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lisbeth salander
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lisbeth salander
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Partir   [Prison Break] Partir - Page 4 EmptyJanvier 13th 2009, 22:07

Même si les lecteurs ne sont pas au RDV, tan pis je continue de poster, on ne sais jamais !!

Bonne lecture

Chapitre 18 ter

Fin du flash-back

Sur le parking de l’hôpital

Dans un quatre-quatre noir, un homme d’un certain age tapote sur un
ordinateur, un homme plus jeune et une femme blonde ont les yeux rivés sur l’écran, un troisième homme dont la carrure ne prête pas à rire
scrute les environs de l’hôpital. Sur l’écran, on peut voir l’entête de l’hôpital, l’homme au cheveux gris entre dans le service de la maternité, au bout de quelques minutes, toutes les chambres de l’étage en question sont occupées, comme par enchantement. La femme blonde commence alors à se grimer sous le regard admiratif mais neutre du deuxième homme.


A 23h41, Mme Crane une femme brune, plutôt jolie d’une trentaine d’années est admise à l’hôpital du comté d’Albuquerque. Enceinte de 8 mois, elle a ressenti les premières contractions une heure auparavant alors qu’elle et son mari roulaient en direction du Mexique où ils allaient rejoindre des amis. C’est son mari , Robert Crane, un homme assez grand, cheveux poivre et sel qui l’a amenée à l’hôpital alors que les contractions n’étaient plus espacées que de 8 minutes et de plus en plus douloureuses. Comme c’est son deuxième enfant, c’est une urgence. Bizarrement , la maternité est saturée, toutes les salles de travail sont prises, la réceptionniste se dit que c’est sûrement une nuit de pleine lune et la future mère est provisoirement installée dans la chambre 214 au deuxième étage, dans le service de traumatologie. Dans la chambre 215 se trouve une patiente blessée par balle à peine sortie du comas. Au moment où Mme Crane entre dans sa chambre alors qu’une contraction lui vrillait le ventre, ses hurlements inquiètent vaguement la jeune femme. Etant elle-même médecin, elle reconnaît les signes d’un accouchement imminent et se demande que fait une femme enceinte à cet étage.


Les deux autres hommes sont restés dans le quatre-quatre qui est maintenant garé tout prêt de la porte de sortie. Le regard de l’un est fixé sur la porte coulissante qui s’ouvre et se ferme au grès des entrées et sorties. Il est impatient mais surtout enrage de ne pas pouvoir en faire plus. Il observe ce microcosme que constitue la vie dans un hôpital, les patients, les infirmières, les médecins, les brancardiers. Elle en a fait partie avant la prison, il se demande ce qu’aurait été leur vie s’il l’avait connu à ce moment-là. Il doit reste concentrer sur sa mission, il a juste une petite chose à faire, on lui a montré comment accéder au service des admissions par le web, il doit juste attendre le bon moment. Pour la première fois, il se sent impatient dans une situation de crise, il sait qu’il ne maîtrise pas tout, qu’il dépend d’autres personnes pour mener à bien sa mission. Ça lui rappelle l’évasion et toute sa préparation. Là aussi sa réussite dépendait de tout un tas de facteurs extérieurs à lui plus ou moins contrôlables mais malgré toutes ces variables parfois aléatoires, ce petit pourcentage d’improvisation faisait partie de son plan. Aujourd’hui pourtant ceux qui l’aident sont plutôt dans le camp des gentils, enfin c’est ce qu’il suppose jusqu’à ce qu’il ait mis certaines choses au point avec eux. Il veut en particulier éclaircir des zones sombres dans leurs déclarations. Il a été obligé de leur faire confiance car, primo ils disposent de moyens non-négligeables et secundo, il peut difficilement tout faire tout seul et montrer sa tête mise à pris dans un hôpital de cette importance. Il n’a pas eu le choix, il se demande s’il a eu raison de mettre la vie de Sara entre leurs mains.
Pendant ce temps l’autre a le regard toujours aussi vide et imperturbable , il n’a pratiquement pas changé de position depuis leur arrivée devant cet hôpital. On lui a dit ce qu’il devait faire et il s’y tient, c’est un exécutant et apparemment il n’est pas non plus payé pour faire la conversation. Depuis qu’ils sont seuls, les deux hommes n’ont pas
échangé une seule parole, de toute façon, pour des raisons totalement
différentes, ni l’un ni l’autre n’en a envie.


