entier et encore d’avantage lorsqu’il vient se placer à mes côtés contre la rambarde à tel point que nos bras et nos hanches se frôlent.

M (tournant la tête vers elle en lui souriant) : Au fait, je m’appelle Michael…
S : Scofield, je sais. J’ai lu ton article pour ton inscription au concours.
M : Donc tu me connais.
S : Oui enfin te connaître c’est beaucoup dire. Je sais que tu as été le mentor de pas mal d’enfants en ville, que tu as participé à pas mal d’action contre la faim, que tu as fait tes études juste en face de moi à Loyola…
M : Tu étais à Northwestern ?
S (hochant la tête) : Huh hu.
M : On s’est peut être croisés bourrés à la sortie d’un bar ou quelque chose du genre ?
S : Je m’en souviendrais.
M : C’est un compliment ?
S : Non.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 7th 2008, 20:36

et la deuxième partie :



Pendant un instant je regretterais presque ma réponse bien trop impulsive pour avoir installé un sentiment d’inconfort entre nous, mais Michael vient vite briser ce silence.

M : Je dois avouer que j’étais assez étonné d’apprendre que la fille du Gouverneur était partie en mission pour 6 mois en Inde. Sans vouloir t’offenser, je t’imaginais plutôt comme une fille proche de son petit confort.
S (baissant les yeux) : Oui, la plupart des gens voient mon père à travers moi et n’essaient même pas de me connaître. Ils pensent tous que je ne suis qu’une petite fille à papa capricieuse, mais je peux t’assurer qu’il y a un véritable fossé entre mon père et moi Michael.
M (voyant qu’il l’a légèrement blessé) : Je ne voyais pas ton père à travers toi Sara. Je ne juge pas les gens selon les actions de leur père… ou inactions, le mien n’étant qu’un alcoolique qui nous a abandonné avant ma naissance.

Je lève soudainement les yeux étonnée de sa réponse. Nos corps se sont rapprochés dans la confidence et son maintenant face à face l’un de l’autre. Quel homme étrange et différent des autres. La plupart ne s’intéresse à moi uniquement pour être dans les petits papiers de mon père mais pas lui.

M : Je ne t’aurais peut être probablement jamais adressé la parole si j’avais cru que tu étais comme ton père. Dis-moi alors qui est la véritable Sara Tancredi ?
S (riant) : Heu… une fille comme tout le monde je suppose, assez banale et simple en fait, ennuyeuse pour certain mais surtout terriblement bordélique.
M : Et avec un terrible manque de confiance en elle apparemment car je te trouve loin d’être ennuyeuse. Et puis j’ai énormément de mal à t’imaginer bordélique en ayant fais médecine ?
S : Pourtant tu verrais mon appartement…
M : Who, on n’a même pas encore eu notre premier rendez-vous et tu m’invite déjà chez toi.

C’est fou le pouvoir qu’il a sur moi. Perdu dans ses yeux je n’aspire qu’à lui demander de continuer malgré la gêne qui m’habite car je me sens bien et appréciée pour moi-même à travers lui. Je me sens moi-même face à lui et je n’essai plus de me cacher.

Soudain je le vois se rapprocher dangereusement de moi. Il n’est plus qu’à quelques centimètres et je peux sentir son essence émaner de son corps. Un parfum subtil, un mélange poivré et citronné associé à quelque chose qui n’est fait que de lui. Un léger gémissement s’extirpe de ma bouche quand je sens sa main se poser sur mon avant bras. Mes yeux se ferment et mes lèvres s’humidifient attendant qu’il brise les derniers espaces entre nous pour venir m’embrasser.


M (avec un sourire moqueur) : On dirait que tu as froid, tu as la chair de poule.

Je dégluti difficilement et ouvre les yeux à la seconde même. Voyant son air moqueur alors qu’il hôte sa veste pour venir la poser sur mes épaules, mes joues deviennent plus rouges que jamais.

S (ne savant plus où regarder) : Hum… heu… merci.

Bien Sara, pour se rendre ridicule, il n’y a pas meilleure que toi. Lui est assez galant pour te donner sa veste en voyant que tu as froid et toi tu étais prête à lui sauter dessus. Bravo.

