The Murray Hill
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 Harold et Maude, de Colin Higgins

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Opale
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Opale


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Humeur : Fatiguée des cours inutile qui remplisse ce drôle de dernier semestre et impatiente de lire et recommencer à écrire !
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Les petits plus
Citation: "Ta saloperie de feu va vous éteindre tous, toi et ton espèce, et en un rien de temps, crois-moi ! Yah ! Je remonte sur mon arbre, cette fois tu as passé les bornes, Edouard, et rappelle-toi, le brontosaure aussi avait passé les bornes, où est-il à présent ? Back to the trees ! clama-t-il en cri de ralliement. Retour aux arbres ! "
Book(s): En train de lire

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MessageSujet: Harold et Maude, de Colin Higgins   Harold et Maude, de Colin Higgins EmptySeptembre 14th 2008, 12:25

Harold et Maude, de Colin Higgins 749628
J'adoreeee ce bouquin et le film est lui-aussi fabuleux !!!
Je vous recopie la fiche qu'il y a sur mon blog sur ce livre qu'il faut impérativement lire ! C'estun ordre ! Suspect
Par contre si vous voulez garder un minimum des meilleurs passages du livre ne lisez pas toutes les citations lol
- Le titre : Harold et Maude

- L'auteur : Colin Higgins

- L'Edition : Folio

Le prix : 1 euro (occasion)

Le nombre de pages : 153 pages

- L'Appréciation : 20/20 !!

- L' Histoire :
Roman, théâtre et cinéma ont rendu cette œuvre très célèbre. Harold, jeune homme riche, a une imagination délirante. Ses passe-temps favoris : rouler en corbillard et mettre en scène de faux suicides. Maude, elle, aime les cimetières mais adore la vie. Elle pose nue pour un sculpteur qui travaille sur un bloc de glace, conduit sans permis, vole des voitures. Elle est pour Harold la femme idéale. Il y a un mais... Lui a dix-neuf ans, et elle soixante-dix-neuf !

- Un extrait :
« Le pasteur continuait de psalmodier. Le défunt devait être quelqu'un d'important, se dit Harold. On en fait toute une histoire. Comme il regardait autour de lui, il vit, installée sous un arbre, une vieille dame. Elle devait faire partie de la famille, et Harold ne lui aurait accordé aucune attention si elle n'avait pas été en train de déguster une tranche de pastèque et de cracher les pépins dans un sac en papier. Ebahi, il la regarda en ouvrant de grands yeux. Elle paraissait parfaitement à l'aise, observant avec un plaisir visible la cérémonie qui se déroulait, absolument comme si elle pique-niquait dans un parc public du voisinage.
Comme le pasteur en avait presque fini avec ses prières, Harold décida de s'en aller. Il lança un dernier coup d'œil à la vieille dame et se dit qu'elle était vraiment bizarre. Oui extrêmement bizarre, pour ne pas dire plus. Là-dessus il monta dans son corbillard et démarra. »

« Les membres de la famille quittèrent l'église.
_ Regardez-les, fit la vieille dame en chuchotant et en le tirant par la manche. Je n'ai jamais compris cette manie du noir. Est-ce qu'on envoie des fleurs noires ? Quand elles sont noires, c'est qu'elles sont mortes et je me demande bien qui aurait l'idée d'envoyer des fleurs mortes à un mort. Et, se mettant à rire : C'est complètement idiot ! La mort n'est qu'un passage. Tout n'est que passage. »

« Ils s'étaient arrêtés devant le tableau représentant une Madone à l'air maussade.
_ Puis-je vous emprunter ceci ? fit la vieille dame, prenant dans la poche poitrine d'Harold un stylo à pointe feutre avant d'esquisser en quelques traits un sourire engageant sur les lèvres de la Vierge. »

« Harold esquissa le geste de reprendre sa pointe feutre mais déjà la vieille dame, dans le fond de l'église, dessinait des sourires sur les lèvres de saint Joseph, de saint Antoine et de sainte Thérèse.
_ Un saint triste... il y a incompatibilité entre ces deux termes, ne trouvez-vous pas ? »

« _ Je bois à votre santé, Harold. Et comme disent les Irlandais : 'Que la route soit droite parce que vos pieds l'ont foulée.' »