23h50, alors que Mme Crane est dans sa chambre attendant qu’une sage-femme vienne l’examiner, une femme de ménage prénommée Martha-Jane se glisse dans la chambre 214, après un bref échange elle aide la femme rousse qui est couchée à s’habiller. Elle porte désormais une robe ample qui dissimule mal un ventre très arrondi. La vieille femme l’a également aidé à fixer, grâce à des élastiques qui font le tour de sa taille, un gros coussin sur son ventre. Pour compléter le tout elle portera une perruque blonde faite de cheveux longs un peu ébouriffés, après tout elle est en plein travail, difficile de garder son brushing intact dans ces conditions. Ainsi déguisée la malade de la chambre 214 est méconnaissable ou plutôt elle ressemble à s’y méprendre à une autre patiente admise quelques minutes plus tôt et qui se trouve dans la chambre d’à coté.


Au même moment dans la chambre 215, « Mme Crane » a enlevé la robe, le ventre postiche et elles s’est mis une perruque brune. Un maquillage habile lui fait paraître quelques années de plus. Elle revêt une tenue d’infirmière. « M. Crane » sort à se moment-là et se dirige vers la réception, l’échange avec la jeune réceptionniste est vif, Monsieur a l’air de s’énerver, un petit groupe commence à se former autour de l’homme, les vigiles qui surveillent la chambres 214 alertés par se qui se passe un peu plus loin, s’éloigne un moment de leur poste. Dans la chambre 215, « l’infirmière » a tout vu de la scène, elle sort promptement et rentre dans la chambre voisine.
En quelques secondes, elle ressort en poussant dans un fauteuil roulant
une femme jeune, blonde, très enceinte, elle rentre à nouveau dans la chambre 215, pour en ressortir aussitôt. Elle se dirige tranquillement vers la réception.


Au même moment dans le quatre-quatre, le troisième homme est concentré sur son ordinateur, il vient de pénétrer dans le service des admissions de la maternité. Il vient de « libérer » une salle d’accouchement au rez-de-chaussée.


« L’infirmière brune » arrive à la réception, elle essaye de parler à la réceptionniste mais le vacarme qui règne dans le hall commence à être assourdissant. Le « mari » de la femme enceinte est pris à partie par les deux vigiles qui veulent l’emmener à la police, le « mari » conteste, essaye de calmer le jeu, « l’infirmière brune » le regarde en passant tout en faisant remarquer à une autre infirmière qui se trouve là que, quand même de nos jours, les gens ne respectent plus rien, même pas la tranquillité des hôpitaux. L’autre acquiesce tout en se demandant qui est cette brune, sûrement une nouvelle, il y a un tel turn-over dans cet hôpital, s’en est dingue, tout les jours on travaille avec des gens différents ! la brune part sans se faire prier pour transférer la « future maman » de la chambre 215. Sur son fauteuil roulant elle a l’air mal en point, au bord de l’évanouissement. Elles ressortent toutes les deux et se dirigent vers l’ascenseur qui est tout proche de la sortie, un rapide coup d’œil en arrière permet à l' « infirmière » de voir que tout le monde est bien trop occupé en réception pour vérifier que la patiente est effectivement emmenée à la maternité. Sans regarder derrière elle, elle fonce vers la sortie. Au moment où les portes coulissantes se referment derrières elles, le quatre-quatre noir déboule et pile juste devant elles. Un homme grand, portant casquette de base-ball et lunette noires sort immédiatement et prend la « patiente » dans ses bras et l’installe à l’arrière. « l’infirmière » prend le volant pendant que l’homme s’installe à coté de la femme blessée. Tout s’est passé si vite que la scène n’a surpris personne, la voiture s’arrête un peu plus loin de l’hôpital, sur le
parking d’un drugstore.


Quelques minutes plus tard, M.Crane arrive, monte dans la voiture, celle-ci démarre tout phare éteint vers la sortie de la ville.


A l’hôpital, il faudra quelques heures pour qu’on se rende compte que Mme Crane n’a toujours pas accouché de son enfant, en fait personne ne sait où elle est, elle et « son enfant » ont disparu. Après plusieurs minutes de négociations, M.Crane, calmé, a convaincu les vigiles de le laisser assister à l’accouchement de sa femme, il promet de se soumettre à la justice après l’arrivée de « son enfant ». Plusieurs personnes le verront se diriger vers l’ascenseur qui mène à la maternité mais personne ne le verra arriver. En fait, il est monté jusqu’au deuxième étage et est redescendu par les escaliers, puis il est discrètement sorti par la porte et a rejoint à pied, ses complices. Dans la chambre 214, un ingénieux système mis en place par la « femme de ménage » Martha-jane a permis de faire fonctionner tous les moniteurs qui surveillaient les constantes vitales de Sara Tancredi, de même, le mannequin glissé par elle dans le lit a fait illusion jusqu’à la prochaine de visite de l’interne, une heure plus tard. Quand la police locale est avertie de la disparition de la jeune femme, elle et ses trois complices sont déjà arrivés à la grande maison dans la banlieue d’Albuquerque.


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MessageSujet: Re: [Prison Break] Partir   [Prison Break] Partir - Page 4 EmptyJanvier 27th 2009, 22:27

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles !

Comme je finis toujours ce que je commence, je continue à poster des suites, jusqu'à la fin !

Chapitre 19

Retour au temps présent

Son bras lui faisait un mal de chien, sa chute depuis le premier étage de
ce motel avait laissé une longue et profonde entaille sans son bras droit. Il avait amorti le choc en tombant sur le pare-brise d’une voiture garée sous la fenêtre, mais la violence de l’impact l’avait blessé. Depuis son séjour en Afghanistan et en Irak, il avait appris à soigner lui-même ce genre « d’égratignures » , mais la douleur qu’il ressentait à présent était tout autant physique que morale. Il avait fini par atterrir dans les toilettes de la gare centrale d’Albuquerque, après quelques achats de matériels de « couture », il était venu s’enfermer là pour recoudre sa plaie. Il avait conduit deux ou trois heures avant de se décider à soigner sa blessure, il avait trop de choses dans la tête, des interrogations par rapport à Sara, à sa propre attitude qu’il ne comprenait pas et par rapport à sa mission.

Son portable n’arrêtait pas de sonner, c’était Kim, son contact au cartel qui le harcelait pour savoir s’il avait mené sa mission à bien. Il n’avait répondu à aucuns des appels et avait fini par l’éteindre. Il savait ce que son attitude aurait de suspect pour Kim, mais pour le moment il ne se sentait pas capable de justifier son échec. De toute façon, en avait-il envie ? Il était tout à fait conscient de la faiblesse qui avait été la sienne face à la fille de feu le gouverneur et il savait aussi pertinemment que le cartel ne lui pardonnerait pas ce nouvel échec. A présent, c’est en toute lucidité qu’il devait envisager un changement de cap dans sa vie, dont le principal objectif dans les prochains jours serait de sauver sa peau.

La douleur qu’il avait ressenti en recousant lui-même sa blessure, la concentration dont il avait du faire preuve pour contrôler ses gestes, avaient au moins eu l’avantage pendant quelques instants, de lui faire oublier ce sentiment de dégoût qu’il éprouvait pour lui-même. Une fois l’opération terminée, il s’était rendu compte que ce sentiment n’était pas récent, il n’était pas seulement déçu d’avoir échoué, en fait cela faisait longtemps qu’il se posait des questions sur sa mission, sur ces relations avec Caroline ou plutôt, sur leur absence de relation, sur la justification de tout ce qu’on lui avait ordonné de faire. Il savait que ce constat était aussi le résultat de la jalousie qu ‘il éprouvait pour Kim, il n’avait pas aimé être évincé de l’entourage de la présidente, même s’il savait que les sentiments de ce dernier pour Caroline n’avaient rien avoir avec les siens. Et puis il savait pertinemment que cette façon de l’écarter d’elle était une manœuvre pour l’isoler un peu plus, pour mieux la contrôler, ce qui avait un peu plus attisé son désir de la protéger. Il avait maintenant le courage d’admettre que les sentiments qu’il éprouvait pour elle avait été sa faiblesse, grâce à laquelle Kim et elle avait pu le manipuler. Il n’était pas assez naïf pour croire que Caroline n’était pas au courant des manœuvres des hommes du Cartel, il était suffisamment réaliste pour savoir que son nom, son existence même ne seraient bientôt plus qu’un lointain souvenir pour elle. Les traces de son passage dans la vie de la présidente étaient probablement déjà effacées.

Il repensa à Sara, cela faisait presque 24 heures qu’il l’avait blessée dans ce motel, bien sûr il aurait pu la tuer, mais pour la première fois de sa vie, il s’était posé des questions sur le bien-fondé de sa mission, elle l’avait fait douter, elle l’avait attendri, elle lui rappelait tellement Kristin. Il aurait été très facile de la retrouver dans l’un ou l’autre des hôpitaux de la ville, Albuquerque n’est pas si grand. Il aurait pu terminer ce qu’il avait commencé, l’exécuter, et descendre par la même occasion le beau Scofield qui avait probablement été assez stupide pour l’amener lui-même à l’hôpital ou bien pour aller l’y voir. Il aurait pu faire tout ça mais il ne l’avait simplement pas envisagé, car il se sentait fatigué, car tout ça lui avait fait repenser à des souvenirs de sa vie d’avant, de sa vie réelle et qu’il se demandait si ces souvenirs étaient bien réels, s’ils avaient encore une existence. Où était Kristin, qu’était-elle devenue après toutes les épreuves qu’elle avaient du traverser alors qu’il l’avait abandonné ? Lui pardonnerait-elle un jour s’il la revoyait ? Avait-il envie de la revoir, de remuer la boue dans laquelle il était resté plongé toutes
ces années où il vivait avec son père et où il l’avait laissé ? Le seul fait de se poser la question était une réponse en soit.