M (brisant le silence et la tension entre eux) : Au fait, félicitation pour le prix.
S (gênée) : Merci mais tout le monde sait que je ne l’ai pas vraiment gagné pour ce que j’ai fais mais plutôt à cause de l’importance de mon père dans la ville. De toute façon je ne suis pas partie là bas pour avoir un prix quel qu’il soit. Je pense que tu le mérite bien plus que moi.
M : En effet je le crois aussi.
S (surprise mais amusée) : Ca a le mérite d’être franc.
M : J’ai l’habitude de toujours gagner.
S : Désolée de contredire tes plans, mais ce soir ça ne sera pas le cas apparemment.
M : Je n’en suis pas si sûre.

Il m’intrigue et sans vraiment savoir comment, mes genoux se mettent à trembler lorsque je le vois me fixer encore une fois avec cette intensité qui me fait perdre pied à telle point que je suis obliger de m’agripper à la rambarde derrière moi si je ne veux pas tomber.

S : Ah et je peux savoir ce que tu vas gagner ?
M (replaçant une des mèches de cheveux de Sara derrière son oreille) : Toi.

Quoi ? Qu’est ce que c’est exactement que cette technique de drague complètement stupide ? Mais alors si je la trouve aussi stupide que ça, pourquoi a-t-elle cet effet sur moi et pourquoi dans la bouche de Michael cela ne sonne t’il pas faux ? Les mains tremblantes, sentant une énorme vague de chaleur envahir mes entrailles et baissant les yeux un instant, je tente de reprendre le contrôle de moi-même pour lui répondre.

S (rougissant et souriant timidement) : Ne serait-on pas un peu présomptueux monsieur Scofield ?

Ma gorge se noue littéralement et je suis maintenant incapable de détaché mon regard du sien. A nouveau il se rapproche doucement de moi à tel point que je sens son souffle chaud contre ma joue déjà enflammée, mais finalement une voix au loin vient rompre notre échange.

… : Mademoiselle Tancredi, Mademoiselle Tancredi… ah vous êtes là. Mademoiselle Tancredi, votre père vous cherche partout.

Nos corps se détachent instantanément et nos yeux se fuient sous l’embarrât. La présidente de l’assemblée, celle qui m’a remis mon prix un peu plus tôt, s’approche de nous pour attirer mon attention.

P : Oh mademoiselle Tancredi, comment êtes vous accoutrée ? (jetant un regard froid vers Michael). Venez mademoiselle Tancredi, votre père voudrait vous présenter à des personnes importantes.

Elle hôte la veste de Michael de mes épaules et la lui rend avec un air hautain sur le visage avant de me prendre par la main et de m’emmener retrouver la foule à l’intérieur de la salle. Tout en étant contrainte d’avancer, je jette un bref regard sur Michael qui se met à rire en tenant sa veste contre lui et me faisant un signe de tête pour me saluer tout en se moquant de la femme qui nous a séparés.

M (inclinant la tête en riant) : Mademoiselle Tancredi.

Une fois à l’intérieur, je suis trimballée ici et là, mon père se pavanant fièrement à mes côtés, mon sourire est figé à mon visage pour faire bonne figure face aux gens qui me sont présentés mais mes yeux et mon esprit dérivent constamment vers Michael, à quelques mètres de moi, qui ne détache pas son regard du mien.

Mais après quelques minutes, alors qu’un invité me posait une question sur mon séjour en Inde, mes yeux furent contrains de quitter ceux de Michael et voilà maintenant que je suis incapable de le retrouver dans cette foule.

J’avance tirée de groupe en groupe parmi les rires qui sonnent faux et les conversations superficielles sans pouvoir le retrouver. Je le cherche, je regarde partout ne prenant même plus la peine de participer aux conversations, mais je ne le vois nulle part. Je commence à craindre qu’il soit partit et une boule vient se serrer au plus profond de ma gorge sans que je comprenne vraiment pourquoi. Je le connais à peine. Mon père me foudroie du regard voyant le peu d’attention que je porte à ses invités, mais je n’en ai rien à faire. Je suis lasse et je n’ai qu’une seule envie, rentrer chez moi, loin de tous ces hypocrites et de ces menteurs.