« _ Ah, madame M... Soyez la bienvenue ! s'exclama-t-il en lui baisant la main. Comme disait Ulysse à Pénélope...
_ ... Navré d'être en retard ! fit à cet instant Harold entrant en trombe dans l'atelier.
_ Une traduction un peu libre, mais qui en vaut une autre, déclara Glaucus. Bienvenue à vous, mon jeune ami. »

« _ J'aime manier la terre et j'en aime l'odeur. Notre mère la terre. 'Mes pieds foulent la terre et ma tête effleure les étoiles.' Et se mettant à rire : Qui donc a dit ça ?
_ Je l'ignore.
_ Dans ce cas, ce doit être moi, fit Maude riant de plus belle. »

« _ Rendez-vous compte ! Nous sommes là, bercés dans les bras de ce géant, notre regard embrasse des millions d'autres arbres... et nous faisons partie de tout cela.
_ Ca vous coupe le souffle, fit Harold. Je trouve qu'il y a beaucoup de vent.
_ Oui. Ce serait le moment de hisser la voile et de cingler vers l'horizon. Quelle joie nous éprouverions ! J'ai fait beaucoup de voile autrefois et j'adorais ça, surtout quand perdant la côte de vue, on était entouré de toutes parts par la mer. C'est alors que nous domptions le vent et coupions les vagues, telles des galères partant à la découverte de nouveaux mondes. »

« _ Voyez-vous, dit-il, la plupart des gens ne sont pas comme vous. Renfermés en eux-mêmes, ils vivent, solitaires, dans leur forteresse. Tout comme moi, d'ailleurs.
_ Chacun vit dans sa propre forteresse, répondit Maude. Mais rient ne nous empêche d'abaisser le pont-levis et de frayer avec nos semblables.
_ Vous reconnaissez cependant, dit Harold en lui souriant, que nous vivons seuls et que nous mourrons seuls, chacun dans notre propre cellule.
_ C'est vrai jusqu'à un certain point, dit Maude laissant errer son regard sur la forêt. C'est pourquoi nous devons nous ingénier à remplir notre vie de choses agréables... lire de bons livres ; rêver auprès d'un feu de bois ; évoquer d'heureux souvenirs. Par ailleurs rien ne nous empêche de sauter le mur de temps en temps et de dormir à la belle étoile.
_ Tout cela exige du courage.
_ Pourquoi ?
_ Vous n'avez donc jamais peur ?
_ Peur de quoi ? Je ne redoute pas ce que je connais et j'aspire à connaître ce que j'ignore. De plus j'ai des masses d'amis.
_ Quels amis ?
_ L'humanité toute entière.
_ Cela fait en effet beaucoup d'amis, dit Harold en souriant. Mais qui vous dit qu'ils vous portent tous de l'amitié ?
_ Pour moi nous sommes tous pareils. Le tout est de se comprendre. J'ai entendu une fois raconter, en Orient, l'histoire de deux architectes qui se rendirent auprès du Bouddha. Ils manquaient d'argent pour achever leurs travaux et ils espéraient que le Bouddha leur viendrait en aide. 'Je vais voir ce que je peux faire', leur déclara-t-il et il partit inspecter leurs travaux. Le premier architecte construisait un pont et le Bouddha en fut fort impressionné. 'C'est là un pont magnifique', et il se mit en prières. Soudain un grand bœuf blanc surgit, portant sur son dos assez d'or pour achever les travaux. 'Prends cet or, dit le Bouddha et construis encore beaucoup d'autres ponts.' Sur quoi, le premier architecte partit le cœur en fête. Le deuxième architecte élevait une muraille et quand le Bouddha la vit, il en fut également impressionné. 'C'est là une très belle muraille', dit-il gravement, et il se mit en prières. Soudain le bœuf sacré surgit, se dirigea vers le deuxième architecte et se coucha sur lui, l'écrasant de tout son poids.
Harold fut à ce point secoué de rire qu'il dut se retenir au tronc du pin pour ne pas tomber.
_ Maude ! s'écria-t-il. Cette histoire, vous venez de l'inventer.
_ Ma foi, je l'avoue, fit Maude joignant son rire au sien. Mais elle est pleine d'enseignement. Le monde a assez de murailles. Ce dont les hommes ont besoin, c'est de sortir de leurs forteresses et de jeter des ponts entre eux.