Il était dans une voiture de location noire, comme toutes les voitures qu’il conduisait. Parfois il avait l’impression d’être la caricature de lui-même, auparavant cela ne le gênait pas, bien au contraire, il était même plutôt satisfait de pouvoir s’éloigner le plus possible de ce qu’il était vraiment. Mais aujourd’hui le costume parfait qu’il s’était patiemment construit toutes ces années commençait à se déchirer. Les
coutures n’étaient pas si solides qu’il avait bien voulu le croire, des années de mensonges et sa rencontre avec Sara avaient fini de craqueler l’armure. Il étouffait, il fallait qu’il retrouve sa vie, son identité, sa famille ou du moins ce qu’il en restait, même si c’était la dernière chose qu’il ferait.

Le soleil était déjà haut quand la voiture démarra et partit loin d’Albuquerque. Paul Kellerman alias Owen Kravecki alias Lance avait décidé qu’il n’irait pas à la recherche de Sara Tancredi, qu’il ne poursuivrait plus les frères Burrows mais surtout qu'il ne répondrait plus au téléphone. Il savait qu’il signait ainsi son arrêt de mort mais la sensation d’étouffer qu’il avait depuis si longtemps commençait à s’estomper , le sacrifice de sa petite vie valait bien quelques heures d’air pur.

A quelques kilomètres de là, dans la banlieue d’Albuquerque.

Quand Sara se réveilla, elle n’était pas seule dans le lit, le souvenir de la nuit qu’elle venait de passer avec Mickael la fit sourire. Celui-ci dormait encore, son corps comme encastré au sien, l’emprisonnant tendrement de ses bras. Son épaule recommençait à la faire souffrir mais elle n’avait pas envie de se défaire de l’étreinte de son amant. Pourtant quelques coups frappés à la porte le réveillèrent dans un sursaut et c’est par pur réflexe qu’il se releva en plaçant son corps devant celui de Sara. Une nuit d’amour n’avait pas encore réussi à lui ôter ses réactions de fugitif.

- Bonjour Mickael, tu sais ce n’est pas dans cette tenue que tu vas réussir à me protéger du grand méchant loup.

Mickael se retourna et quand il se rendit compte de sa tenue ou plutôt de son absence de tenue, il se mit à rire. Il venait de réaliser dans quel
endroit il se trouvait et avec qui , les images de la nuit précédente revenaient en foule et leurs seules évocations réussirent à le détendre.

- Bonjour, … désolé, je crois que je vais mettre du temps à me départir de ma méfiance.

Il se pencha vers elle et l’embrassa tendrement.

- Attention Scofield, je te rappelle que je suis blessée et malgré les soins particuliers que tu m’as prodigués hier soir, le trou que j’ai dans l’épaule ne s’est pas miraculeusement refermé.

Il sourit mais ne s’arrêta pas de l’embrasser pour autant.

- Je ne voudrais pas rompre le charme de cet instant, que j’apprécie je te le promets, mais je te rappelle qu’on vient de frapper à la porte.


Et c’est à cet instant précis que les coups sur la porte reprirent, plus forts cette fois et accompagnés de la voix de Lincoln :

- Mickael ? C’est peut-être le moment d’arrêter de jouer la belle au bois dormant.

- Une seconde Linc …

Mickael se pencha à l’oreille de Sara et murmura :

- Les références littéraires de mon frère sont assez « puériles » comme
tu peux le voir. Ne bouges pas, je vais me débarrasser de lui.

Il se leva et enfila rapidement un caleçon et son pantalon laissant à Sara admirer la partie de son tatouage située sur le dos, à part lorsqu’il
s’était brûlé à Fox River, elle n’avait jamais eu l’occasion de la voir. Elle pensa qu’il faudrait un jour qu’il lui explique la véritable signification de ce labyrinthe qui était gravé en lui pour toujours.

Mickael entrouvrit la porte, ne laissant apparaître que sa tête par l’entrebâillement.

- A cas où tu l’aurais oublié, je te rappelle que Sara est blessée et qu’elle a besoin de se reposer, ce n’est pas la peine de venir la réveiller aux aurores.

- Mickael, il est onze heures … Et non je n’ai pas oublié qu’elle est blessée, par contre, toi tu ne sembles pas te rendre compte que nous ne sommes pas ici en vacances !

- …..

- Je suis content pour toi que vous vous soyez retrouvés, mais il est tant de reprendre les choses là où nous les avons laissées. Papa, toi et moi on doit parler de ce qu’on va faire maintenant.

- Donne-moi quelques minutes et je descends.