Soudain, alors que mes espérances se sont envolées, adossés à une colonne de marbre, j’entends une voix derrière moi.


M (dos à elle contre la colonne retournant sa tête) : Mademoiselle Tancredi à l’air de s’ennuyer.
S (retrouvant le sourire et chuchotant) : Tu ne peux pas imaginer.
M (venant murmurer discrètement et sensuellement jusqu’à son oreille) : Viens avec moi.

Nos yeux se croisent et sans prendre la peine d’annoncer mon départ, je saisie la main qu’il me tend et m’en vais discrètement. Arrivés sur le balcon où nous nous étions parlé précédemment, nous nous mettons à courir et dévalons main dans la main l’escalier qui s’y trouve. Une fois en bas, je m’arrête une seconde sous ses yeux surpris pour hotter mes chaussures. Nous reprenons finalement notre course sans jamais nous lâcher une seconde sous des rires démesurés, ma robe flottant légèrement sous mes pas, quand enfin nous arrivons jusqu’à le rive près du lac. Là pour l’été, un peu de sable y a été installé pour recréer l’atmosphère d’une plage. Je fais quelques pas sur les fins graviers qui glissent sous mes pieds nus en regardant le lac s’étendre devant nous. La main de Michael passe sensuellement contre ma taille pour me tourner face à lui. Il s’approche de moi. Nos lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres alors qu’il passe sa main dans mes cheveux et que mon cœur bat plus vite que jamais.

M (sensuellement) : Je ne sais pas si c’est l’effet de ta robe mais depuis que je t’ai vu parmi la foule je ressens désespérément le besoin de t’embrasser.

Il franchit les dernières limites qui nous séparent mais avant que ses lèvres ne viennent toucher les miennes, je viens lui murmurer quelques mots à l’oreille, des mots que je n’aurais jamais pensé pourvoir dire un jour, mais je me sens entière et bien avec lui à tel point que je ne ressens plus aucune gêne.

S (séductrice) : Oh mais on n’a pas une récompense aussi facilement monsieur Scofield. Voyons si tu vas enfin gagner ce soir.
M (intrigué et rieur) : Ah et qu’est ce que je suis supposer faire pour ça ?

Je m’arrête un instant ne quittant pas son regard, me mordant légèrement la lèvre avant de m’éloigner d’un mètre de lui environ. Dans un premier temps sans aucune parole, je commence à faire descendre les bretelles de ma robe le long de mes bras jusqu’à ce que celle-ci, glissant le long de mes jambes, vienne rejoindre le sable pour me laisser face à lui en sous-vêtements.

S : Nager.

Ses yeux parcourent mon corps tout entier alors que ma poitrine se soulève avec une certaine intensité quand finalement je le vois hotter sa veste et commencer à défaire les boutons de sa chemise le plus rapidement qu’il peut. Je me retourne alors pour sauter dans l’étendue d’eau devant moi et nageant le plus vite que je peux ne pouvant m’empêcher de rire une seconde. Mais je suis bientôt rattrapé par deux bras qui viennent encercler ma taille virilement. Reprenant notre souffle collés l’un à l’autre, nos rires cessent enfin.

S (ne détachant pas son regard du sien) : Je ne sais pas si c’est la façon dont tu me regardes depuis que je t’ai vu dans la foule, mais je ressens désespérément le besoin que tu viennes m’embrasser.

Sous nos respirations de plus en plus forte, il rompt la distance entre nous et viens poser ses lèvres sur les miennes alors que mes mains passent au dessus de ses épaule pour se retrouver derrière sa nuque. Et là, perdu au milieu de l’eau, nous détruisons les dernières limites qui nous séparent par un baisé d’abord timide, puis de plus en plus passionné.

Fin du flash back



pfff c'était long hein !! ça fait du bien quand ça s'arrête pas vrai !! lol
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 7th 2008, 22:41

Wow! Absolument MAGNIFIQUE!!!! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 95359 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 95359

Citation :
S : Ah et je peux savoir ce que tu vas gagner ?
M (replaçant une des mèches de cheveux de Sara derrière son oreille) : Toi.