« _ Moi aussi, fit Maude tirant quelques bouffées de son narguilé. Mais je le trouve tout de même un peu... vieux jeu. Et montrant sa pipe : vous ne voulez pas tirer une bouffée,
Harold ?
_ A dire vrai, je ne fume pas.
_ Mais ça, ce n'est pas du tabac. C'est un mélange « d'herbe » et de graines de pavot.
_ Je n'ai jamais goûté à ce genre de...
_ ça ne peut être mauvais, fit Maude, lui tendant la pipe. C'est à base de plantes. »

« _ Je me souviens qu'une fois, en Perse, cela se passait il y a bien longtemps, nous avons rencontré au bazar un véritable sage, un sage de profession qui vendait de la sagesse à qui voulait bien la payer. Il avait fait graver, à l'intention des touristes, une maxime sur une tête d'épingle. 'Les mots les plus sages, les plus vrais, les plus instructifs, nous dit-il, et qui conviennent à tous les hommes de tous les temps.' Frederick m'en acheta une et de retour à l'hôtel, à l'aide d'une forte loupe, je déchiffrai ces mots : 'Cela aussi passera.' Ce saint homme avait raison, ajouta Maude en souriant. Faites-en votre profit et vous vivrez pleinement. »

« _ Je tremble, Rodgers, à l'idée de ce que deviendrait l'armée, si nous en faisions un refuge pour les tueurs. »

- Mon avis:
J'aime tellement ce livre (et le film !) que j'ai mis beaucoup de citations ! En tout cas j'adore vraiment la première où Harold voit pour la première fois Maude et la trouve bizarre alors que lui s'amuse à se suicider pour faire enrager sa mère et roule en corbillard ! La dernière aussi est vraiment trop ironique quand le général dit ça !
Bon vous l'aurez compris je suis totalement fan de cette œuvre ! Une copine m'a fait découvrir le film et j'ai trouvé par hasard le livre. Rien à redire sur les deux. Tous les deux géniaux et complémentaires.
Pour ceux qui dépriment et tous les autres lisez cette histoire d'amour et de vie vraiment loufoque !

- Le film :
Véritable « film culte », Harold et Maude a défrayé la chronique dans le monde entier, ayant à subir différentes restrictions ou interdictions (de l'interdiction aux moins de 12 ans à l'interdiction aux moins de 18 ans selon les pays). Typique des années 1970, il célèbre la liberté, la nature et la spontanéité tout en s'opposant par l'humour au militarisme et aux conventions sociales. Le passe-temps préféré du personnage principal, Harold, étant d'assister aux enterrements et de se promener dans les cimetières, le terme Harolding, fondé sur le néologisme to harold a été inventé par les amateurs du film ayant décidé d'adopter cette distraction. Le terme de maudianism a aussi été forgé pour désigner la « philosophie de vie » de l'autre personnage-titre, Maude.
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MessageSujet: Re: Harold et Maude, de Colin Higgins   Harold et Maude, de Colin Higgins EmptySeptembre 14th 2008, 14:29

Salut Opale, contente de te revoir et merci pour ta presentation, je connaissais le film mais pas le bouquin et comme apparemmemt maintenant je suis obligee de le lire .... Alors je vais m'y mettre !

Bon, je n'ai pas lu les citations comme tu l'as conseille mais ton enthousiasme pour ce bouquin est contagieux, merci encore, quand je l'aurai lu on pourra en reparler.

bisous
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Opale
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MessageSujet: Re: Harold et Maude, de Colin Higgins   Harold et Maude, de Colin Higgins EmptySeptembre 15th 2008, 21:10

génial mon arme impitoyable de persuasion donne des miracles ahahah (rire insensé) Harold et Maude, de Colin Higgins 186681

mais plus sérieusement (ahah rire inse... roh mais chut !) désolé je parlais avec mon autre personnalité ^^
tu as aimé le film ? ce qui est bien c'est que le livre donne des scènes différentes et décrit plus encore les personnages et leurs sentiments !
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MessageSujet: Re: Harold et Maude, de Colin Higgins   Harold et Maude, de Colin Higgins Empty

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