Il referma la porte et quand il se tourna vers elle, Sara vit qu’il avait retrouvé son regard dur. Celui qu’il arborait quand la situation devenait tendue. Elle était à peu près sûre que c’était le mot « Papa » qui l’avait rembruni. Sans un mot, il finit de s’habiller puis vint s’asseoir près d’elle. Son regard était maintenant soucieux et le mouvement nerveux de ses mains le trahissait. Sara les prit dans les siennes tout en cherchant ses yeux et resta silencieuse jusqu’à ce qu’il se décide à les lever sur elle. Elle ne voulait pas le forcer à parler s’il n’en avait pas envie, elle pensait qu’à ce stade de leur relation, il aurait normalement du avoir assez confiance en elle pour se confier librement, du moins l’espérait-elle. Elle ne laissa pas transparaître son soulagement quand il la regarda à nouveau et commença à parler.

- Je crois que l’heure des explications a sonné. Je ne laisserai pas mon père s’en tirer facilement. Il nous a peut-être sauvé la vie mais ça n’efface pas toutes ces années d’absence.

Sa voix était dure, métallique et ses mains ne tremblaient plus.

- Mickael, on n’a qu’un père …

- C’est une excuse qui ne suffit pas.

- Je sais, mais est-ce que tu crois que le rejeter pour le perdre à nouveau effacera toutes ces années ? Tu sais que j’ai raison et je sais que tu n’es pas un homme à se nourrir de sa colère toute sa vie. Tu as une seconde chance , ne la laisses pas passer.

- ….

- Tu sais à quel point j’en ai voulu à mon père et pendant des années mais je me suis rendue compte que toute cette colère aurait fini par me
consumer totalement. Il a fait des erreurs mais j’en ai fait aussi, il n’a pas été un père parfait mais je sais maintenant qu’il a fait de son mieux, de son point de vue du moins. Ton père n’est pas responsable de ce que tu es ni de ce que tu as fait, son plus grand tort a été de ne pas être là et je suis d’accord avec toi pour dire que c’est la pire des choses pour un enfant. Mais tu n’es plus un enfant…. Mickael il est de bon ton d’en vouloir à ses parents quand on a 16 ans, mais à trente, il est temps de leur pardonner. On peut ne pas accepter ce qu’ils sont, mais on peut les aimer quand même…. Ton père t’es donné pour la seconde fois Mickael, profite de cette chance, tu n’en auras peut-être pas d’autre.

Il l’avait écouté sans rien dire et ses yeux s’étaient peu à peu embués. Une foule d’émotions se bousculaient en lui, il savait qu’elle avait raison, que sa rancœur était stérile, qu’il devait accepter de pardonner. Mais un autre sentiment se faisait de plus en plus évident pour lui, celui d’avoir rencontrer son âme sœur, cette personne unique qui lit en vous comme dans un livre ouvert et qui n’hésite pas à vous dire la vérité quelque-soit les circonstances.

Grâce à elle il venait de prendre deux décisions importantes : la première concernait son père, la deuxième serait probablement la plus importante qu’il avait jamais prise. Sara remarqua son changement d’expression et se demanda jusqu’à quel point elle avait visé juste. Il la regarda longuement en silence, se rapprocha d’elle et l’embrassa tendrement pendant de longues secondes.

- C’est psycho que tu aurais du faire comme études, pas médecine.

- Je n’aurais pas eu la chance de te rencontrer …

- Je t’aime …. Reposes-toi encore, j‘ai quelque chose d’important à faire , après il faudra qu’on parle…. Et je vais demandé à Jane si elle n’a pas quelque chose de décent à te prêter pour t’habiller, je ne veux pas que mon neveu ait ses premiers émois d’adolescents avec mon médecin personnel.

- Parce que tu crois qu’il m’a attendu pour ça ? Je te rappelles qu’il a 16 ans et que la liste de DVD non autorisés qu’il a déjà vus doit être longue comme mon bras !

- Je vais quand même mettre Jane sur le coup, elle m’a l’air d’être une femme de goût.

Un silence presque gêné suivi.

- Mickael, tout va bien tu es sûr ?

- Je t’aime.

Il se leva et se dirigea vers la porte, quand il l’ouvrit il se retourna vers Sara un sourire au lèvre, ça l’intrigua plus que ça ne la rassura, puis il lui envoya un dernier baiser et sortit de la pièce.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Partir   [Prison Break] Partir - Page 4 EmptyFévrier 23rd 2009, 23:58

P*****N de B****L de M****E !, j'ai encore perdu toute ma mise en page !, désolée c'est un peu le bazar, enfin je dis ça à tout hasard, au cas où quelqu'un lirait...