J'adore cette partie! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 749628

Citation :
M (dos à elle contre la colonne retournant sa tête) : Mademoiselle Tancredi à l’air de s’ennuyer.
S (retrouvant le sourire et chuchotant) : Tu ne peux pas imaginer.
M (venant murmurer discrètement et sensuellement jusqu’à son oreille) : Viens avec moi.


Heureusement qu'il est venu la retrouver! Sinon elle se serait effectivement bien ennuyée.

Superbe suite, mais Sara et Mike se sont toujours pas parlé. [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 999775 Elle me fait de la peine Sara dans le lit qui pleure.

Vivement la prochaine, et tu as interet à nous poster LA discussion entre ces deux là. =D
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 7th 2008, 23:57

Alors oui pour être long, piou c'était long, mais parcontre pas marre de lire, je t'avoue que je suis dégoutée d'être arrivée à la fin, surtout que j'ai prit mon temps pour lire, histoire de faire durer le plaisir...

encore une fois tu mêle la tristesse de la réalité et la joie du flash back... en lisant justement le flash, j'avais peur qu'à la fin tu raplique avec une phrase du présent pour nous ramener à la triste réalité qu'ils vivent... ouf tu ne l'a pas fait... Et moi qui pensais que le petit passage de l'ascenseur, lui ferait changer d'avis mais non, il continue de l'ignorer.. et Sara qui se trouve lâche de ne pas avoir réagit.. ses lamentations étaient tellement intense que j'avais l'impression d'être lache moi aussi...

enfin c'était une magnifique suite.

Ah j'oubliais, j'ai trouvais marrant qu'ils se tutoient aussi rapidement..

encore... (je sais que c'est pour dans 10 000 ans de ca lool) bref la suite...
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 8th 2008, 01:11

merci beaucoup !! par contre l'ascensuer, c'était à un moment bien avant les problèmes de drogue, avant la fausse couche, avant même qu'ils ne décident de faire un enfant, c'était quand tout allait bien. en fait les dates sont pas ultra importantes, l'essentiel c'est de comprendre que la suites c'est ce qu'ils vivent par rapport à leur problème et les flash back c'est le bonheur qu'ils ont connu avant et j'essai de mettre des flash back qui font le parallèle avec les scènes plus dans l'émotion.

sinon lefait que je finisse pas sur le "présent" c'est un hazart, j'en avais juste marre d'écrire, mais ce que je voulais dire je vais l'insérer au tout début de la prochaine suite sans difficulté et sans que ça donne l'impression que la suite n'est pas finie.

merci beaucoup pour les coms qui me font troooooop plaisir !!

et sinon, heuuu LA conversation, hum oui yora bien une conversation mais... >.< chut je me tais !!
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Nickki
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Les petits plus
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[Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter Empty
MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter EmptyAoût 8th 2008, 10:22

Tu sais Milii, il y a des textes franchement rasoirs, de ceux qu'on se force à lire mais qu'en fait, on aimerait bien lâcher parce qu'ils sont tellement ennuyeux ... Et quand on arrive au bout, on pousse un soupir de soulagement ...

Eh bien ces deux parties sont loin d'avoir eu cet effet sur moi, et si j'ai soupiré, c'est de frustration parce que j'aimerais bien savoir ce qu'il va se passer ensuite !!! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 82438 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 82438 [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 82438

J'ai vraiment adoré, et plus que ça même, ces deux parties. Ta description de leur rencontre est merveilleuse, c'est romantique, sensuel, magnifique quoi !!! [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 42720

Je ne sais pas comment tu fais pour m'envoûter à ce point avec tes textes, et je regrette vraiment de ne pas m'y être mise avant [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 403866 J'aimerais avoir cette fluidité que tu as, tu écris juste les bons mots et c'est tout simplement magique.

Merci Milii pour cette belle fic [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter 95359
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MessageSujet: Re: [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter   [Prison Break] When Faith is gone, Love is all what matter Empty

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