Chapitre 20

Il ne savait pas depuis combien de temps il était dans cette cave, du moins pas exactement.
Un minuscule hublot lui avait permis de se rendre compte qu’une nuit était
passée mais il était incapable de savoir depuis combien d’heures le jour était
levé. A une époque pas si lointaine, il pouvait dire – à un quart d’heure près
– l’heure exacte, de jour comme de nuit. il avait une espèce d’horloge interne
qui lui permettait de se situer dans le temps de façon très précise. Mais
depuis que sa vie n’était plus rythmée que par les prises de médicaments, cette
horloge s’était déréglée, allongeant ou raccourcissant le temps en fonction de
son état de manque. Pour l’heure, son état ne faisait qu’empirer, il estimait
sa dernière prise comme remontant à 36 heures environ, c’était beaucoup trop
long et les premiers symptômes physiques du sevrage se faisaient sentir : la
nervosité, évidemment puis la douleur qui envahissait tous ses membres, il y
avait aussi les crampes d’estomac, celles-ci ne tarderaient pas à le faire
vomir. A tout cela il fallait bien sûr ajouter d’intenses sensations de froid,
alternant avec la sensation inverse ainsi que les sueurs froides, la pâleur
extrême. Mais il n’y avait pas que son corps qui souffrait, sa confusion
mentale était totale, il ne tarderait pas à avoir des hallucinations, des
pertes de conscience où la réalité se mêlerait au cauchemar, où passé et
présent se mélangeraient jusqu’à le plonger dans un monde chaotique. Il n’en
était pas encore là, il avait encore un peu de lucidité, assez pour savoir que
les hommes qui le retenaient prisonnier ne lui fourniraient probablement pas ce
dont il avait besoin. Il devait donc se préparer à des heures difficiles.

Au même moment, au même endroit…..

La porte se referma sur Michael et malgré la fatigue qui se faisait encore sentir, Sara ne
se rendormit pas. Les derniers mots de Michael, son expression, l’intriguaient.
Quelle était cette chose importante qu’il devait faire ? Tout ce qu’il devait
faire était d’une grande importance quelque soit les décisions à venir. De quoi
devaient-ils parler ? Son inquiétude grandissait, elle avait peur que Michael
lui dise qu’ils devaient se séparer, le connaissant, il allait probablement
encore chercher à l’écarter du danger car il était clair que la prochaine étape
consisterait en la recherche du rôle de la clé. Cette dernière aussi attisait
sa curiosité, comment ce faisait-il qu’elle ne l’ait pas vu auparavant ? Se
pouvait-il que son père et elle soient étrangers à ce point l’un à l’autre ?
Cette pensée l’attrista, elle savait que les rares instants de complicité
qu’ils avaient connus avant sa mort n’avait pas suffi à combler les années de
non-communication qui les avaient précédé. Qu’allait faire Michael concernant
son propre père ? Elle l’imaginait plus comme un homme de pardon que comme
quelqu’un de rancunier et haineux, pourtant le regard implacable qu’il avait
quand on évoquait Aldo devant lui , l’avait surprise et presque fait peur. Elle
ne le lui avait jamais vu auparavant, il n’avait rien à voir avec ce masque
impassible qu’il arborait quand il avait du lui mentir . Elle craignait ces
zones d’ombres qu’elle découvrait parfois chez lui, elle pouvait dire sans
hésitation que sa confiance en lui était aveugle mais le connaissait-elle
vraiment ? Elle balaya ses pensées négatives d’un soupir, elle avait choisi cet
homme, elle acceptait son coté obscur. De toute façon, avait-elle le choix ?

Quelques coups à la porte la firent sortir de ses pensées. Sans attendre de réponses,
Jane rentra dans la pièce une trousse à pharmacie dans une main et quelques
vêtements dans l’autre.

- Bonjour Sara. Michael m’a dit que vous aviez besoin de vêtements et j’ai pensé qu’il
était également temps de jeter un coup d’œil sur votre blessure.

- Merci Jane.

- Pas de quoi, vous savez ici on a à peu près tout ce qu’il faut pour parer à toutes les
éventualités et cela inclus des vêtements de femme en 38 (en disant cela elle
la détailla pour vérifier qu’elle ne s’était pas tromper de taille) et tout le nécessaire pour soigner des blessures. Cette maison a été équipée pour ça.


- Ce n’est pas seulement pour ça que je vous remercie …


A ce moment là, Jane leva le regard sur Sara d’un air hésitant. De fait, elle ne parla pas
tout de suite.


- Je ne vais pas vous dire que ça fait partie de mon travail mais presque. Si j’ai fait tout
ça c’est – et ne le prenez pas mal – uniquement parce que vous avez quelque
chose qui nous intéresse.


Sara se rembrunit, elle doutait de s’être à ce point trompée sur elle mais l’air
placide de Jane lui fit admettre qu’elle n’avait pas du tout réussi à la
cerner. Elle fut déçue, même si elle savait que tous les actes de Jane
n’étaient pas désintéressés, elle avait cru un moment qu’un peu d’altruisme la
guidait. Elle ne dit plus rien. Pendant le silence qui suivit, Jane changea le
pansement de Sara, elle la regardait de temps en temps d’un coup d’œil furtif
mais celle-ci évitait soigneusement son regard. Sara était absorbée dans ses
pensées concernant Michael et désappointée face à l’attitude de Jane. Celle-ci
soupira et rompit le silence tout en radoucissant son regard.


- Je suis désolée Sara mais depuis que nous avons retrouvé ses fils, Aldo est d’une
humeur de dogue, l’ambiance est vraiment tendue entre ces trois-là et moi je
suis au milieu servant de tampon …


- C’est que vous avez l’air tellement… forte.


- Bien sûr que je dois être forte, quand on est embarqué dans une galère comme celle dans
laquelle on est, il faut prendre sur soi. Tout le temps. Mais je ne suis pas une machine.

- Aldo et vous …

A ce moment, Jane regarda Sara d’une façon étrange, se demandant si l’heure était vraiment à
ce genre de confidence, si elle pouvait pour une fois s’autoriser à parler d’elle avec quelqu’un qui finalement lui était presque totalement étranger, puis elle pensa que même si l’occasion ne se représenterait pas avant longtemps de discuter avec quelqu’un en qui malgré tout elle avait confiance, elle n’avait pas envie de ça maintenant. Elle répondit donc d’un ton qu’elle voulait
neutre, mais elle n’y réussit pas tout à fait :


- Pas comme vous et Michael.

Sara n’aurait pas su comment définir ce qui pointait à travers la voix de Jane,
c’était entre la déception et l’envie, ça la replongea dans son passé, dans
cette période si douloureuse – quelques mois après la fin de son sevrage – où
reprenant une vie dite normale, elle se sentait pourtant si seule. Bien
évidemment sa situation n’avait rien à voir avec celle de Jane aujourd’hui,
elle n’avait pas – du moins à cette époque – une groupe d’hommes hyper
puissants et dont le réseau d’influences ne prêtait pas à rire, à ses trousses.
Mais comme pour Jane , le travail était le centre de sa vie et elle l’utilisait
comme rempart contre toute forme de relation un tant soit peu intime. Ça ne
l’empêchait pas d’envier les couples qu’elle croisait, un peu comme Jane
enviait aujourd’hui le couple qu’elle formait avec Michael, c’est du moins
l’impression qu’elle avait. Elle avait du mal à définir sa relation avec Aldo
et apparemment, Jane elle-même ne le savait pas ou n’avait pas eu le temps de
s’arrêter à se poser la question. Sara ne savait pas comment l’aider, pourtant
son métier lui avait appris les mots de circonstance face à des personnes en
souffrance, parce qu’elle ne voudrait probablement pas l’admettre, mais Jane
souffrait ; mais dans ce cas elle ne se sentait vraiment pas à la hauteur, elle
avait l’impression que les mots qui lui venaient à l’esprit n’étaient que
banalité, lieux communs. Elle ne faisait rien d’autre que de lui lancer des
coups d’œil furtifs pendant qu’elle lui refaisait son pansement, elle essayait
d’y mettre toute la sollicitude dont elle était capable.

- Sara, ….. vous avez l’air d’une personne …. Gentille.

Le mot fit sourire Sara parce que même dans ses moments de plus grande lucidité, elle ne
s’était jamais vue comme une personne « gentille »

- Je suis seulement désolée pour vous Jane.

- Gardez votre sympathie pour vous, s’il vous plait et de toute façon, ne vous en faites
pas pour moi, cette vie je l’ai choisie en pleine connaissance de cause, avec
toutes les conséquences que cela implique.

Sara comprit, en voyant Jane arborer à nouveau son masque impassible, que la
discussion était close. Tan pis. Elle n’était pas du genre à forcer les gens à
accepter son aide, son pragmatisme reprit le dessus.


- Jane, qu’allez-vous faire maintenant ? Je veux dire Aldo, vous et ses fils ?


- Mickael ne vous a pas fait par de ses intentions ?


Sara rougit et Jane eut un sourire en coin.

- Tout dépend de vous Sara et de cet objet que votre père vous a donné. Il faut que
vous nous le donniez pour que nous sachions si nous avons quelque chose de
solide pour continuer à combattre le cartel.

Sara allait répondre mais comprit rapidement que Michael ne leur avait pas donné la clé. Un
pieu mensonge valait mieux que des tonnes d’explications.

- C’est Michael qui l’a. Je viens de la lui donner.

- …….

- Mais d’après vous, que contient-elle ?

Jane prit une profonde inspiration, se demandant jusqu’à quel point elle pouvait confier
de telles choses à Sara, mais après tout, elle était en droit de savoir ce pour quoi son père était mort.

- Votre père avait depuis peu rejoint nos rangs …. En fait, je pense que c’est à cause de ça
qu’il est mort.

Sara avait la tête qui tournait. Depuis quand ? Comment n’avait-elle pas compris? Pourquoi
ne s’était-il pas confier à elle ? Cette amertume qu’elle avait toujours
ressentie vis-à-vis de lui réapparut encore plus forte et lui fit l’effet d’une
claque en plein visage. Elle avait haï son père de toutes ses forces parce
qu’elle était persuadée qu’il se situait du mauvais coté de la barrière et qu’il
n’aurait jamais pu changer. Quand leurs relations s’étaient adoucies, c’est
elle qui avait fait son mea culpa et il l’avait laissé dire sans la moindre
réaction. Avait-il déjà changé de camp à ce moment-là ? Auquel cas, pourquoi ne
lui avoir rien dit ? Pour la protéger probablement. Mais la colère commençait à
l’envahir à nouveau, elle en avait assez de ces pères qui prennent des
décisions, sous prétexte de protéger leurs enfants, sans jamais les consulter.
Elle pensait aussi au père de Mickael qui avait fait la même chose des années
plus tôt, avec les conséquences que l’on sait. Mais son père avait eu moins de
chance, il avait essayer de jouer double jeu et apparemment avait été démasqué.
Toutes ses pensées tournaient dans sa tête sous le regard à nouveau
bienveillant de Jane

- ça s’est produit peu de temps après l’évasion de Lincoln et Mickael, mais en fait il
avait déjà commencé à avoir des doutes quand il a lu le dossier monté par
Veronica Donovan, celui que vous lui avez donné ….

- Alors finalement il l'a lu ?

- Pas immédiatement mais peu après que la vice-présidente lui ait demandé de ne pas
accorder sa grâce à Lincoln. Il a compris à ce moment qu’elle n’était pas
uniquement animée par un sentiment fraternel vis-à-vis de son frère décédé. Il
s’est senti comme un politicien corrompu. Ce que finalement il était. L’évasion
a encore plus ébranlé le peu de conviction qu’il avait encore d’être du bon
coté et quand on lui a offert la vice-présidence, il a été tenté de la refuser.
Il s’est alors confié à Bruce Benett son plus proche collaborateur. Il se
trouve que Bruce est des nôtres et il a saisi là l’occasion de lui proposer de
rentrer dans notre organisation.

- Bruce aussi ?

- Depuis longtemps en fait. C’était le meilleur ami de votre père, il le connaissait
parfaitement et il savait qu’un jour ou l’autre il ouvrirait les yeux. Il l’a
convaincu d’accepter la vice-présidence. Pour pouvoir combattre le cartel de
l’intérieur.

- Je me rends compte qu’il le connaissait bien mieux que moi, j’ai toujours été
intimement convaincue que tout ce qui faisait avancer mon père c’était son ego
démesuré et son ambition sans limite.


Sara était confuse à nouveau, elle se sentait fière de son père mais aussi trahie, cette
fois-ci ce n’était pas sa carrière qu’il avait donné la priorité mais à quelque
chose de plus grand encore. Pourtant le résultat était le même, elle avait eu
le second rôle. Encore une fois. Et elle était furieuse contre elle-même de
s’en vouloir d’avoir été à l’origine de ce revirement. Même après sa mort, il
réussissait encore à la faire culpabiliser.


- Est-ce que vous l’avez rencontré ?

- Non, ….. mais Aldo oui, …. Je crois que lui pourrait vous parler de la face cachée de
votre père.
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Partir   [Prison Break] Partir - Page 4 EmptyFévrier 24th 2009, 01:05

*faut que je lise faut que je lise*
Je t'avoue que j'ai pas bien lu les débuts de ta fic mais je viens de lire cette suite et j'aime beaucoup ^^
Pas le temps de bien commenter mais bon ... j'aime beaucoup ta Sarah à la fin, la situation avec son père et compagnie ...
Bref bravo et désolée pour mon absence de comms ...
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lisbeth salander
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Citation: je veux une vie en forme d'arête sur une assiette bleue, Boris Vian
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Partir   [Prison Break] Partir - Page 4 EmptyFévrier 24th 2009, 11:17

personne n'est obligée de lire quoique ce soit, on va pas commencé à se forcer....
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asfalath
Ecrit son second livre
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Partir   [Prison Break] Partir - Page 4 EmptyFévrier 24th 2009, 17:47

Oui c'est sûre mais c'est tellement bien et superbement écris!!
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lisbeth salander
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Citation: je veux une vie en forme d'arête sur une assiette bleue, Boris Vian
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Partir   [Prison Break] Partir - Page 4 EmptyFévrier 24th 2009, 21:33

c'est sur qu'un petit com' ça fait toujours plaisir
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MessageSujet: Re: [Prison Break] Partir   [Prison Break] Partir - Page 4 Empty

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